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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

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mardi 20 août 2024

Suicide en prison de l'Elsau.

 


Suicide en prison de l'Elsau.

Un scoop de Maxime Gruber !

L'auteur de l'attaque au couteau des deux enfants âgés de 6 et 11 ans s'est donné la mort ce dimanche 18 aout à la prison de l'Elsau.
Embarrassées, l'administration pénitentiaire et la préfecture restent silencieuses.

L'agression à coups de couteau a eu lieu à Souffelweyersheim près de Strasbourg. Il s'agit de deux fillettes présentant des « blessures superficielles ». Les petites victimes ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'auteur des faits interpellé par les gendarmes est un individu de 30 ans inconnu des services de renseignement.

Selon les informations d'Europe 1, l'assaillant souffrait de problèmes psychiatriques, avec trois séjours effectués dans des structures adaptées. Suicidaire, il était en rupture de traitement. L'auteur des faits avait disparu mercredi soir dans un état suicidaire avant l'agression.

La gendarmerie précise que la fillette de 11 ans a été blessée au couteau devant son école, l'autre poignardée dans un square à proximité. Présentant des « blessures superficielles », elles ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'assaillant a été interpellé peu après dans le square, toujours selon la même source. L'homme était « inconnu des services » et ne semblait pas en lien avec une radicalisation.

À la suite de ces dramatiques événements, les élèves de l'école ont été confinés pour leur sécurité dans leur établissement. L'agresseur interpellé, le directeur de cabinet de la préfète, Jean-Baptiste Peyrat, invita les parents à récupérer leurs enfants.
Il annonça la mise en place d'une cellule d'urgence médico-psychologique.

L'agresseur s'est suicidé à la prison de l'Elsau, ce week-end.



Ce 21 août, il est surprenant qu'aucun média ne nous ait informés du suicide de l'assaillant alors que « le Monde, le Figaro, BFM TV et France Info » étaient en breaking news au moment du drame devant l'école de Souffelweyersheim.


Maxime Gruber et la rédaction des nouvelles « fréch » de Maxime Gruber.

mercredi 5 juin 2024

Divorce ICANS - CHRU.

 

Divorce ICANS - CHRU. 
Mais, que se passe-t-il donc au centre de lutte contre le cancer de Strasbourg ?

 
La rumeur qui circule depuis la fin de la semaine dernière se fait de plus en plus insistante. De plus en plus de professionnels s’interrogent. Toutefois, aucune information officielle n’est une fois de plus donnée aux malades, citoyens, professionnels et élus d’Alsace. C’est encore Paris, ici le cabinet de la ministre de la Santé, qui décide. Les provinciaux mettront le genou à terre. Notre Constitution stipule quand même dans son préambule que « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration «.

 



La fin d’un projet exceptionnel pour coordonner la prise en charge des malades du cancer en Alsace

L’ARS Alsace avait fait sien en 2011, le projet de création d’une « maison du cancer » : l’institut régional du cancer. Coordonnant les différents acteurs spécialisés dans la prise en charge de cette terrible maladie. À commencer les Hôpitaux universitaires de Strasbourg et le Centre régional de lutte contre le cancer Paul Strauss (CRLCC). En veillant à associer au projet tous les hôpitaux de proximité, les partenaires libéraux et surtout l’ensemble des acteurs de la recherche clinique. Avec un objectif : soigner mieux et vite les malades. La traduction de ce projet a été la construction pour près de 150 millions d’euros d’un bâtiment neuf à Hautepierre, voisin immédiat du CHRU.

Dès 2017, le directeur général de l’ARS Grand Est met à mal ce projet trop novateur, mal vu par les acteurs nationaux de la cancérologie qui veulent garder la main sur le CRLCC. Un nouveau directeur général fut alors aussi imposé. Candidat surprise, soutenu que par le DG de l’Agence Nationale de la Santé (ARS) du Grand Est. Il fit dès sa prise de fonction la une du Canard enchaîné, compte tenu de la rémunération particulièrement généreuse qui lui a été accordée en plus pour venir en Alsace : « un argent de malade ».

Depuis, rien n’est fait concrètement pour porter le projet initial, malgré deux missions de l’inspection générale des affaires sociales. La dernière remonte à 2023. Ni l’agence de santé à Nancy, ni le directeur général de l’institut veulent d’un projet novateur comme prévu initialement. Ils n’en font qu’à leur tête. Et, les acteurs locaux, conseils de surveillance, médecins spécialistes, soignants, syndicats, élus et représentants des malades alsaciens laissent étonnamment faire.

Une décision du cabinet qui risque de mettre très gravement en péril l’avenir même du centre de lutte contre le cancer de Strasbourg ?

L’instance de gouvernance crée pour piloter cette collaboration entre les HUS et le CRLCC, un groupement de coopération sanitaire, aurait été arrêté par le cabinet de la ministre de la Santé vendredi dernier. Fait « de la princesse » cette fois, qui mettrait ainsi fin au projet unique de collaboration, qui au quotidien imbrique pourtant totalement le fonctionnement des services. En prenant en charge les patients sur le site de Hautepierre et les équipes soignantes, le système informatique, inextricable risque donc d’être la suite.

Pour le CRLCC-ICANS le risque, si chacun reprend ses billes et travaille pour lui est de ne plus avoir que quelques activités « résiduelles ». Par exemple, comme la radiothérapie et quelques lits de chirurgie, moyens largement insuffisants pour assurer son budget de fonctionnement quotidien. On peut s’interroger sur l’hypothèse d’une fin d’activité du CRLCC est donc réelle.

De toute évidence, aucun responsable politique strasbourgeois n’interviendra et encore moins la mairie qui assiste amusée à la déshérence de l'IHU, CRLCC, et des HUS estimant que c'est un problème de riches.
Quel élu fera enfin comprendre à ces « décideurs » à Paris et à leurs relais locaux que nos patients, à commencer par nos malades du cancer, méritent mieux ?


Jehanne Fisché

vendredi 26 avril 2024

EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !

Un article de Jehanne Fisché :


EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !


Encore un exemple de la crise subie par nos EHPAD et surtout de la gestion erratique par les tutelles locales, nonobstant les sempiternelles déclarations fumeuses de nos conseillers d’Alsace sur les réseaux sociaux.

En situation financière désespérée, une dizaine de structures publiques en quasi-cessation de paiement auraient dernièrement cherché localement un organisme bancaire pour les aider. Il leur fallait en toute urgence souscrire une ligne de trésorerie exceptionnelle.


Il faut bien payer les agents à la fin du mois. Consultés, les organismes bancaires alsaciens de la place ont tous successivement et courageusement refusé d’aider ces EHPAD !

En désespoir, ces EHPAD sont allés en toute urgence en Champagne plaider leur cause directement chez Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la fédération hospitalière de France. Ni une, ni deux, comprenant lui la situation extrême de ces EHPAD alsaciens, il a passé quelques coups de fils et en deux temps, une solution était finalisée pour secourir ces établissements alsaciens. Bravo et merci, M. Robinet.

Pourquoi un élu champenois est capable de faire ? Nos élus, conseillers et conseillères d’Alsace, sont où ? Combien de temps vont-ils continuer à se moquer ainsi des alsaciennes et des alsaciens? Nos anciens méritent bien mieux qu’un abandon, oh combien symbolique.

Jehanne Fisché

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