Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

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mercredi 5 juin 2024

Divorce ICANS - CHRU.

 

Divorce ICANS - CHRU. 
Mais, que se passe-t-il donc au centre de lutte contre le cancer de Strasbourg ?

 
La rumeur qui circule depuis la fin de la semaine dernière se fait de plus en plus insistante. De plus en plus de professionnels s’interrogent. Toutefois, aucune information officielle n’est une fois de plus donnée aux malades, citoyens, professionnels et élus d’Alsace. C’est encore Paris, ici le cabinet de la ministre de la Santé, qui décide. Les provinciaux mettront le genou à terre. Notre Constitution stipule quand même dans son préambule que « la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration «.

 



La fin d’un projet exceptionnel pour coordonner la prise en charge des malades du cancer en Alsace

L’ARS Alsace avait fait sien en 2011, le projet de création d’une « maison du cancer » : l’institut régional du cancer. Coordonnant les différents acteurs spécialisés dans la prise en charge de cette terrible maladie. À commencer les Hôpitaux universitaires de Strasbourg et le Centre régional de lutte contre le cancer Paul Strauss (CRLCC). En veillant à associer au projet tous les hôpitaux de proximité, les partenaires libéraux et surtout l’ensemble des acteurs de la recherche clinique. Avec un objectif : soigner mieux et vite les malades. La traduction de ce projet a été la construction pour près de 150 millions d’euros d’un bâtiment neuf à Hautepierre, voisin immédiat du CHRU.

Dès 2017, le directeur général de l’ARS Grand Est met à mal ce projet trop novateur, mal vu par les acteurs nationaux de la cancérologie qui veulent garder la main sur le CRLCC. Un nouveau directeur général fut alors aussi imposé. Candidat surprise, soutenu que par le DG de l’Agence Nationale de la Santé (ARS) du Grand Est. Il fit dès sa prise de fonction la une du Canard enchaîné, compte tenu de la rémunération particulièrement généreuse qui lui a été accordée en plus pour venir en Alsace : « un argent de malade ».

Depuis, rien n’est fait concrètement pour porter le projet initial, malgré deux missions de l’inspection générale des affaires sociales. La dernière remonte à 2023. Ni l’agence de santé à Nancy, ni le directeur général de l’institut veulent d’un projet novateur comme prévu initialement. Ils n’en font qu’à leur tête. Et, les acteurs locaux, conseils de surveillance, médecins spécialistes, soignants, syndicats, élus et représentants des malades alsaciens laissent étonnamment faire.

Une décision du cabinet qui risque de mettre très gravement en péril l’avenir même du centre de lutte contre le cancer de Strasbourg ?

L’instance de gouvernance crée pour piloter cette collaboration entre les HUS et le CRLCC, un groupement de coopération sanitaire, aurait été arrêté par le cabinet de la ministre de la Santé vendredi dernier. Fait « de la princesse » cette fois, qui mettrait ainsi fin au projet unique de collaboration, qui au quotidien imbrique pourtant totalement le fonctionnement des services. En prenant en charge les patients sur le site de Hautepierre et les équipes soignantes, le système informatique, inextricable risque donc d’être la suite.

Pour le CRLCC-ICANS le risque, si chacun reprend ses billes et travaille pour lui est de ne plus avoir que quelques activités « résiduelles ». Par exemple, comme la radiothérapie et quelques lits de chirurgie, moyens largement insuffisants pour assurer son budget de fonctionnement quotidien. On peut s’interroger sur l’hypothèse d’une fin d’activité du CRLCC est donc réelle.

De toute évidence, aucun responsable politique strasbourgeois n’interviendra et encore moins la mairie qui assiste amusée à la déshérence de l'IHU, CRLCC, et des HUS estimant que c'est un problème de riches.
Quel élu fera enfin comprendre à ces « décideurs » à Paris et à leurs relais locaux que nos patients, à commencer par nos malades du cancer, méritent mieux ?


Jehanne Fisché

mardi 21 mai 2024

Stéphanie Kochert agace...

Stéphanie Kochert agace...

La rédaction rase les murs. Pour quelle raison ? Stéphanie Kochert énerve Jehanne Fischer, et voici la raison.

Après avoir posé fièrement en selfie avec Macron lors de son funeste récent passage à Strasbourg. Avec un clin d’œil sur les réseaux sociaux d’un petit voyage « d’étude » plein Nord, aux frais de la généreuse République, pour être à l’écoute du peuple autochtone Sami en suède.
C'est assez incroyable. Mais, écouter le peuple alsacien, celui que vous représentez, celui votant pour vous donner des mandats ? Cela vous interpelle ? Rien de la part de la députée du président pour dénoncer la morgue de Macron.
La prochaine fois, les électeurs d’Alsace du Nord n’oublieront pas que les macronistes les ont trahi.
Stéphanie Kochert pourra alors compter ses rares électeurs...





Jehanne Fischer


lundi 6 mai 2024

Pom, pom, pom, pooom ! Ici radio d' Gàns ! Pom, pom, pom, pooom !

Pom, pom, pom, pooom ! Ici radio d' Gàns ! Pom, pom, pom, pooom !

Les alsaciens parlent aux (vrais) alsaciens !




D'abord, un message personnel :

« Philippe et Jean aiment les bergamotes. »
Je répète :
« Philippe et Jean aiment les bergamotes. »

Message important à toutes les unités :

"Il a reçu une lettre
Il y a quinze jours peut-être
Arrivée à Paris
Traitrise ici aussi
Signée par des maires
qui veulent plus être alsacien !
Manu, cette lettre
Donne-nous là peut-être
Mais moi je suis alsacien
Qui aime bien le vrai
Veux bien que l’on me donne
La liste des signataires …
Avis de recherche : recherchons une lettre de « maires » d’Alsace au Président. "


Fin des messages ! Pom, pom, pom, pooom !





La Ganzeliesel


vendredi 26 avril 2024

EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !

Un article de Jehanne Fisché :


EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !


Encore un exemple de la crise subie par nos EHPAD et surtout de la gestion erratique par les tutelles locales, nonobstant les sempiternelles déclarations fumeuses de nos conseillers d’Alsace sur les réseaux sociaux.

En situation financière désespérée, une dizaine de structures publiques en quasi-cessation de paiement auraient dernièrement cherché localement un organisme bancaire pour les aider. Il leur fallait en toute urgence souscrire une ligne de trésorerie exceptionnelle.


Il faut bien payer les agents à la fin du mois. Consultés, les organismes bancaires alsaciens de la place ont tous successivement et courageusement refusé d’aider ces EHPAD !

En désespoir, ces EHPAD sont allés en toute urgence en Champagne plaider leur cause directement chez Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la fédération hospitalière de France. Ni une, ni deux, comprenant lui la situation extrême de ces EHPAD alsaciens, il a passé quelques coups de fils et en deux temps, une solution était finalisée pour secourir ces établissements alsaciens. Bravo et merci, M. Robinet.

Pourquoi un élu champenois est capable de faire ? Nos élus, conseillers et conseillères d’Alsace, sont où ? Combien de temps vont-ils continuer à se moquer ainsi des alsaciennes et des alsaciens? Nos anciens méritent bien mieux qu’un abandon, oh combien symbolique.

Jehanne Fisché

lundi 1 avril 2024

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine



Lettre à l'attention de monsieur Jean-Philippe KAMMERER, Conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine de la commune de Rouffach.


Monsieur,

Lors de l’Assemblée Générale de la Société d’Histoire qui s’est tenue le 22 mars dernier, des personnes ont souhaité savoir comment il se faisait que le procès intenté contre la ville de Rouffach suite à l’ « affaire du musée » semblait ne pas avancer. Vous avez laissé entendre - en public ! - que la lenteur de la procédure était imputable à l’Avocate de la Société d’Histoire qui tardait à fournir ses conclusions dans le but de faire traîner les choses.

Vous avez pu constater - comme toutes les personnes présentes d’ailleurs - que je n’avais pas un caractère à laisser qui que ce soit affirmer des propos mensongers. Que vous soyez laissé dans l’ignorance du déroulé de la procédure, c’est fort possible. Mais dans ce cas, pour éviter de proférer des inexactitudes, vous auriez avantage à demander à M. le Maire des éclaircissements sur la procédure en cours : il est en possession des conclusions transmises par l’Avocate de la Société d’Histoire.

Pour ma part, et en ma qualité de vice-président de la Société d’Histoire attaché à la seule vérité, je vous donne, avec l’accord des Membres du Bureau les précisions suivantes vérifiables sur pièces :

1) La première audience avait été fixée le 7 décembre 2021. M. le Maire de Rouffach en a été informé par voie d’huissier mais n’a jamais daigné répondre. Au début du procès, l’Avocat de la ville de Rouffach a plaidé l’incompétence de la juridiction saisie par la Société d’Histoire. Il s’est ensuite rétracté. D’où un premier retard dans la procédure qui n’a en aucun cas été imputable à la Société d’Histoire.

2) Une audience devait se tenir le 18 mai 2022. Elle a fait l’objet d’un renvoi pour permettre à l’Avocat de la ville de Rouffach de préparer ses répliques aux arguments avancés par la Société d’Histoire. Une fois de plus, la Société d’Histoire n’a été pour rien dans ce nouveau retard.

3) Au début du procès, la Ville de Rouffach soutenait avec aplomb qu’elle avait créé le musée du Bailliage. Aux dernières nouvelles, cet argument a été abandonné. D’où un nouveau retard.

 

La Ville de Rouffach a donc été seule à l’origine du retard pris par la procédure en cours.


Au demeurant, dans ses conclusions, l’Avocate de la Société d’Histoire souligne que « la Commune de Rouffach a déposé de manière successive des conclusions dont le seul objet consiste à noyer l’affaire sous des considérations relevant de la politique locale (...) pour en déduire en toute mauvaise foi une argumentation juridique sur le fond du dossier. Même si cela ne convient pas à la Commune de Rouffach, il est inévitable d’adresser un acte de dépôt de mandat et un nouvel acte de constitution avec les conclusions lorsqu’un Conseil d’une des parties change de mode d’exercice. (...) Il sera seulement rappelé que par serment, tout avocat est tenu d’exercer ses fonctions avec dignité, indépendance mais également avec délicatesse notamment dans ses relations avec ses Confrères. La question pourra donc être soumise le cas échéant aux Bâtonniers afin de trancher ce point déontologique si la partie adverse maintient cette attitude. En tout état de cause, les règles de procédure ont été scrupuleusement respectées et il n’appartiendra jamais à la Commune de Rouffach de se substituer au législateur et à l’autorité judiciaire pour les dicter et les modifier. (...) »

Le fait que vous ayez affirmé publiquement que le retard pris par la procédure en cours était imputable au fait que l’Avocat de la Société d’Histoire n’avait pas encore transmis ses conclusions aura permis aux Membres de la Société d’Histoire de déduire que les élus du Conseil municipal de Rouffach sont tenus dans l’ignorance de la procédure en cours. En effet, vous ne sembliez pas même savoir qu’une audience venait de se tenir le 15 mars. Cette ignorance aura expliqué votre propension à non seulement diffuser de fausses informations, mais aussi à refuser obstinément de répondre aux questions simplissimes qui vous étaient posées et relevaient du simple droit à l’information.


 
Demeure un autre point que j’ai évoqué lors de notre Assemblée Générale et qu’il faudra nécessairement éclaircir. Il concerne les subventions attribuées au musée : plus de 20 000€ d’investissement et plus de 26 000€ de « fonctionnement » (sic). Étant donné que le document qui émane de la mairie précise que le musée était ouvert de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre et que durant cette période les permanences (pour l’accueil des visiteurs) avaient été assurées par 4 bénévoles de la Société d’Histoire, il est légitime de se demander à quoi font référence les « 26 000€ de fonctionnement » et ce qu’est devenue cette somme pour le moins conséquente.

En espérant que cette mise au point vous aura permis de comprendre que je suis au moins autant que vous soucieux d’agir dans le respect du Droit, je vous invite à demander à M. le Maire, pour votre information et celle des autres Membres du Conseil municipal, une copie des conclusions transmises en temps voulu par l’Avocate de la Société d’Histoire.


Dr Denis CROUAN

Vice-pdt de la SHABR





lundi 4 mars 2024

Taxe Transport… Encore une taxe pour les collectivités locales !

Voici un second rédacteur, Etienne Wildermann qui entre en lice. C'est aussi un ancien de feu Heb'di.
On commence par une petite brève pour se mettre en main.

J'ai eu droit à des remarques sur les articles de Jehanne Fisché.
Oui, il s'agit bien d'une gente dame, très avenante d'ailleurs, et non Maxime Gruber en robe alsacienne.

Etienne Wildermann est lui aussi bien Etienne Wildermann.

Taxe Transport…

Encore une taxe pour les collectivités locales !



Même si la CeA laisse augurer un report et sans doute une exemption du monde agricole (car les tracteurs savent bloquer), elle n’a pas renoncé, contrairement un temps à la région, à cette taxe sur les transports en Alsace. Taxe sur les transports, mais souvent taxe sur les produits transportés en Alsace qui laisse imaginer une hausse des prix des mêmes produits répercutés sur les produits commandés par les entreprises, les artisans et revendus aux citoyens…

Par conséquent, la recette de la CeA sera une manne pour nos conseillers d'Alsace, mais un impôt pour les entreprises, donc un facteur de hausse des prix et une inflation pour les citoyens. On s’étonne du silence du MEDEF Alsace, de la CGPME. La FNTR semble toujours se mobiliser, quid des associations de consommateurs ?

Etienne Wildermann

vendredi 1 mars 2024

Actualité : L'alsace, pays de l'autruche ensablée.

Notre rédactrice et pilier de feu Heb'di, Jehanne Fisché est encore plus furax, elle en veut aux alsaciens, aux alsaciennes et même aux hamsters géants d'Alsace.
Elle ne jure plus que par la Corse. L'ile des couillus selon elle.
Personne ne moufte dans le bureau, surtout moi avec mon futur article ayant pour simple sujet, les démocraties en prise avec les dictatures... Je fais dans le banal, quoi.
Je vous remets son article sur la pointe des pieds.
Bonne lecture.

Une nomination pontificale et une autre présidentielle.

L'Alsace, comme à son habitude, joue à l'autruche, la tête enfoncée dans les galets du Rhin.


Après de longs mois d'attente, le diocèse de Strasbourg et son centre hospitalier universitaire retrouvent des patrons. Pour l’archevêque Pascal Delannoy, ce sera l’Église catholique d’Alsace. Au professeur Samir Henni, tout simplement, l'hôpital régional.

Les deux cas présentent beaucoup de similitudes :
- Les deux institutions ont été gravement affectées par les erreurs de leurs prédécesseurs.

- L’urgence de rétablir la confiance et surtout de trouver un cap véritable dans des contextes des plus difficiles. Et, la remise en cause du Concordat et du droit local pour l’un et situation financière et organisationnelle toujours dramatique pour l’autre,

- Des candidats retenus après longues hésitations, aux parcours énigmatiques. Monseigneur Delannoy « un homme discret et pacificateur « pour un diocèse « plongé dans une crise sans précédent depuis trois ans » ; professeur Samir Henni, désigné, contre toute attente, par le président Macron, bien que sans aucune expérience de dirigeant hospitalier, alors qu’il pilotera un hôpital de 12 000 salariés dont 3 000 médecins avec un budget d’un milliard d’euros.

L’Alsace reste un territoire explicitement soumis, où les autorités spirituelles et temporelles, à Rome comme à Paris, font toujours ce qu’elles veulent. Hier comme aujourd’hui. La bulle pontificale pour l’un et le décret pour l’autre, publié au journal officiel.
Tous ici feront aussi mine de s'en réjouir, comme de bonnes autruches alsaciennes passives. Aucune personne n'interroge ou critique ces choix. Les Alsaciens et les Alsaciennes sont toujours serviles. Aux voix du Seigneur ou élyséennes. 
À l'heure où les élus Corses se réunissent avec le ministre de l'Intérieur, aussi ministre des cultes, pour peaufiner le statut d'autonomie de leur île, bientôt inscrit dans la Constitution de la République. Sans l'aide de personnes, ni de Rome ni de Paris, les Corses n'ont jamais mis genoux à terre. Ils dictent même leurs exigences et leur combat s’avère finalement fructueux.

Absit reverentia vero « Ne craignons pas de dire la vérité. »


Jehanne Fisché



mardi 27 février 2024

Un engagement peu engageant. Déjà la routine.

Non, non, je n'ai pas fauté. C'est Jehanne Fisché, pilier de la rédaction de Heb'di, qui a commis l'ultime parjure de dire du mal dans cette brève d'une équipe qui gagne à l'hôpital.
Je plussoie.
Un joli texte qui agacera la maire, car pas une seule fois, le mot "inclusif" n'a été employé.
Son mot fétiche.
Jehanne Fisché est toujours aussi rude et j'aime bien.


Un engagement peu engageant.


Déjà la routine.




Comme Jeanne n’autorise pas les commentaires sur sa publication du jour.
La rédaction de feu Heb'di, toujours aussi primesautière, souhaite au nouveau directeur général du CHRU de Strasbourg beaucoup de courage dans sa difficile prise de fonction. D’autant qu’il débute dans le métier de directeur général. La situation de cet établissement est particulièrement préoccupante. Toutes les alertes sont au rouge.
 
Le vice-président « historique « du conseil de surveillance, l’inénarrable Dr Feltz. a accompagné et supporté toutes les réformes successives qui ont tant plombé l’hôpital, les contrats de retour à l’équilibre financier (Cref), plan d’avenir et autres vilénies puisqu’en poste depuis bien plus d’une décennie. Combien de fois a-t-il retourné sa veste ? On ne les compte plus aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Depuis longtemps, les agents l'ont compris.

Jeanne, Alexandre et Samir, passez enfin à autre chose. On veut des soins de qualité, des moyens et des compétences professionnelles, pas de résultats financiers et plus de fermetures de lits. Sans parler des patients en tente devant les urgences.





Jehanne Fisché

lundi 24 juillet 2023

Le nouveau préfet Michaël Galy décortiqué par un "honorable correspondant anonyme".

Bonjour,


Un "contact" devait me remettre de la documentation pour un article au sujet de la nouvelle "promotion" de Michaël Galy. De Directeur Général du CHRU de Strasbourg à préfet dans la Nièvre, cela crée un changement certain. On pourrait penser à Jacques... pardon, à Joseph Jacques Césaire Joffre, premier limogé de France, mais ce n'est que mon interprétation. 
Comme la documentation de mon contact est un article d'excellente tenue, je vous le remets tel quel. Un article factuel, le mien sera plus dans le ressenti et l'émotionnel. Promis.

Maxime.



Galypettes et ronds de jambes : un évanescent directeur général promu préfet


 L'arrivée Michaël Galy...

Alors que Strasbourg se donnait à la stupéfaction générale une nouvelle maire écologiste au début de l’été 2020, en coulisse, durant les deux tours des dernières élections municipales et la campagne électorale surprenante, était finalisé en catimini le casting du successeur du flamboyant Christophe Gautier. Après six ans de mandat, le fringant directeur général des Hôpitaux universitaires des Strasbourg sortant faisait fin juin ses adieux à la communauté hospitalière de Strasbourg. Et aux personnalités de la ville, du département et de la région, réunies sur le parvis de Hautepierre 2. Exfiltré en douce compte tenu de la situation catastrophique du CHRU alsacien pour un placard administratif à Bordeaux.  Mais notre inénarrable préfète de la région du Grand Est et du Bas-Rhin soulignait alors audacieusement que Christophe Gautier "a maintenu le cap de cet immense navire que sont les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, avec pragmatisme, engagement et pédagogie". 

 

Le discret Michaël Galy prit donc ses fonctions à l’automne. Prenant possession de son lugubre bureau vintage avec comme nouvelle présidente du conseil de surveillance des Hôpitaux universitaires de Strasbourg, Jeanne B. Une page dans l’histoire municipale de Strasbourg venait de se tourner.

 

La déconvenue pour lui fut totale. Il alla aussi de surprise en surprise au fur et à mesure qu’il examinait la situation de l’hôpital, premier employeur de la région. Des finances chaotiques, une dette ahurissante, une ambiance délétère, des projets moribonds et une communauté médicale vent debout. Le tout avec des vagues successives de COVID qui continuaient. Lui-même avait quitté précipitamment de son poste précédent directeur du CHU de Saint-Étienne pour d’obscures raisons (exfiltré, dit-on), il tomba de très haut ici. Et visiblement ne s’en releva jamais.

 

Sa prise de fonction.

Un bras de fer s’engagea rapidement en interne avec les anciens collaborateurs de C. Gautier, à commencer par son directeur général adjoint. Ce dernier fut vite expédié dans le Ried profond. Au purgatoire au centre hospitalier spécialisé d’Erstein, avec quand même le maintien avec l’accord de l’Agence Régionale de la Santé  « Grand Est » de son ancienne rémunération de Directeur Général Adjoint des Hôpitaux Universitaire de Strasbourg, au motif d’énigmatiques missions régionales… Des directeurs furent mis au placard. D’autres, de jeunes femmes, arrivèrent… de Saint-Étienne. La surprise pour beaucoup fut grande. Tous s’attendaient à la venue de professionnels aguerris compte tenu de la situation. Personne n’attendait des soubrettes.

 

L’IRCAD et Marescaux

Toujours entouré par de jeunes adjointes, jusqu’au Rwanda pour visiter le nouveau projet IRCAD Afrique avec le grand Jacques Marescaux. N’hésitant même pas à immortaliser ces moments mémorables « d’exotisme » sur les réseaux sociaux, en jeune compagnie. On jasa vite à Strasbourg. Et lorsque ensuite le cliché circula, le présentant en serveur, avec tablier noir, aux côtés toujours de J. Marescaux, posant en grand seigneur avec basket doré, son sort fut alors scellé. D’autant qu’aucun dossier local n’avançait. Pire, le retard stratégique du CHRU devenait chaque jour plus préoccupant, avec des voisins très actifs, à commencer en Lorraine.



 


France 2

Et les images le montrant fuyant peureusement devant la caméra de France télévision pour l’émission « Complément d’enquête » diffusée le 1ᵉʳ juin dernier. On parlait de l’état dramatique des urgences des hôpitaux universitaires, avec des témoignages poignants de professionnels qui osaient publiquement dire à quel point la situation y était dangereuse. Michaël Galy déguerpissant lamentablement devant les micros perdit alors le peu de crédibilité qui lui restait.




Conclusion

Beaucoup conserveront de lui l’image d’un professionnel opportuniste, au parcours finalement énigmatique. Bien terne même, puisque toujours très brièvement en poste finalement dans ses fonctions successives et sans réussite marquante. Quelle bonne fée s’est penchée finalement sur son berceau à Strasbourg ? Il y a de quoi spéculer. À commencer, lorsqu’on le voyait lors de la récente visite du président Macron, ce 19 avril dernier à Sélestat. Donnant des coudes, se trémoussant, pour tenter d’interpeller le président de la République dans la foule hurlante à son arrivée à l’Hôtel de ville. Là aussi une accablante, voire pathétique attitude pour un directeur général de CHRU de 14 000 agents, mais qui lui aura finalement peut-être rapporté. Une promotion comme préfet, peut-être ?

 

Pauvre France. Pauvre Nièvre. Et surtout pauvre Alsace : une fois de plus abusée, il reste aujourd’hui un champ de ruines. Un CHU en miettes, des professionnels en total désarroi dont personne ne veut mesurer les conséquences directes et indirectes pour la population.




L’armée furieuse.



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