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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
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lundi 1 avril 2024

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine



Lettre à l'attention de monsieur Jean-Philippe KAMMERER, Conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine de la commune de Rouffach.


Monsieur,

Lors de l’Assemblée Générale de la Société d’Histoire qui s’est tenue le 22 mars dernier, des personnes ont souhaité savoir comment il se faisait que le procès intenté contre la ville de Rouffach suite à l’ « affaire du musée » semblait ne pas avancer. Vous avez laissé entendre - en public ! - que la lenteur de la procédure était imputable à l’Avocate de la Société d’Histoire qui tardait à fournir ses conclusions dans le but de faire traîner les choses.

Vous avez pu constater - comme toutes les personnes présentes d’ailleurs - que je n’avais pas un caractère à laisser qui que ce soit affirmer des propos mensongers. Que vous soyez laissé dans l’ignorance du déroulé de la procédure, c’est fort possible. Mais dans ce cas, pour éviter de proférer des inexactitudes, vous auriez avantage à demander à M. le Maire des éclaircissements sur la procédure en cours : il est en possession des conclusions transmises par l’Avocate de la Société d’Histoire.

Pour ma part, et en ma qualité de vice-président de la Société d’Histoire attaché à la seule vérité, je vous donne, avec l’accord des Membres du Bureau les précisions suivantes vérifiables sur pièces :

1) La première audience avait été fixée le 7 décembre 2021. M. le Maire de Rouffach en a été informé par voie d’huissier mais n’a jamais daigné répondre. Au début du procès, l’Avocat de la ville de Rouffach a plaidé l’incompétence de la juridiction saisie par la Société d’Histoire. Il s’est ensuite rétracté. D’où un premier retard dans la procédure qui n’a en aucun cas été imputable à la Société d’Histoire.

2) Une audience devait se tenir le 18 mai 2022. Elle a fait l’objet d’un renvoi pour permettre à l’Avocat de la ville de Rouffach de préparer ses répliques aux arguments avancés par la Société d’Histoire. Une fois de plus, la Société d’Histoire n’a été pour rien dans ce nouveau retard.

3) Au début du procès, la Ville de Rouffach soutenait avec aplomb qu’elle avait créé le musée du Bailliage. Aux dernières nouvelles, cet argument a été abandonné. D’où un nouveau retard.

 

La Ville de Rouffach a donc été seule à l’origine du retard pris par la procédure en cours.


Au demeurant, dans ses conclusions, l’Avocate de la Société d’Histoire souligne que « la Commune de Rouffach a déposé de manière successive des conclusions dont le seul objet consiste à noyer l’affaire sous des considérations relevant de la politique locale (...) pour en déduire en toute mauvaise foi une argumentation juridique sur le fond du dossier. Même si cela ne convient pas à la Commune de Rouffach, il est inévitable d’adresser un acte de dépôt de mandat et un nouvel acte de constitution avec les conclusions lorsqu’un Conseil d’une des parties change de mode d’exercice. (...) Il sera seulement rappelé que par serment, tout avocat est tenu d’exercer ses fonctions avec dignité, indépendance mais également avec délicatesse notamment dans ses relations avec ses Confrères. La question pourra donc être soumise le cas échéant aux Bâtonniers afin de trancher ce point déontologique si la partie adverse maintient cette attitude. En tout état de cause, les règles de procédure ont été scrupuleusement respectées et il n’appartiendra jamais à la Commune de Rouffach de se substituer au législateur et à l’autorité judiciaire pour les dicter et les modifier. (...) »

Le fait que vous ayez affirmé publiquement que le retard pris par la procédure en cours était imputable au fait que l’Avocat de la Société d’Histoire n’avait pas encore transmis ses conclusions aura permis aux Membres de la Société d’Histoire de déduire que les élus du Conseil municipal de Rouffach sont tenus dans l’ignorance de la procédure en cours. En effet, vous ne sembliez pas même savoir qu’une audience venait de se tenir le 15 mars. Cette ignorance aura expliqué votre propension à non seulement diffuser de fausses informations, mais aussi à refuser obstinément de répondre aux questions simplissimes qui vous étaient posées et relevaient du simple droit à l’information.


 
Demeure un autre point que j’ai évoqué lors de notre Assemblée Générale et qu’il faudra nécessairement éclaircir. Il concerne les subventions attribuées au musée : plus de 20 000€ d’investissement et plus de 26 000€ de « fonctionnement » (sic). Étant donné que le document qui émane de la mairie précise que le musée était ouvert de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre et que durant cette période les permanences (pour l’accueil des visiteurs) avaient été assurées par 4 bénévoles de la Société d’Histoire, il est légitime de se demander à quoi font référence les « 26 000€ de fonctionnement » et ce qu’est devenue cette somme pour le moins conséquente.

En espérant que cette mise au point vous aura permis de comprendre que je suis au moins autant que vous soucieux d’agir dans le respect du Droit, je vous invite à demander à M. le Maire, pour votre information et celle des autres Membres du Conseil municipal, une copie des conclusions transmises en temps voulu par l’Avocate de la Société d’Histoire.


Dr Denis CROUAN

Vice-pdt de la SHABR





jeudi 14 mars 2024

Rouffach, la ville aux miracles donnant entre autres, l'invisibilité.

Rouffach, la ville aux miracles donnant entre autres, l'invisibilité.


Premier miracle.
Un récit retrace un miracle survenu durant le règne de Dagobert II, roi des Francs d'Austrasie : Alors qu'il séjournait au château d'Isenbourg en Alsace, le fils du roi ainsi que ses officiers chassaient sur les bords de l'Ill au sein du cloître d'Ebersheim. Un sanglier monstrueux fondit sur eux et désarçonna le prince qui mourut dans sa chute. Saint Arbogast, évêque de Strasbourg, rendit la vie au prince.
Dagobert II, reconnaissant, offre la ville de Rouffach au prince-évêque de Strasbourg. La ville connaît un fort développement, la guerre de Trente Ans arrête brusquement ce dernier. La ville est ravagée par les Suédois. Puis vint l’annexion de l’Alsace par la France, la ville retrouve la prospérité, notamment grâce à son vignoble, resté épargné par les guerres suivantes.

Second miracle.
Les œuvres du musée du Bailliage de Rouffach présentaient les richesses de l’ancienne capitale du Haut-Mundat. Dont les possessions de l’évêque de Strasbourg en Haute-Alsace, ainsi que des villages ayant composé le territoire placé sous l'autorité du bailli seigneurial... Pfuiiiiiit. Ces œuvres ont littéralement disparu corps et bien en un week-end. Cette disparition constatée ce lundi 29 juin 2020 est un miracle ou le rapt d'un esprit démoniaque ? Le tribunal judiciaire de Colmar nous l'indiquera ce 15 mars.

Troisième miracle.
Après le vidage du musée vidé en catimini, Le maire de la ville devient une entité invisible, même pour boire un schlouk.
Voici un mot envoyé aux organisateurs appréciant le riesling « Côte de Rouffach» et les bretzels qui vont avec. La missive signée de la secrétaire du maire, nous indique :
"Monsieur Jean-Pierre Toucas, Maire, vous remercie pour l’invitation au moment de convivialité autour du pot des 20 ans du trail le samedi 16 mars à 18h30. Il vous prie toutefois de bien vouloir l’excuser car il ne pourra pas être présent."

Comme à l'époque du roi Dagobert II, il est prévu de laisser une chaise vide pour que l'esprit du maire puisse l'occuper.

Troisième miracle et demi.
Le bon roi Dagobert II, malgré sa vie intense et bien remplie, comme moine puis roi, ne vécut, selon les sources, que 27 ans.


Maxime Gruber

mardi 20 février 2024

Actualité. Le fric frac de Rouffach ne passe toujours pas !

Le fric frac de Rouffach ne passe toujours pas !
Le procès aura bien lieu au Tribunal judiciaire de Colmar, ce 15 mars.

Quel rififi suite à la disparition des œuvres du Musée de Bailliage de la ville ! Une affaire ayant fait les joies d'un certain journal disparu, dont vous pouvez encore lire toutes les péripéties rouffachoises heureusement archivées.


Le sempiternel maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas a pris l'initiative d'inscrire dans le marbre et l'histoire municipale, sa fonction de ravageur du musée de la ville. Nous sommes les premiers à nous demander la raison. N'aimait-il pas le musée, trouvait-il les œuvres plus en sécurité dans un lieu tenu secret ? Mieux ! A-t-il fait main basse pour faire un musée public tout à sa gloire ? Le Tribunal nous donnera peut-être une piste.

Le plus étonnant est qu'il semble hermétique à l'art et aux monuments historiques. L'état déplorable, pour ne pas dire dangereux pour le commun, du couvent des récollets de Rouffach en est le meilleur des témoignages, des plus tragiques.




Tout doit disparaitre !
Tout avait commencé ce lundi 29 juin 2020, à la suite de la disparition surprise des œuvres du Musée. Alertés, le Président et le Vice-Président de « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach », se doutant qui sont les auteurs, se rendent à la gendarmerie de Rouffach.

Le gendarme adjudant, impressionné et sentant l’affaire délicate, propose de programmer une rencontre comme témoin assermenté avec le maire de Rouffach. La conservatrice du Musée et le président de la SHABR, M. Romain Siry et le vice-président, M. Denis Crouan.

Jean-Pierre Toucas, le maire, avait, bien avant le fric frac, décidé de prendre les choses en main. En 2018, il bombarde l’archiviste de la ville, « Conservatrice du Musée du Bailliage ». Un état de fait imposé à la « SHABR » perdant ainsi tout le contrôle décisionnaire, notamment celui des œuvres du Musée du Bailliage. La conservatrice, Mme Rueff, avait toutes les prérogatives pour désosser le musée et elle va s’y employer. Toutes les œuvres exposées au musée du Bailliage, y compris celles appartenant de droit à la Société d’Histoire, aux communes voisines et aux donateurs, sont estampillées « propriété de la ville de Rouffach » !

Blocage organisé.
Le maire, ne voulant pas trop que la maréchaussée se mêle de cette affaire, accepte une rencontre uniquement sans elle. La méfiance étant de règle, elle n’aura pas lieu. La mairie bloque toute demande de conciliation, pire, le maire de Rouffach devient encore plus acariâtre que d’habitude, mais la « SHABR » ne cède pas et exige son bon droit. Elle demande la restitution et la remise en place des biens appartenant à l’association et aux autres villes. Leurs étiquetages avant leur changement fait par la conservatrice. Enlever la suspicion contre la conservatrice en montrant ses titres et la régularité de sa désignation par le maire. Et bien sûr, respecter l’association en appliquant un réel partenariat. Où sont les œuvres ? Mystère, même si on se doute où elles peuvent être.

La guerre de position.
Nous avons donc un maire extrêmement vexé que sa razzia ne fut pas applaudie, n'est pas Gengis Khan qui veut. Rancunier et mal dans ses baskets, il transforme la mairie en camp retranché. La nouvelle doxa est de faire une tronche méprisante à tous ceux qui pourraient poser des questions. Ordre a été donné de ne pas parler des désagréments de la municipalité. Le maire est devenu invisible.

Comment s'en sortir la tête haute tout en gardant son trésor de guerre.
On rentre dans le juridique tout en essayant de contrer les prétentions de la SHABR. La nouvelle astuce alambiquée est : les murs du musée appartiennent à la commune, tout ce qui se trouve à l'intérieur des locaux lui appartient également ! Il fallait oser, c'est fait !

La drôle de guerre.
Pour brouiller les pistes, la conservatrice est envoyée en première ligne, elle tiendra le front alors que les autres restent calfeutrés à la mairie. Ainsi, elle porte plainte contre le vice-président de la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach » Denis Crouan. La raison invoquée ? Que l’avocat défendant les intérêts de la SHABR ait demandé à voir ses diplômes.
Ambiance des plus déplorables, la conservatrice se fait accompagner par un policier municipal, pour échapper au loup garou et vice président de la SHABR, lors de ses sorties.

Faisant feu de tout bois, La commune de Rouffach estime que le tribunal saisi par la ‘SHABR’ est incompétent en se fondant sur une jurisprudence.

« Les tribunaux judiciaires sont incompétents pour réparer les conséquences dommageables d’une faute engageant la responsabilité d’une personne morale de droit public à l’occasion de la gestion d’un service public administratif ». En conclusion, la commune demande que la ‘SHABR’ soit déboutée de ses prétentions et réclame à l’association une somme globale de 23 000 euros.

Guérilla dans les réseaux sociaux.
Si à Rouffach, la soupe à la grimace est de mise, on règle ses comptes sur les réseaux sociaux. Les scuds volent bas.
Le maire est toujours aux abonnés absents et l'archiviste semble avoir préféré prendre le large.
L'avocat de la Société d'Histoire confirme avoir adressé trois courriers recommandés à la mairie, dont un porté par un huissier. Ils sont restés sans réponse.

Où est le butin ?
Le maire et ses gentlemen déménageurs présumés font front aux curieux demandant où les œuvres sont entreposées. La non-réponse est impressionnante, cette opacité, cette crainte du dialogue montrent l'ambiance délétère imposée. Certains Rouffachois estiment que le maire peut se montrer très persuasif envers ceux ne filant pas droit.

Premières défaites.
Le maire de Rouffach ne soutient plus l'idée que le musée a été créé par la ville de Rouffach, les statuts de la création de l'association existent, l'indiquent et sont intangibles. Un document signé par le maire de l'époque, prouvant bien que le musée a été créé par la ‘SHABR’.

Après avoir réfuté la compétence du Tribunal judiciaire de Colmar, Jean-Pierre Toucas semble plus prudent et ne le dit plus. Serait-il dangereux de contredire un tribunal quand il y a procès ?

Un message de la société d’Histoire et d’Archéologie du Bailliage : rendez-vous au Tribunal.
« Dans le cadre du droit à l’information et du respect dû aux personnes attachées à leur patrimoine. La Société d’Histoire et d’Archéologie du Bailliage de Rouffach précise que l’ « affaire du musée du Bailliage de Rouffach » fera l’objet de l’audience devant le Tribunal de justice ayant lieu le 15 mars prochain. La plainte déposée par la Société d’Histoire est dirigée contre la ville de Rouffach (qu’il ne faut pas confondre avec les habitants) représentée par son Maire en exercice. »

« Par “Bailliage”, on entend les communes qui faisaient autrefois partie du canton de Rouffach : Rouffach, Gundolsheim, Westhalten, Soultzmatt-Wintzfelden, Osenbach, Pfaffenheim, Gueberschwihr et Hattstatt. »


Et, pendant ce temps…
Le 15 mars approche, les acteurs fourbissent leurs armes. Le tragicomique aura sa place. Certains seront enfin en pleine lumière, après avoir été calfeutrés dans leur bureau de la mairie, depuis des mois. Avec un peu de chance, on saura où sont cachées les œuvres et on aura enfin une copie des diplômes de la conservatrice.

Ce dossier, à la suite de ces informations enfin reçues, avancera, soyons optimistes.

En attendant le dénouement, un nouveau projet d'EHPAD fait déjà sensation à Rouffach. Sa construction, loin du centre-ville, interroge les Rouffachois. Certaines voix estiment que le décideur, et on se doute de qui il s'agit, voudrait isoler les anciens. Les faire disparaitre en toute discrétion de la vue des habitants.

Le feuilleton continue. Les archives des articles datant de Heb'di sont ici.

Maxime Gruber






dimanche 18 février 2024

Rouffach, archive du 31.08.2022 : des zombies à Rouffach !!!

Des zombies à Rouffach !!!

Humbles passants rouffachois, si vous voyez deux âmes en peine errer devant la mairie de la commune de Rouffach : pas d’inquiétude…

Ces apparitions restent exceptionnelles et ils n’en veulent pas à votre cerveau. Penauds et dos courbés, elles vous expliqueront tout simplement qu’elles sont les victimes d’une machination.



Le syndrome Lord Elgin ?
Il est terrible de les voir ainsi, ne croyant plus en rien sauf à la méchanceté et le manque de reconnaissance de la population de la commune. Pourtant, ils ont donné de leurs personnes en déménageant en catimini les œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach et à la barbe des membres de la Société d’histoire et d’archéologie (SHBR). Pour sûr, le fric-frac du maire Jean-Pierre Toucas et de son fusible bien entamé, l’archiviste conservatrice Thérèse Rueff a fait des dégâts. Ça chouine. Les membres de la Société d’histoire ont donné la preuve que la majeure partie de ces objets appartient à la Société, et qu’ils restent sa propriété exclusive. « Qu'ils aient été donnés à la Société ou simplement confiés, ou encore qu’ils aient été achetés par la Société elle-même », explique le vice-président, Denis Crouan. Jean-Pierre Toucas, estime de son côté que le musée du Bailliage appartient bien à la Ville de Rouffach, et que celle-ci doit donc avoir la pleine main sur sa gestion. Une razzia ? Une opération Lord Elgin, mal menée ? Un futur « Musée Toucas » avec la salle Thérèse Rueff au fond du couloir ? La prise de guerre n’ayant rien coûté.

Le syndrome, « c’est celui qui dit qui est » !
La Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach a donc porté plainte et assigné la commune de Rouffach au Tribunal Judiciaire de Colmar. La mairie ayant rejeté la tentative de règlement amiable de ce litige initié par la gendarmerie de Rouffach. Et refusant même d’indiquer le lieu où les biens sont entreposés, de sorte que l’Association ignore toujours les conditions de stockage. Mieux : le transfert des objets dans un lieu tenu secret n’a suscité aucun procès-verbal. Une razzia ? C’est bien confirmé. Ne voulant pas répondre aux questions légitimes de l’association et de ses administrés, le maire pense avoir trouvé une porte de sortie et un exutoire : le vice-président de la ‘SHACR’. Pourquoi ? Parce que le vice-président s’horripile de voir tant de trésors immobiliers – dont le couvent des Récollet de Rouffach du XIIIe siècle – laissés à l’abandon. Le vice-président a utilisé les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur cette situation, ce qui semble fortement déplaire à Jean-Pierre Toucas. Une guéguerre insidieuse où tous les coups sont permis, le maire essaye d’expliquer que certaines œuvres sont la propriété de la commune, secret de Polichinelle. Et que Jean-Pierre Toucas est dans toutes les machinations contre lui. Une preuve ? L’archiviste conservatrice, Thérèse Rueff a porté plainte contre le vice-président de la ‘SHACR’… On peut légitiment se poser la question si ce n’est pas sous l’injonction du maire. Drôle de défense où l’on parle de tout sans indiquer où sont cachées les œuvres. Une défense usant d’un contre-feu ? Bien sûr ! L’art de nous prendre de nigauds avec un QI à deux chiffres.

Le syndrome Charles Pasqua.
Visiblement, Jean-Pierre Toucas a lu l’œuvre de feu Charles, l’ancien Premier ministre de l’Intérieur. Faire une multitude de petites affaires dans l’affaire, faire durer le plaisir, et ainsi retarder le jugement à la Saint Glinglin. On y mêle aussi le chef de l’opposition, devenu député, ce qui donna la jaunisse au maire de Rouffach. On parle de tout et de son contraire. On exige réparation, bien sûr, financière.  Procès bâillon en cas d’échec des plaignants ? Par conséquent, on y est. Tout est fait pour passer sous silence l’unique raison du procès intenté par la Société d’Histoire du Bailliage de Rouffach (SHBR) contre la Ville de Rouffach. On se focalise que sur des faits n’ayant aucun rapport avec la procédure en cours. Pour en finir, l’avocat du maire demande que la SHBR soit condamnée « pour procédure abusive et vexatoire ». Selon Jean-Pierre Toucas, il vaut mieux tourner la tête quand on voit des personnes pillant un musée.



Le syndrome fashion.
Le maire mal dans ses baskets ? Peut-être ! Mais quelles baskets ! Jacques Marescaux n’a qu’à bien se tenir. Une compétition dans l’art de bien s’habiller avec le célébrissime médecin adepte de ces mêmes chaussures de sport ? Jean-Pierre ne se permet aucun interdit sur le choix des couleurs de ses vêtements et sur l’harmonie de l’ensemble. Nous sommes dans l’expérimental, délaissant ses obligations, on le voit peu, mais quand on le voit, c’est de loin. On dit qu’il dédaigne Rouffach pour des contrées plus accueillantes, pire, certains osent parler du démon du midi. La conclusion d’une vie politique s’éternisant vers… la fin ?

Maxime Gruber

Rouffach, archive du 06.06.2022 : Rouffach, ambiance pesante avant le procès du maire.

Rouffach, ambiance pesante avant le procès du maire.

La guerre de position continue, la municipalité est en mode défensif, le maire Jean-Pierre Toucas traîne sa peine, quand on a la chance de l’apercevoir.

L’affaire de la fermeture du musée du Bailliage de Rouffach reprend des couleurs !
Les avocats des parties adverses ont eu l’occasion d’échanger leurs arguments pour défendre leurs clients respectifs. Pour la Société d’Histoire de Rouffach qui a pu obtenir des renseignements après bien des démarches laborieuses, même sinueuses, les choses sont désormais plus claires.

Deux personnes mises en cause.
Deux personnes sont mises en cause : la première est le maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas se prenant pour Lord Elgin, le pilleur du Parthénon. Notre premier magistrat de la ville, suivant l’exemple évoqué, fit main basse en catimini et au mépris des règles élémentaires du Droit, en donnant l’ordre de vider le musée, essentiellement constitué d’œuvres données ou prêtées à la Société d’Histoire. Où sont-elles ? On ne le sait pas. La seconde personne mise en cause est l’archiviste de la ville, Thérèse Rueff. Elle a exécuté cette mission des plus troubles sans même prendre le soin de dresser la liste des objets de valeur qu’elle a entreposés, on ne sait où. Et, dans des conditions qui, jusqu’à preuve du contraire, n’offrent aucune garantie de sécurité. L’affaire dépasse Rouffach. Le maire de Soultzmatt a écrit à Jean-Pierre Toucas pour récupérer les biens prêtés par sa commune au musée de Rouffach n’obtiendra aucune réponse à ce sujet : circulez, il n’y a rien à voir !

Une OPA des plus tranquilles.
Il existe un relevé (descriptif et photos) des œuvres autrefois exposées au musée, établi par l’archiviste. Mais, curieusement, sur chaque page de ce relevé, les objets décrits sont qualifiés de « propriété de la ville »… même quand ils ont été acquis par achats ou dons par la Société d’Histoire !



Incompétence ou préméditation ?
On peut légitimement se poser la question, comment la ville de Rouffach peut-elle s’approprier des biens qui ne lui appartiennent pas ? La réponse à cette question sera peut-être obtenue grâce à une expertise judiciaire.

Même le nom du créateur du musée est chapardé.
Autre point qui mérite d’être relevé : depuis le début de l’ « affaire », le maire Jean-Pierre Toucas soutenait mordicus que le musée du Bailliage avait été créé par la ville de Rouffach. Affirmation qui lui permettait de clamer haut et fort que la ville avait tous les droits sur le musée. Malheureusement pour le maire, preuve a été faite que le musée a été créé par la Société d’Histoire sur la base d’un projet figurant sur ses premiers statuts de 1948. L’affirmation du premier magistrat de la ville a donc fait long feu.

De l’argent pour quoi faire ? Où est-il ?
Enfin, en jetant un œil sur les comptes-rendus des conseils municipaux, on apprend qu’en 2018, la Ville de Rouffach a dépensé 47 155,79 € pour le musée, dont 26 289,90 € rien que pour son « fonctionnement ». Il ne semble pas inutile de rappeler que le musée n’a toujours « fonctionné » qu’avec des bénévoles. Ces derniers, ne parvenant pas à obtenir la copie d’une « note de synthèse » qui, paraît-il, existait, se demandent aujourd’hui encore à qui et dans quel but a été versée cette somme.

Le procès aura lieu dans quelques jours…
Le patrimoine local étant un bien commun qui mérite d’être valorisé et présenté comme l’avaient souhaité les fondateurs de la Société d’Histoire, attachée à la mémoire de Rouffach et des communes voisines. Il va de soi qu’une action en justice a été intentée à l’encontre de la ville de Rouffach représentée par son maire en exercice. C’est une nouvelle fois l’argent des contribuables qui servira à couvrir tous les frais de justice.

Maxime Gruber

vendredi 16 février 2024

Rouffach, archive du 22.12.2021 : Rouffach, peur sur la ville !!!

 Rouffach, peur sur la ville !!!

Lors de ses sorties, la conservatrice du Musée du Bailliage se fait accompagner par un policier municipal. En effet, il y aurait de fortes tensions entre les amis du maire qui ont participé au pillage des collections du musée local : le musée du bailliage… Les tribunaux ont déjà agi…
 
Heb’di avait précisé dans ses articles précédents que la guerre aurait lieu entre le premier magistrat Jean-Pierre Toucas impliqué dans la disparition des œuvres et la Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach.
Les plus belles pièces de l’association étaient exposées et mises en valeur dans un beau bâtiment appartenant à la mairie, avant de disparaître.

Assiégé dans sa mairie, Toucas utilise des contre-mesures.
Premier épisode juridique tragicomique, le maire de Roufach applique à la lettre “le théorème de Pasqua”, un classique des scandales politiques consistant à rendre illisible un dossier en créant des affaires dans les affaires : “Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.”

La Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach assigne la commune de Rouffach au Tribunal Judiciaire de Colmar.
Ce 7 décembre au Tribunal judiciaire de Colmar. L'association précise que, selon ses statuts : “les objets présentés au musée du Bailliage de Rouffach sont la propriété de la Ville de Rouffach dès lors qu’ils ne proviennent pas de dons faits expressément à la Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach ou qu’ils ne sont pas prêtés temporairement au Musée par un particulier”.
De son côté, le maire, n’aimant pas les choses complexes, part du principe que : les murs du musée appartiennent à la commune, tout ce qui se trouve l’intérieur des locaux lui appartient également.



Le musée mis à sac !
Le 29 juin 2020, des bénévoles de l’association ont découvert avec stupéfaction que le musée a été vidé de ses œuvres en catimini, une action menée sans concertation par la Commune et Madame Rueff, « conservatrice » imposée par la Commune à la ‘SHACR’. La Société d’Histoire et d’archéologie du bailliage de Rouffach a porté plainte pour vol à la Gendarmerie de Rouffach tout en indiquant qu’elle n’était pas opposée à trouver une solution amiable.

La Mairie refuse toute conciliation.
 En août 2020, la Commune de Rouffach a décidé de rejeter la tentative de règlement amiable de ce litige initiée par la gendarmerie de Rouffach. Refusant même d’indiquer le lieu où les biens sont entreposés, de sorte que l’Association ignore toujours les conditions de stockages… Mieux : le transfert des objets dans un lieu tenu secret n’a suscité aucun procès-verbal.

La SHACR demande réparation.
Et, que le tribunal constate que son maire en exercice est l’auteur d’une voie de fait par extinction du droit de propriété à l’encontre de Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach. Elle demande à la Commune de Rouffach, sous astreinte, de restituer les biens escamotés du musée et que soit fixée une astreinte financière par jour de retard. De plus de condamner la Commune de Rouffach à dédommager la SHACR pour le préjudice financier et d’image subie.

L’étrange conclusion de l’avocat de la commune de Rouffach.
Comme on devait s’y attendre, la réaction du maire est surréaliste : il essaie de noyer le poisson en ne répondant à aucune des interrogations de la ‘SHACR’. La première étant de savoir où sont stockées les collections et dans quelles conditions. La seconde étant d’indiquer, vu la défiance actuelle, quels sont la formation et les diplômes de la conservatrice. Ces révélations seraient salutaires et arrêteraient d’elles-mêmes ce cauchemar pour tous les impliqués.

L’exutoire du maire.
Pour évacuer le fond du problème et ne rien dire ni sur le lieu inconnu du stockage des œuvres ni sur les diplômes non révélés de la conservatrice, le maire essaie de détourner l’attention vers un exutoire, son exutoire préféré : le vice-président de la ‘SHACR’. Pourquoi ? Parce que le vice-président s’horripile de voir tant de trésors immobiliers – dont le couvent des Récollets de Rouffach du XIIIe siècle – laissés à l’abandon. Le vice-président a utilisé les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur cette situation, ce qui semble fortement déplaire à Jean-Pierre Toucas l'indiquant dans la conclusion de son avocat. Un culte de la personnalité à préserver ? La stratégie employée par Jean-Pierre Toucas est-elle un moyen visant à se dédouaner du rapt des œuvres ? Il paraîtrait. Une atteinte à la liberté d’expression ? Certainement.

Le fusible du maire porte plainte.
 Il semblerait que la conservatrice impliquée dans ce fric-frac, ait les nerfs à vifs. Aussi a-t-elle porté plainte contre le vice-président de la ‘SHACR’ du fait que l’avocat défendant les intérêts de la ‘SHACR’ a demandé à voir ses diplômes. A-t-elle agi sous l’injonction du maire ? La question reste posée. Après moult arrêts de maladie, elle va au travail accompagnée d’un policier municipal ! Généreux Rouffach… Demander à voir des diplômes parait être la pire des tortures à Rouffach.

La commune de Rouffach estime que le tribunal saisi par la ‘SHACR’ est incompétent en se basant sur une jurisprudence
Les tribunaux judiciaires ne sont pas compétents pour la réparation des conséquences dommageables d’une faute engageant la responsabilité d’une personne morale de droit public à l’occasion de la gestion d’un service public administratif. Circulez, il n’y a rien à voir.

Le maire demande à son tour des condamnations et de l’argent à l’association plaignante à un tribunal dont il ne veut pas.
Paradoxal ? Non pas réellement, c’est un moyen de calmer les ardeurs de la ‘SHACR’. La commune, tout en se déclarant incompétente au profit de la juridiction administrative, demande que la ‘SHACR’ soit déboutée de ses prétentions et réclame à l’association une somme globale 23.000 euros. Qui disait que l’escamotage ne payait pas ? Le Tribunal jugera.

“ Vivement les délibérés ! On saura peut-être où sont stockées les œuvres et le parcours universitaire de la conservatrice. 

Mais, nous ne leurrons pas. Le maire cherche visiblement à gagner du temps en plaidant l’incompétence de la cour saisie et ensuite en se dédouanant sur des sujets hors de propos. C’est plus fort que lui. La guerre des tranchées a commencé !

Maxime Gruber

Séduction et fourberie : la nouvelle ligne de défense du maire de Rouffach.

Impliqué dans le cambriolage des œuvres du Musée du Bailliage, le maire Jean-Pierre Toucas prend des initiatives dont il n’a aucune prérogative.

Si sa surestimation de soi-même, son orgueil démesuré sont toujours intacts, il semblerait que le doute s’immisce sur ses réelles capacités à régir la ville. Chez lui et son entourage.
Le feuilleton tragicomique continue et fait la joie de toute l’Alsace.

La mairie, transformée en camp retranché suite à l’affaire de la disparition des œuvres du musée, est devenue un lieu empli de tabous. Ordre a été donné de ne pas parler des désagréments juridiques de la municipalité au sujet du vol des œuvres. Le maire est devenu invisible, la première adjointe est sur le front.
Atmosphère de fin de règne. Avant un éventuel procès, Jean-Pierre Toucas cherche une échappatoire, tous les coups sont permis.



Un bulletin municipal de 52 pages ! Record battu !
Pour ne plus être dans la défensive envers la Société d’Histoire de Rouffach et les communes voisines ayant perdu des œuvres prêtées au musée, on essaie d’abord la propagande par le bulletin municipal de la ville de Rouffach. Un bulletin ? Non, un pavé de 52 pages ! Un record ! Strasbourg avec ses 36 pages fait pâle figure. Au moins le contribuable de Rouffach voit où passe son argent.

Une mise en page attrayante aux couleurs vives avec le sempiternel éditorial du maire avec sa photo avenante et rajeunie. Le meilleur des mondes et on va le prouver.
Les râleurs disant que le maire n’aime pas la culture et les vieilles pierres vont en prendre pour leur grade ! Ils veulent de l’art et de la pierre ? En voilà !



On commence par le circuit historique de la ville : un plan de celle-ci agrémenté de sites remarquables numérotés. Rouffach a visiblement un beau patrimoine, la crise du musée semble avoir réveillé le côté artistique du maire. Les mauvaises langues disent qu’il vaut mieux se munir de l’application Google Map pour suivre le parcours sans se perdre.
Et, on continue avec une chasse au trésor dans 17 lieux emblématiques de la ville. En voilà du culturel et pas qu’un peu !

Et, ce n’est pas fini ! Nous avons un très long article sur le chantier de l’Église Notre-Dame. Le responsable du chantier nous montre l’avancement du chantier et les découvertes suite aux restaurations. Les menuisiers montrent aussi leurs travaux de rénovation, des portes et des panneaux.
Suit un article sur l’art statuaire de l’église n’ayant pas résisté à la Révolution française.
En tout : 17 pages ! De quoi se refaire une santé artistique après le fric frac du Musée du Bailliage.

 





Toutefois, nous avons deux grandes oubliées, d’abord l'église Sainte-Catherine dans un délabrement catastrophique. Elle faisait partie de l'ancien couvent des frères mineurs récollets de Rouffach. Jean-Pierre Toucas veut bien être un grand mécène, mais il ne faut pas abuser, elle peut s’écrouler. Il ne doit pas aimer le mobilier baroque de cette église franciscaine du XIIIe siècle, du moins ce qu’il en reste. Vu sa vétusté, l'église n'est plus accessible au public depuis plusieurs années.
Une autre oubliée : il est étonnant de ne voir aucune implication de la conservatrice de la ville de Rouffach dans cette revue où l’on parle beaucoup du patrimoine. Depuis l’affaire du musée, elle semble avoir disparu.

Un bulletin aussi jalonné de nombreux articles à la gloire de ses commerçants souvent ingrats envers le maire et se raréfiant… Comme c’est bizarre. Un besoin de plaire à tout prix, une ambiance de fin de règne.

Le Bulletin donne l’adresse du musée qui n’existe plus depuis plus d’un an !
On fait comme si rien ne s’était passé, pas un mot pour le Musée du Bailliage. Pourtant dans les infos pratiques du bulletin, le musée du Bailliage est indiqué avec l’adresse. Visiter un musée vide, un nouveau concept du maire de Rouffach. Les touristes apprécieront de se retrouver devant une porte close.

Après avoir incité la conservatrice de la ville à porter plainte contre un membre de l’association du musée, la bataille parait se déplacer vers les offices du tourisme de Rouffach et d’Eguisheim.
Comme président de la Comcom du pays de Rouffach, Jean Pierre Toucas a fait une tentative de véto contre la diffusion des documents et livres de la Société d’Histoire de Rouffach aux offices de tourisme. De bonne guerre ? Certainement pas.
L’Office de Tourisme du Pays d'Eguisheim et de Rouffach a comme président Claude Centlivre, maire d'Eguisheim. Il est aussi premier vice-président de la Comcom. Jean Toucas dépasse donc ses prérogatives et interfère dans un domaine qui n’est pas le sien.

En attendant de nouvelles péripéties, le feuilleton continue et pour longtemps.


Maxime Gruber

Rouffach, archive du 12.06.2021 : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

 Rouffach : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

Le théorème de Pasqua est devenu un classique des scandales politiques, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier. « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

 Cette citation est très actuelle dans les rebondissements du vol des œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach par des picoreurs aux ordres du maire. Ce dernier, retranché dans son bureau de l’hôtel de ville transformé en citadelle, a instauré un gel global de l’information. Une drôle de guerre ou la Société d’histoire de Rouffach, spoliée, observe une municipalité gênée dans les entournures.
Le maire n’ayant pas répondu aux injonctions de restitution des œuvres envoyée par l’avocat de la Société d’histoire de Rouffach, doit trouver une solution pour sortir la tête haute de l’ornière… Il applique donc la technique Pasqua !


L’archiviste de la municipalité servant jusqu’à présent de fusible porte plainte contre un membre du Bureau de la Société d’histoire de Rouffach ! Cette fois, la nouvelle relayée par la ville s’est vite propagée.
L’archiviste estime avoir été harcelée et diffamée sur les sites sociaux alors que son nom n’apparaît nulle part. Et pour cause : personne n’est capable de dire qui a vidé le musée et pour quelles raisons, il a été fermé. À qui profite cette affaire dans l’affaire ? Au maire Jean-Pierre Toucas forcément : il n’hésite pas à envoyer au charbon ses subalternes pour noyer le poisson en espérant que l’on oublie la disparition des œuvres du musée. Même s’il semble bien connaître la carrière et les œuvres de Charles Pasqua, le premier magistrat de la ville n’en sort pas grandi. L’affaire de la disparition des œuvres de la société d’histoire est désormais entre les mains de la justice.

Maxime Gruber   

Rouffach, archive du 05.05.2021 : La guerre de Rouffach aura lieu !

La guerre de Rouffach aura lieu !

Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach « cambrioleur » du Musée du Bailliage ne veut pas rendre les œuvres chapardées… Pire, il transforme la mairie en camp retranché en attendant que la justice s’en mêle.

 La Société d’Histoire et d’archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR), spoliée, demande par le biais de son avocat la restitution des œuvres. Et, de justifier le statut de la conservatrice de la ville de Rouffach, partie prenante dans l’affaire. Malheur à qui évoque la disparition des œuvres. Durant les séances du conseil municipal, il est « interdit » d’évoquer le casse du musée. La mairie n’est pas en reste : le blackout est total.


Complètement dépassé par la tournure des évènements, Jean-Pierre Toucas peine toujours à comprendre que voler : c’est mal et même pour un maire. La conservatrice de la ville a comme disparu de la circulation, on ignore ce qu’elle est devenue. Exfiltrée par le maire ? Tombée dans une oubliette ? Ambiance délétère, les rumeurs vont bon train ! On dit qu’il veut créer une association appelée « Histoire et patrimoine » et, probablement, « son » musée avec ce qu’il aura « emprunté » à la Société d’Histoire.

Un moyen de se dédouaner ? Certainement ! L’avocat de la SHACR n’ayant pas reçu de réponse de Jean-Pierre Toucas n’a plus d’autre choix que de lancer une procédure devant le tribunal judiciaire. Le maire sera donc mis en accusation… Cela finira au tribunal. 

Maxime Gruber  

Rouffach, archive du 24.03.2021 : Fort Chabrol à Rouffach !

Fort Chabrol à Rouffach !

Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach, tient fermement son hôtel de ville transformé en bunker. On ne le voit plus, il prépare ses troupes à l’inévitable…

Les trop nombreuses années passées à la tête de la ville lui ont altéré la réalité. Il se croyait intouchable par son statut, faire n’importe quoi importait peu pour lui et sa fonction. Aurait-il a enfin compris qu’il est allé trop loin ? Heb’di a fait plusieurs articles au sujet du fameux cambriolage des œuvres de la Société d’histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR). En effet, le 29 juin 2020, des bénévoles de SHACR ont découvert que le musée a été vidé de ses œuvres. Celles-ci appartenaient au musée également à d’autres villes que Rouffach. De surprise en surprise, nous apprenons que « le vol » a été mené sans concertation à l’initiative de la commune et de la conservatrice proclamée par le maire. Depuis, Jean-Pierre Toucas refuse toute concertation, même celle demandée par la gendarmerie.



Visiblement, le premier magistrat de la ville ne pensait pas que son coup de force lui reviendrait comme un boomerang. Les maires des communes lésées montrent à leur tour leur mécontentement et la Société d’Histoire et d’archéologie a fait appel à un avocat. Sidéré et furieux de ces réactions qu’il croyait impossibles, Jean-Pierre Toucas se claquemure désormais dans son bureau. Des ordres sont donnés : on ne bouge plus et surtout, on ne dit rien. Il passe ses nerfs sur ses proches de la mairie, nous voyons des favoris qui ne le sont plus et des anciens le redevenir. Une atmosphère de fin de règne maussade et recroquevillée. Il sait qu'il a commis l’irréparable et s’attendait à une réaction de l’avocat de la SHACR. Ce 28 février, une lettre recommandée de l’avocat de la Société d’Histoire et d’archéologie demande au maire la restitution des œuvres et lui demande de justifier le statut de conservatrice de son employée, diplômes à l’appui.

En cas de non-réponse dans les 30 jours, une procédure civile et pénale sera engagée…

Pour l’instant, Jean-Pierre Toucas et ses proches à la mairie restent mutiques, il ne reste plus que quelques jours pour réagir… Le fera-t-il ? Donnera-t-il une réponse pour un apaisement, ce qui aura pour lui un air de défaite ? Reconnaître ses erreurs n’est pas un tort. Pourra-t-il contrôler son comportement de bretteur ? On le saura rapidement. Beaucoup parient sur une fin de non-recevoir. Si c’est le cas, la mairie semblant en état de siège, devra certainement faire le dos rond en attendant que le combat se déplace dans les tribunaux. Nous ne sommes pas à la fin du feuilleton, c’est évident, faisons confiance à Jean-Pierre Toucas pour faire durer l'affaire. La partie adverse propose une reprise paisible des relations. Ce serait bénéfique pour le rayonnement et la réputation de la commune. Le maire prendra-t-il la balle au bon pour sortir de la crise qu’il a lui-même provoquée ?

Maxime Gruber

Rouffach, archive du 21.02.202 : L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville.

L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville pour aider le clientélisme et son électorat

On pourrait croire, vu le comportement des plus rudes du maire Jean-Pierre Toucas que sa ville est tenue au cordeau et que les habitants marchent au pas de l’oie. Mais absolument pas !

Il peut être une crème, un certain laisser-aller règne dans les rues de la ville. On laisse faire la gestion du stationnement à la bonne volonté des conducteurs. Depuis plus d’une vingtaine d’années, les belles zones bleues aménagées sont laissées à la loi du plus fort : celui qui trouve une place de stationnement. Le paradis des voitures ventouses laissées là pendant plusieurs jours sans bouger. Zone bleue, je vous disais… La police municipale a des ordres, ne pas ennuyer le quidam, si on l’agace, il pourrait se mettre à voter contre le maire. Ainsi, les policiers passent leur chemin en regardant ailleurs, comme les conseillers municipaux. Surtout, ne pas faire de vagues. Les conducteurs ont pris leurs aises, un sur quatre seulement a la gentillesse de déposer son disque de stationnement derrière le pare-brise. Pourtant, le site Internet de la mairie est catégorique ! « Le stationnement en zone bleue est limité à 1 h 30 du lundi au samedi de 8 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h (hors jours fériés). Pour stationner son véhicule dans ces horaires, chaque conducteur doit placer un disque européen de stationnement derrière le pare-brise et y faire figurer son heure d’arrivée. »
Quand les commerçants en ont assez des plaintes des clients indiquant qu’il est impossible de se garer au centre-ville, ils osent faire la remarque à la mairie. On voit débouler les policiers qui laisseront un tract d’avertissements accrochés à l’essuie-glace des vilains contrevenants. On prétend que si un policier fait trop de zèle, le conducteur indélicat file chez le maire qui fera sauter l’amende. Légende urbaine ? Espérons-le !

Puis vint le scandale, un tract a été accroché à la vitrine d’un commerce : « Chers clients, nous sommes désolés du fait que vous ne pouvez stationner dans cette rue qui est en zone bleue. Nous constatons que des voitures stationnent des jours entiers régulièrement à la même place et très souvent sans disques. Nous avons fréquemment alerté, M. le Maire et la police municipale. Rien ne change depuis des mois, des années. Si c’est cela, soutenir le commerce local !!! Vous me direz, ils n’ont qu’à faire leurs courses à pied, je vous réponds, nos clients n’habitent pas tous à Rouffach et parfois, ils ont des colis à charger. »

Comme à son habitude, le maire ne vit pas les désagréments occasionnés par les stationnements sauvages, mais seulement l’affiche qui lui posait un problème, plus d’affiches, plus de problèmes !
Ainsi, il dépêcha la police municipale pour la faire enlever, mais aux dernières nouvelles, elle est toujours là, scotchée contre la vitre.
Cela commence à se réveiller à Rouffach…




Maxime Gruber

Rouffach, archive du 21.01.2021 : Arsène Lupin à Rouffach, l’affaire du Musée.

Arsène Lupin à Rouffach, l’affaire du Musée.

Le lundi 29 juin 2020, les bénévoles de la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach » (SHACR) devant assurer l’après-midi une permanence découvrent le Musée du Bailliage vidé de ses œuvres. Nous imaginons leur choc en voyant les vitrines vides et fermées, les clés ayant disparu. Les « montes-en l’air » ont agi avec brio et célérité pendant le week-end.

L’affaire fait le tour de la ville et l’on devine de suite qui est le responsable… Pour comprendre, revenons en 1948, le 24 janvier est créé la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach» (SHACR). Les statuts de cette association, enregistrés au Tribunal cantonal de Rouffach, précisent en leur article 14 que « tous les objets faisant partie du Musée régional de Rouffach seront la propriété de l’association, à l’exception cependant des objets et collections confiés au musée à titre de dépôt (NDLR : souvent par des particuliers. »

Au cours des années, le musée, fidèle à sa vocation et à ce qui a été établi par ses fondateurs, s’enrichit d’œuvres qui sont soit données, soit simplement prêtées à la SHACR. Ces œuvres arrivent tant de Rouffach que des communes constituant alors le canton avant son redécoupage de 2014 : Gundolsheim, Soultzmatt-Wintzfelden, Westhalten, Osenbach, Pfaffenheim, Gueberschwihr, Hattstatt.

Tout allait dans le meilleur des mondes, jusqu’au moment où le maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas, décida de prendre les choses en main. En 2018, il bombarde l’archiviste de la ville, « Conservatrice du Musée du Bailliage ». Un état de fait imposé à la SHACR qui perd tout le contrôle décisionnaire, notamment celui des œuvres du Musée du Bailliage. La conservatrice a ainsi toutes les prérogatives pour désosser le musée et elle va s’y employer. Toutes les œuvres exposées au musée du Bailliage, y compris celles appartenant de droit à la Société d’Histoire, aux communes voisines et aux donateurs, sont estampillées « propriété de la ville de Rouffach » !

Des œuvres participant à la démarche pédagogique du Musée disparaissent ainsi que toutes les explications. Le fruit d’un long travail des membres de la SHACR. Les clés du Musée et des vitrines appartenant en grande majorité à la Société d’Histoire disparaissent à leur tour. Pour marquer encore plus le nouveau territoire du maire, le « Musée du Bailliage de Rouffach » devient le « Musée de la ville de Rouffach ». Tant pis pour les œuvres d'autres villes pourtant propriétaires.


Solde d’été, tout doit disparaître !

Puis vint l’apothéose de ce lundi 29 juin 2020, la disparition surprise de toutes les œuvres du Musée. Alertés, le Président et le Vice-Président de la Société d’Histoire, se doutant qui en étaient les auteurs, se rendent à la gendarmerie de Rouffach. Le gendarme adjudant, impressionné et sentant l’affaire délicate, propose de programmer une rencontre comme témoin assermenté avec le maire de Rouffach, la conservatrice du Musée et le président de la SHACR, M. Romain Siry et le vice-président, M. Denis Crouan. Le maire, ne voulant pas trop que la maréchaussée se mêle de cette affaire, accepte une rencontre uniquement sans elle. De ce fait, la méfiance étant de règle, elle n’aura pas lieu. La mairie bloque toute demande de conciliation, pire, le maire de Rouffach devient encore plus acariâtre que d’habitude, mais la « SCHAR » ne cède pas et exige son bon droit. Elle demande la restitution et la remise en place des biens appartenant à l’association et aux autres villes. Leurs étiquetages avant leur changement fait par Mme Rueff. Enlever la suspicion contre la conservatrice en montrant ses titres et la régularité de sa désignation par le maire. Et bien sûr, respecter l’association en appliquant un réel partenariat.

Mais à quoi joue le maire de Rouffach ?

Trente-et-une années comme maire, c’est un exploit, mais également une grande solitude à vouloir évincer toutes les personnes compétentes pouvant être un danger potentiel. Le patrimoine et le culturel semblent l’ennuyer quand on voit l’état sinistré de l’église des Récollets, c’est patent, et surtout une faute. Un chef-d'œuvre en perdition, malgré la possible aide de Stéphane Bern refusée par le maire. Le maire a parfaitement le droit de préférer la politique politicienne : faire de la stratégie, des alliances avec les villes et les villages voisins. L'inconvénient est que cela prend du temps. S’occuper de sa ville en créant des actions pérennes serait aussi un plus. Cela fonctionne ailleurs, Rouffach a tout pour devenir une ville exemplaire, aux nombreuses activités et avec un patrimoine exceptionnel, comme le fait si bien Eguisheim. Évidemment, l’opposition municipale est « vent debout » pour redorer l’attractivité de la ville et remettre son patrimoine au goût du jour. Ce patrimoine mis en avant par l’opposition, le maire de Rouffach n’en veut pas, le laisse mourir et préfère l’escamoter que de le laisser à d’autres. Nous avons des questions : ayant vainement essayé de contacter le maire, il est en vacances, n'ayant pas pu avoir des éclaircissements de la mairie et de la conservatrice, il est légitime de se poser quelques questions ! Qui était présent pendant l’enlèvement ? Pourquoi a-t-on vidé les œuvres du Musée ? Dans quel état sont-elles ? Où sont-elles entreposées ? Que veut en faire le maire ?


Maxime Gruber

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