Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

mardi 6 juin 2023

Article pour Heb’di du 11 juillet 2022. Prends ta retraite dorée !

Prends ta retraite dorée ! La supplique du monde médical alsacien à Jacques Marescaux.


Ce serait mieux ainsi, avant que ce soit un « Waterloo » pour le Pr Marescaux, provoquant la fin du « système » et l’« Austerlitz » du Pr Gallix !


Un système bancal tenu par les pressions et l’omerta n’est pas tenable durablement, le monde effaré nous regarde. Pour le monde médical alsacien, la situation est complexe et extrêmement désagréable, avec un réel sentiment d’injustice envers le Professeur Benoit Gallix limogé par un certain Phillipe Richert, tout nouveau président du Conseil d’Administration aux ordres de Jacques Marescaux. Le crime du Pr Gallix est d’avoir secoué le cocotier, pardon, d’avoir pris en compte l’audit du projet d’Hospitel de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et d’avoir dévoilé un système financier pour ne pas dire une pompe à fric dont la première victime est l’IHU de Strasbourg.

Et, l'intérêt général dans tout cela ? Le Buzz des soirées festives de Jacques, servi par le directeur et le président du CHU transformés en loufiats n’est pas une fin en soi. Sauf pour l’ego sidérant de Jacques. Un peu moins de spectacles à paillettes, plus de médical, d’éthique et une meilleure prévenance pour le personnel médical choqué par ses agapes, seraient le bienvenu.

Un tassement de l’information.

Jacques Marescaux et son entourage bloquent toute information depuis le signalement du Pr Gallix au « Parquet national Financier » (PNF), invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice… Il faut avouer que les DNA et Rue89 aident bien. Et bien sûr, la troupe met la pression sur Benoit Gallix et son entourage. Rien ne doit passer, à moins que ce soit à charge contre le dénonciateur. Ils sont en mode défensif. Nous voyons un rassemblement des forces avant la grande bagarre finale. La « grande armée » de Marescaux contre la guérilla de Gallix, un vrai suspens !

Qui administre l’IHU pendant la crise ? On ne sait pas trop…

Il faut administrer les affaires courantes de l’IHU. Cela ne peut pas que reposer sur le président du CA, le pauvre Philippe Richert, plus aux basses œuvres que dans le constructif. Il faut un directeur général.

Ce 8 juillet, un directeur par intérim pour gérer les affaires courantes et la gestion de l’établissement devait être désigné. Ce ne fut pas le cas, ce job doit vraiment être un bâton de m… À moins que les intrigants préfèrent attendre pour être désignés directeur général, tout court. Cet établissement est juridiquement indépendant. Ce n’est pas l’université ni un hôpital. Il s’agit d’un établissement à part, même s’il vit en partie de l’argent public, il faut donc impérativement un directeur général. Le CA a donc du travail sur la planche pour le trouver. Mais, gageons qu’il sera du sérail de Jacques… Il y a déjà des propositions.

Une cooptation comme à Marseille ? Un affidé ? Brave Raoult montrant le chemin ! N’oublions pas que vu les enjeux, Marescaux ne lâchera jamais. Il est plus ancré qu’une patelle sur son rocher.




Un problème de fond.

Le concept de l’IHU : une structure d’excellence capable de générer de la recherche, de l’innovation, voir du soin d’exception est un très bon modèle, performant, visible. Ce serait une locomotive tirant la communauté scientifique et médicale vers le haut. Les IHU sont des exemples à suivre, sauf celui de Marseille… et pour des raisons similaires, celui de Strasbourg !

Le modèle « IHU » reste primordial comme le bel exemple de l’Institut des maladies génétiques « Imagine » de l’Hôpital Necker-Enfants malades créé en 2007 et soutenu par la fondation du même nom. Cet institut est un lieu où la recherche et les soins interagissent de façon étroite pour arriver aux solutions diagnostiques et thérapeutiques dont ont besoin les patients, enfants et adultes.

L'établissement a comme partout des problèmes de fonctionnement, ils ont aussi de fortes personnalités. Cependant, cela reste un modèle pour les publications, de connaissances, de valorisation, de brevet et de reconnaissance internationale. Cet institut tire l’écosystème de la recherche biomédicale français vers le haut. À l’opposé du national en pleine perdition. La France est le seul pays membre permanent n’ayant produit ni vaccin, ni médicament pendant la Covid. Une situation en perdition par l’absence de volonté de financement public.

Le constat ? On a besoin d’IHU !

Les dérives de l’IHU de Strasbourg.

Le modèle IHU est viable et porteur, mais l’IHU de Strasbourg a une spécificité, il a été construit dans un mode de cohabitation pas très clair entre un centre privé, l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (IRCAD) et L’institut de chirurgie guidée par l’image de Strasbourg (IHU). Le Pr Marescaux était le directeur des deux, ce qui était très commode pour faire des factures à l’IUT pour l’IRCAD. Comme l’IHU dépend à plus de 50 % de l’argent public, l’IRCAD était donc très intéressé par cette manne.

Un tour de passe-passe dont certaines ramifications restent opaques. Cela a été pointé du doigt, des audits dont celui du projet d’Hospitel de l’IHU de Strasbourg ont bien expliqué les dérives financières. Ce dernier audit a mis le feu aux poudres entre Jacques Marescaux et le directeur général Benoit Gallix « remercié » suite à son signalement au parquet national financier (PNF) sur les connivences financières entre l’IHU et l’IRCAD.

Nous avons ainsi le constat qu’il ne faut pas fourrager dans les « affaires » de Jacques.

Olivier et Olivia, un couple omniprésent…

Jacques ne s’intéresse plus qu’au festif et au culte de sa personnalité, il est donc obligé de s’entourer de lieutenants dévoués et dangereux. Comment les tient-il ? Comme dans l’armée mexicaine, par de nombreux titres dans les arborescences de l’IRCAD et l’IHU et pas qu’en Alsace. Il n’a aucune vergogne à les disposer dans toutes les strates des deux instituts. Comme son avocat personnel, Olivier Bilger, avocat, conseil juridique et financier à L’IHU. Il est aussi membre du directoire de l’IRCAD, le site internet ne permet pas de définir exactement son rôle. Opacité ? Peut-être… Il est aussi l’avocat et conseiller financier de l’IHU de Marseille, un proche de Raoult ? Et, cerise sur le gâteau : il est trésorier de l’IRCAD au Rwanda.

Un sacré don d’ubiquité et des fins de mois des plus heureuses. Le meilleur est pour la fin, sa femme Olivia Bilger est directrice administrative et financière de l’IRCAD. L’entourage de Jacques est une grande famille !

Parlons de l’IRCAD.

Il est indéniable que Jacques Marescaux a eu une capacité visionnaire et de création exceptionnelle, il a embelli l’image de l’Alsace et de sa recherche médicale. Mais, cette image n’est pas accentuée ? Qu’a produit l’IRCAD en termes de connaissance, de compétences, de brevets et de startups pendant la période où Jacques dirigeait l’IHU et l’IRCAD ? Zéro startup, et pour les brevets ? Il serait intéressant pour l’IHU de faire un comparatif des résultats entre la période Marescaux puis Gallix. Surtout que ce dernier avait pratiqué une politique d’ouverture qui allait porter ses fruits. Ce qui n’était pas en phase avec la garde rapprochée de Jacques portée sur l’entre-soi.

On peut aussi s’interroger quand un universitaire à la pointe de l’innovation mondiale dans le médical construit un modèle… avec de l’hôtellerie et de la restauration. Est-ce cohérent ? Jacques s’est-il inspiré de Disneyland ? Il est évident que c’est bénéfique pour la ville et la région. L’ambition du Pr Marescaux, est-elle de répliquer ce modèle ? C’est certain ! Mais, il ne faut pas le vendre comme un modèle de science et d’innovation !!!

Est-ce une supercherie du fait que des mécènes s’engagent dans l’IRCAD pour l’innovation médicale et se retrouvent dans l’hôtellerie et dans la restauration ? On sent déjà percer la culture « showroom » de Jacques, les paillettes et le champagne ne sont pas loin.

Le H index !

Jacques serait-il devenu un tavernier de luxe plus qu’un praticien ? Demandons au H index trouvable sur Internet ! De quoi s’agit-il ?

« Le H-index (ou indice H) a été proposé en 2005 par Jorge Hirsch. Il reflète à la fois le nombre de publications et le nombre de citations d’un chercheur, et est donc une tentative de refléter l’impact de ses travaux.

Le H-index représente le nombre d’articles H cité au moins H fois chacun. Par exemple, un chercheur avec un H-index de 18 a publié 18 articles cités chacun au moins 18 fois.

A noter : Un chercheur ne peut pas avoir un H-index supérieur au nombre total d’articles qu’il a publiés. Un chercheur peut avoir publié un nombre d’articles supérieur à son H-index. »


Faisons un comparatif de la notoriété cumulée dans le temps, entre un Jacques frôlant les 74 ans avec des chercheurs plus jeunes ayant une vraie contribution à l’innovation.

Marescaux a un H index de 54 alors que la crème des chercheurs culmine à 100 ! Jacques nous a fait il la fable de la grenouille qui se veut aussi grosse que le bœuf ? Espérons que l’explosion n’aura pas lieu !

Un après Jacques Marescaux ?

Que les admirateurs de Jacques ne s’inquiètent pas trop ! En effet, le monde médical alsacien le soupçonne de vouloir rester malgré le scandale. Trop d’impératifs sont en jeu. Son côté hors-sol et égocentré, ce qui est d’ailleurs plutôt de la responsabilité de ses courtisans. Son amour du festif et du pognon le feront rester le plus longtemps possible. Pire ! Après lui, le déluge, l’IHU et l’IRCAD pourront s’écrouler provocant l’inquiétude légitime des praticiens.

La guerre entre le Pr Marescaux et Gallix ne peut que continuer.

 



Son propre culte de la personnalité devient grotesque !


Pour le 14 juillet, l’IRCAD dans un message aux réseaux sociaux compare Jacques à…. Louis Pasteur, Edith Piaf, Marie Curie, René Descartes, Victor Hugo, Gustave Eiffel et Coco Chanel ! Rien que ça !

Quelle autopromotion après sa BD consacrée à sa personne ! Quel manque de modestie ! Quel besoin de paillettes !



Attention ! La grenouille est sur le point d’exploser !



Maxime Gruber

Article pour Heb’di du 29 juin 2022. Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.

 Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.


Ah ! Les particularités de l’Alsace, ses spécificités… son kougelhopf, ses « manele » et pas seulement en pâtisserie. Et, surtout sa plus belle des réussites, la méthode « Marescaux ».


Rappelons-nous la guerre de 30 ans où les dames de la haute société strasbourgeoise n’ayant pas la télévision montaient pour égayer leurs soirées en haut de la Cathédrale de Strasbourg pour admirer les villages des environs sous la coupe des Suédois, pillés et brûlés.

Il en est resté quelque chose… Quand les orages arrivent, on se terre chez soi en espérant que la foudre tombe ailleurs. Si elle tombe sur quelqu’un d’autre, cela fera un joli spectacle, alimentera les rumeurs et l'on pourra dire : ouf, c’est tombé pas très loin.

Jupiter Marescaux.

Et, qui jette sa foudre en ce moment ? C’est Jacques Marescaux. Quel silence des Alsaciens entre chaque impact !

Les poules mouillées se terrent, au-dessus du poulailler, les triples buses volent en escadrilles surveillant les gallinacés apeurés. Les poulets proches du trône picorent les graines tombées du festin du maître et se préparent à sillonner la campagne alsacienne pour propager sa bonne parole.

Et, cela a commencé ! Ils doivent sauver l’honneur du boss et dire tout le mal possible sur le pourfendeur Benoît Gallix.


Une méthode, un système alsacien non envié par le monde entier.
 
Et pourtant, certains ont essayé de créer ce système pyramidal ailleurs, avec plus ou moins de bonheur… un autre IHU ? Celui de Marseille… un certain Raoult déboulonné démontre que la « méthode » ne prend pas partout.

Une preuve ? Appelez le Conseil national de l'Ordre des médecins… Demandez si l’Alsace a des soucis d’éthique… On vous répondra : « Ouh la !!! C’est pire que la Corse ! »

Il faut le dire, cela ne passerait pas ainsi dans d’autres pays vraiment démocratiques. Un pays comme le Canada par exemple, pays d’où vient le Professeur Benoit Gallix, MD, PhD, « ancien » Directeur Général de l’IHU Strasbourg, et ancien président du département de radiologie diagnostique du Centre universitaire de santé McGill, Montréal, Canada.

Jeté à l’encan en 48 heures par le comique troupier « Philippe Richert » président du conseil d’administration de l’IHU, depuis peu pour faire le ménage et voulant faire plaisir à son très grand ami Jacques Marescaux. Il ne peut rien lui refuser. D’ailleurs ? Peut-on refuser quelque chose à Jacques Marescaux ? Il faut d’abord soupeser le pour et le contre. Un niet peut être dangereux. Il peut être taquin le Jacques…

Pour Philippe Richert, renvoyer avec perte et fracas Benoît Gallix, doit particulièrement être jouissif pour un licencié ès sciences naturelles de donner la rouste à un professeur d’université.

Ne touche pas au grisbi !

Qu’a fait le Professeur Benoit Gallix pour mériter cet opprobre ? De faire son travail… Cela commença de suite à son arrivée entre lui et le Pr Marescaux. En bloquant l’appel d’offres d’ameublement pour 500 000 euros de 19 chambres déjà…meublées… pour le projet Hospitel.

Jacques doit être un adepte du surréalisme, mais on n’escamote pas impunément l’argent de poche d’un si grand homme.

La guerre est déclarée. Pour Benoit Gallix, il essayera en autres d’arrêter la main mise financière de Jacques Marescaux à l’IHU. Selon le journal « Marianne », Jacques Marescaux à la tête des deux organismes, l’Ircad et avant la venue du Pr Gallix : l’IHU, signait les chèques en règlement de factures qu’il avait lui-même établies !

Un crime de « lèche » majesté.

Trop, c’est trop, Benoît Gallix écrit ce lundi 20 juin au parquet national financier, invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice. Le 23 juin, il « prend acte de la décision du conseil d’administration de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg de le démettre de ses fonctions de directeur général qu’il occupait depuis le 1er janvier 2020. » Rapide, quand il veut, Philippe Richert.

Le combat juridique va pouvoir commencer.

Le souci est que Jacques Marescaux avec ses frasques a laissé beaucoup de traces. Heureusement équipé d’une éthique à géométrie variable, il a décidé avec son petit clan de courtisans, partisans prêts à tout, de finalement flinguer Benoît Gallix.

Il est sali ? Il doit salir aussi.




Les troupes de combats de Jacques Marescaux.

Pour influencer, on doit insuffler la peur de même qu'une éventuelle récompense. Tout rebelle aux belles paroles de Jacques sera estampillé « ennemi à la cause commune ».

Nos inquisiteurs à la solde de Jacques Marescaux leur font comprendre que la vie deviendra plus rude.


Des procès staliniens avant le procès.

Disséminés dans les plaines, villes et villages, nos questionneurs agressifs cherchent des preuves contre Benoît Gallix en mettant la pression. Tout y passe, ses liens avec la gent féminine, faut-il contacter MeeTo ? Non, RAS…

Les questionnés semblent être récalcitrants au jeu de la délation, pardon, de la diffamation… les ingrats !

Les inquisiteurs changent d’angle d’attaque : Benoît Gallix en croque ? Toujours RAS !

Les poules mouillées ne le sont pas tant que cela ! Les coqs de combat de Marescaux mériteraient de finir à la broche.

On ne fera pas d’allusion sur la parabole de la paille et la poutre. Finalement, oui, on allusionne : à ce jeu, Jacques Marescaux devrait se méfier de l’effet boomerang.



La bagarre ne fait que commencer et Heb’di veille au grain et au poulailler.


Maxime Gruber

Article pour Heb’di du 26 juin 2022. Les « affaires » Marescaux.

  

 Les « affaires » Marescaux. La loi du silence est brisée. On nous écrit…

 Nous avons eu beaucoup de retours suite aux articles du nettoyage par le vide des personnes mettant en péril le « système » Marescaux. Le bâton et la carotte semblent être la recette pour perdurer au-dessus des lois.

 

Parlons de la carotte ! Jacques Marescaux aime la fête, comme Louis XIV, il doit en être l’épicentre. Et, entouré de sa cour, ses courtisans capables de jeter leur dignité aux orties pour plaire à leur maitre. Voici un courrier d’un lecteur ayant son mot à dire au sujet de la fête dont Heb’di avait fait ses choux gras :

"Cher Heb’di. J’ai lu avec gourmandise votre article sur la fête bling-bling qui a réuni notre directeur général, notre président d’université et notre maître, le professeur Marescaux.

Quelle fête en effet !!

Réunis à la Brasserie des Haras pour fêter les 100 ans de la faculté d’odontologie strasbourgeoise, nos amis ont vu les choses en grand.

Le bonheur se lisait sur le visage de nos trois compères ou plutôt devrais-je dire sur le visage du maître et ceux de ses valets.

Et l’on n’est pas dans le symbole !!!

Ce sont bien notre directeur et notre président qui ont joué les valets et serviteurs durant cette soirée tandis que Marescaux jouait le maître de cérémonie.

C’est ça la maresconie !

Notre directeur semblait heureux, regardez-le sur cette photo ! “Une bonne tête de ravi de la crèche” s’est exclamé mon cousin marseillais.

 


Le pauvre homme a bien essayé de quitter sa cellule alsacienne, mais en vain. Il faut dire que ses photos ayant fait le tour de France cela n’a pas vraiment séduit les recruteurs. Mais après tout, personne ne s’est plaint du service, à commencer par Marescaux, de là à lui savonner la planche… Marescaux est homme prudent, il sait qui il perdrait à la tête du CHU, il ne sait pas qui il gagnerait…

Pour le réconforter, il lui a offert un voyage tous frais payés au Rwanda pour aller voir un chantier… celui de l’Ircad local. Notre directeur est sûrement revenu encore plus convaincu de la grandeur de notre maître et surtout des besoins de son portefeuille.

Car la maresconie c’est surtout le pognon !

En effet, l’hôte de notre petite sauterie n’est autre que Marescaux lui -même. Propriétaire de l’Ircad, lui-même propriétaire de 75 % de l’hôtel des Haras et de sa brasserie. Notre homme ne perd pas le nord, à la fin, le pognon doit tomber dans sa poche. Reste à savoir comment nos coquins ont fait payer la soirée à l’université et à l’hôpital. Un petit coup de fil ? Entre businessmen ? Un appel d’offres truquées ?

Cher Heb’di, je vous laisse ici, la prochaine fois, nous nous intéresserons à notre président d’université dont les vœux de prêtrise notamment celui de vivre dans la sobriété semblent bien loin depuis qu’il a rencontré notre maitre. Le voilà d’ailleurs maintenant administrateur de l’Ircad (encore un beau mélange des genres), en prévision sûrement d’une retraite dorée pour bon et loyaux services rendus à notre maître."




  

Votre oncle Hansi

Article pour Heb’di du 23 juin 2022. Benoît Gallix, directeur général de l’IHU de Strasbourg, « liquidé » !

Benoît Gallix, directeur général de l’IHU de Strasbourg, « liquidé » par un « sniper » de Jacques Marescaux, un certain Philippe Richert…

Cela n’a pas traîné, le message est clair. Nul ne peut s’en prendre à Jacques Marescaux, intouchable et non justiciable en terre d’Alsace. Qui se frotte à lui perd son emploi.

Heureusement, Benoit Gallix a demandé au parquet national financier de saisir la justice. Ce sera à Paris et non à Strasbourg.

Well done ! Les « méchants » risquent de trinquer et Heb’di avait prédit dans son dernier l’article : la subite nomination de Philippe Richert comme président de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) ne présageait rien de bon.

L’Alsace, pays du non-dit…

Philippe Richert, qui agrémente son train de vie de différentes fonctions glanées suite à son départ du Grand Est, ne pouvait pas laisser son ami Jacques dans la peine. Promu justement pour flinguer Benoit Gallix, le voilà « Grand Président » de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg. Il devra maitriser l’outrecuidant osant remettre en cause le système de prélèvement opaque instauré par son ami et maître.

La manœuvre est grossière, mais comme personne n’ose bouger, ce sera du gâteau. En Alsace, nous avons un immense élevage de poules mouillées, ce qui fait le bonheur, en autres, de Jacques Marescaux.

Congédier Gallix et continuer comme rien n’était, tel est le crédo. 

Une mise à mort express !

Même l’inquisition fut moins expéditive, un procès où Torquemada aurait été surpris par la rapidité et la manœuvre du départ précipité de Benoit Gallix. Un crime de lèse-majesté où le découvreur du fric-frac sera le puni.

La raison du plus fort étant toujours la meilleure.

Ce jeudi 23 juin, Benoît Gallix a annoncé « prendre acte de la décision du conseil d’administration de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg de le démettre de ses fonctions de directeur général qu’il occupait depuis le 1er janvier 2020. »

Nous imaginons qu'à l’Ircad, les bouchons de champagne ont dû sauter et spécialement dans le bureau de Jacques Marescaux.

Benoît Gallix continue… « les motifs invoqués par Philippe Richert, président du conseil d’administration, ancien ministre chargé des collectivités territoriales, et ancien président de la Région Grand Est, ne sauraient dissimuler le fait qu’il s’agit d’une mesure de représailles directes contre le signalement au parquet national financier (PNF) qu’il a effectué ce lundi 20 juin 2022 , conformément à l’article 40 alinéa 2 du Code de procédure pénale, sur des faits susceptibles de revêtir diverses qualifications pénales ».

La boite de Pandore est enfin ouverte…

Soucis pour les deux pistoléros « Jack Marescaux » et « Phil Richert», le signalement au parquet national financier intervient après « de nombreux signalements en interne, aux membres du CA, aux présidences successives, puis auprès des services de l’État. Ces faits avaient déjà été en partie relevés par l’Inspection générale de l‘Éducation, du sport et de la recherche, dans un rapport d’audit daté d’octobre 2020 ».

 

 


 

Pire encore : le parquet national financier est situé à Paris, ce qui est bien vu de la part de Benoît Gallix. Le flingué emportera ses bourreaux dans sa tombe.

Il revient désormais à la justice de se pencher sur ces faits.

Benoît Gallix se tient « à la disposition de la justice pour que toute la vérité soit faite sur les possibles dérives dont l’IHU a été et continue d’être la victime ».

« Après plus de deux années d’investigations, d’alertes et d’efforts pour assainir la situation financière au sein de l’IHU de Strasbourg, notamment en ce qui concerne ses flux financiers avec l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (« Ircad »), et faute d’une réponse administrative adaptée, il revient désormais à la justice de se pencher sur ces faits, pour mettre un terme à l’hémorragie de financements publics qu’ils sont susceptibles de causer ».

À noter qu’il ne cite à aucun moment, Jacques Marescaux, ancien directeur général de l’IHU et fondateur de l’Ircad (et à ce titre membre du CA de l’IHU), pourtant visé à travers le signalement au PNF.
 
Le meilleur des mondes pour l’Ircad.

Selon l’Ircad, « l’Université de Strasbourg a mis en place une procédure encadrant l’exercice des compétences d’exécution paritaire entre l’IHU et IRCAD. Il a été diligenté des études juridiques et financières par de nombreux conseils, qui ont conclu à la conformité des relations. Il est ainsi étonnant que depuis fin 2020, tenant compte de la transparence appliquée à ces sujets, du nombre d’intervenants et d’interlocuteurs émanant de nombreux services publics, il n’ait pas été conclu à l’existence de faits susceptibles de fonder une transmission sur la base de l’Article 40 du Code de procédure pénale ».

L’Ircad semble jouer le pipeau à la perfection à défaut de ses financements.

La réponse du berger à la bergère : « Faute grave » et dépôt de plainte envers Benoit Gallix. 

Pour l’Ircad, c’est “celui qui dit qui est”. C’est navrant.

« Benoît Gallix, ayant connaissance de la remise en cause potentielle de son mandat pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions, concernant des motifs totalement indépendants de ses dénonciations récentes, de vouloir instrumentaliser la situation pour faire obstacle à sa révocation. Au regard de l’ensemble de ces éléments, l’Ircad se voit contraint de saisir le procureur de la république de Strasbourg d’une plainte pour dénonciation calomnieuse ».

Calomnie à calomnie et demi. 

Dénonciation Calomnieuse ? Bon courage pour l’affirmer quand Paris s’en mêlera ! Le grand déballage va commencer. Prenez vos popcorns et votre abonnement heb’di, le spectacle sera épique.


Maxime Gruber

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