Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

jeudi 11 avril 2024

2026 !

2026 !

Voici le très léger frémissement précurseur de l'embrassement général. Certains élus sont déjà dans leur autopromotion, encore deux ans à empiler leurs excellentes initiatives et les bonnes nouvelles de leurs actions primordiales et salutaires.

Les Européennes, c'est bien, mais il y a mieux.
Nos municipaux nous font presque oublier que des élections ont lieu en juin, cette Europe si lointaine dans notre cœur, auquel des candidats désignés par leur mouvement politique, nous demanderons de faire le bon choix.
Cette Europe incompréhensible, avec son armée de technocrates fermés aux besoins du petit peuple. Ces députés européens votant des lois pour 27 États membres, où l'on fait de la géopolitique, de la stratégie, aussi contre un président voyou voulant la peau de l'Ukraine à coups de milliards d'Euros. Nous sommes loin des subventions pour un éventuel club de pétanque ou d'une association promouvant le macramé mural. Même si les partis nationalistes, gauchistes ou régionalistes ne peuvent voir cette institution en peinture et qu'ils n'auront aucun poids pour changer le cap du Titanic Europe. Malgré cela, ils font la queue pour avoir leur candidature.
Nous voici dans les campagnes électorales ennuyeuses, intéressant les amoureux d'une Europe forte, les inquiets d'une Russie persuadée d'avoir affaire à des parlementaires dignes de Daladier et Chamberlain. Ceux qui veulent la détruire de l'intérieur et surtout les candidats qui espèrent ne plus avoir de problèmes de fin de mois.
Rappelons-nous une époque déjà lointaine, la colère homérique que Rachida Dati fit au président Sarkozy qui essayait de la caser dans une voie de garage comme députée européenne. Après quelques grognements, elle accepta le job et les émoluments allant avec. Depuis, tel un phénix, elle est l'improbable ministre de la Culture.
Le limogeage super bien payé d'un politique en fin de course existe encore, mais n'est plus la norme. Les jeunes loups arrivent et changent la donne.

La reine des batailles, la municipale.
Pour le brutal, le saignant, rien ne vaut une campagne municipale, puis, en cas de victoire, sa pittoresque chasse aux sorcières. Malheur aux perdants qui n'auront pas droit au gâteau de la contribution, aux bons plans et aux opportunités pour les copains. Tous ces avantages peuvent être bien plus intéressants que d'être contraint à trôner à l’hémicycle d'un Parlement européen. Même si le traitement mensuel d'un député européen s'élève à 9 975,42 euros bruts mensuels depuis le 1er janvier 2023. Après ponction de l’impôt européen et des cotisations sociales, la rémunération nette mensuelle est de 7 776,06 euros.
Coquet, mais pas suffisant quand on est assis sur le gâteau municipal de la contribution des administrés, sans compter les aides régionales, municipales et... européennes !

Une élection montrant le pire de l'homme ou de la femme : la municipale.
Tout le monde a de terribles anecdotes au sujet de ces campagnes électorales. Est-ce l'effet grégaire d'un groupe de personnes prétendant prendre les rênes d'une municipalité, avec les surenchères les plus terribles pour se positionner dans la tête de liste ? Ne pas toucher au grisbi si on est un élu sortant ? Avoir des comptes à rendre en tant qu'opposant ? On fait donc les fonds des poubelles pour flinguer les adversaires. Toutes ces révélations mélangées aux fakes news montrent que l'on peut aller très loin dans l'abject pour arriver à ses fins.
On voit des candidats au demeurant sympathiques se transformer en bêtes de guerre, sans concessions, se moquant des dégâts collatéraux. En cas de victoire, les opposants le paieront au prix fort, le premier conseil municipal subit comme une humiliation qui durera six années. Certains déménageront dans des endroits moins hostiles, les autres resteront en apnée pendant le nouveau mandat. Les opposants élus, coincés dans un système électoral très en faveur pour la majorité, feront de la figuration. On sera dans les bons mots, de la belle rhétorique devant un maire et des adjoints impassibles ou goguenards, tout en sachant que finalement toutes les directives du maire seront acceptées. Masos ? Pas réellement, on prétend se faire une notoriété par le calvaire, l'effet Jeanne d'Arc. Cependant, le citoyen s'en moque et vaque à ses occupations. Que reste-t-il ? L'espoir de l'alternance, de la vengeance.



Le manque de motivation à faire des articles sur ce sujet.
Ayant vu de l'intérieur ce genre de comportement avant, pendant et après les élections. Je désirais survoler, de très loin, le futur événement de 2026. Ne pas s'impliquer, rester loin de ces étripages en règle, des cadavres sortis de leur placard toutes les sixièmes années. Avoir une meilleure vision de l'homme et de la femme en quête de pouvoir pour le bien de la communauté. Bref, changer de registre.

Les conseils municipaux et une attaque personnelle sur la page Facebook de l'ancien journal Heb'di me remettent sur les rails de l'information.
Aller au conseil municipal d'une ville grande ou petite est une perte de temps ? On peut le voir comme cela. À moins que l'on aime les prises de bec entre l'opposition et les maitres des lieux, le maire et ses adjoints alors que l'on sait à l'avance qui gagnera à la fin. Ma présence comme journaliste dérange, on me cornaque, on m'entoure. Pas par amitié, quoique... Pendant ces réunions, je reçois par le biais des réseaux sociaux des salutations sympathiques, essentiellement des élus les plus râleurs, mon empathie à apprécier ces derniers est connue, réflexe de journaliste... satirique. Les petites mains me font la tronche, les décideurs, un magnifique sourire. Que demander de plus !
Depuis peu, la propagande des municipalités s'est mise en branle. À Strasbourg, on nous annonce de beaux projets pharaoniques verdurés, d'excellents retours pour leurs actions exemptes du moindre défaut. Malgré une opposition hermétique au progrès arboré et un état radin.
Ainsi, nous sommes à deux doigts de l'âge d'or mythologique et surtout à deux ans de 2026.
Cela donne envie de mettre, comme journaliste, les points sur les i. Tentant !

La petite attaque de trop.
Quotidiennement, je reçois des messages de politiques avec des captures d'écrans, des couacs au sujet de certains élus, souvent les mêmes d'ailleurs. Je ne suis pas dupe, on désire que je les publie pour amener de l'eau à leur moulin. Si c'est intéressant, voire amusant, je le publie sur ma page Facebook et celle de l'ancien journal « Heb'di».
Cette veille de Pâques, je reçois une magnifique capture d'écran d'une gaffe d'un maire fréquemment mise en exergue, car très présent sur sa page Facebook. Comme quoi, ces personnes ont beaucoup de temps de libre. Après moult hésitations, je publie.
Et, contre toute attente, le couteau le moins affuté de l'opposition à ce maire et c'est une première en quatre ans, met un commentaire sur la page Facebook, remettant en cause mon intégrité.
L'art de se tirer une balle dans le pied en aidant le maire.
Oui, je ne suis qu'un homme avec son paquet de défauts, je ne suis pas un chevalier blanc, comme certains politiques aiment se présenter. Je fais mon job le mieux que je peux.
Ce commentaire m'a fait un bien fou, un « upgrade salutaire », je continuerai donc à écrire en défendant mon point de vue et mon éthique.


Je fais une précision suite à l'article sur ce blog : « Banni, mais pas trop » !
« Je n'ai banni que trois personnes. Mais, d'une façon globale, téléphone et réseaux sociaux. Le plus grand reproche que je pourrai leur faire est, se croyant proche du propriétaire du journal d’Heb’di, d'avoir voulu s'immiscer dans les éventuels articles de l'époque, mettant en danger le journal et certains collaborateurs. »
Dorénavant le groupe des bannis conspirateurs envers le journal défunt est au complet, Il sont écartés irrévocablement de la page Facebook d' « Heb'di » . Leurs nombres : quatre et demi.

Prêt pour les Européennes et les Municipales ?
Oui, je le suis !


Maxime Gruber

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