Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

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dimanche 15 septembre 2024

Scoop ! Vol d'un vélo « pas comme les autres »

 Scoop ! Vol d'un vélo « pas comme les autres » en pleine offensive des deux roues à Strasbourg !


En plein raz de marée de la propagande verte pour les municipales de 2026, la mairie semble vouloir éluder tout ce qui pourrait lui porter ombrage. En ces moments-là, le silence est d'or.





Ce lundi 9 septembre, au quartier de la Montagne Verte, si décrié par la municipalité, on a vu fleurir devant l'entrée des habitations et des immeubles, des tracts du style : « On va tous mourir ! » 

Un ordre est donné aux habitants : « Rendez les clés des portes d'entrée ! » Pire, le document précise que la distribution du courrier est suspendue. De quoi donner envie aux habitants d'en savoir plus. L'enquête commence, plusieurs rues paraissent affectées, comme la route de Schirmeck, la rue de Gresswiller et le chemin du Gliesberg. Que s'est-il passé ? Le vélo du facteur a tout simplement été volé, avec le courrier et les clés des entrées attenantes avec les pass des boites aux lettres.




Un magnifique cadeau pour l'aigrefin, donc silence radio, on se barricade et on ne distribue plus le courrier.
Nous imaginons que toutes les serrures devront être changées. Souhaitons courage et patience aux habitants sans leur courrier.

Un petit couac dans l'opération « charme » à gros budget de la mairie qui nous fait penser à une chanson de Ray Ventura :

« Tout va très bien, Madame la maire, tout va très bien.
Pourtant, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : un incident, une bêtise, le vol du vélo du facteur, mais, à part ça, Madame la maire.
Tout va très bien, continuons à vendre du rêve vert . »



Maxime Gruber
maxime.gruber.presse@gmail.com

mardi 20 août 2024

Suicide en prison de l'Elsau.

 


Suicide en prison de l'Elsau.

Un scoop de Maxime Gruber !

L'auteur de l'attaque au couteau des deux enfants âgés de 6 et 11 ans s'est donné la mort ce dimanche 18 aout à la prison de l'Elsau.
Embarrassées, l'administration pénitentiaire et la préfecture restent silencieuses.

L'agression à coups de couteau a eu lieu à Souffelweyersheim près de Strasbourg. Il s'agit de deux fillettes présentant des « blessures superficielles ». Les petites victimes ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'auteur des faits interpellé par les gendarmes est un individu de 30 ans inconnu des services de renseignement.

Selon les informations d'Europe 1, l'assaillant souffrait de problèmes psychiatriques, avec trois séjours effectués dans des structures adaptées. Suicidaire, il était en rupture de traitement. L'auteur des faits avait disparu mercredi soir dans un état suicidaire avant l'agression.

La gendarmerie précise que la fillette de 11 ans a été blessée au couteau devant son école, l'autre poignardée dans un square à proximité. Présentant des « blessures superficielles », elles ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'assaillant a été interpellé peu après dans le square, toujours selon la même source. L'homme était « inconnu des services » et ne semblait pas en lien avec une radicalisation.

À la suite de ces dramatiques événements, les élèves de l'école ont été confinés pour leur sécurité dans leur établissement. L'agresseur interpellé, le directeur de cabinet de la préfète, Jean-Baptiste Peyrat, invita les parents à récupérer leurs enfants.
Il annonça la mise en place d'une cellule d'urgence médico-psychologique.

L'agresseur s'est suicidé à la prison de l'Elsau, ce week-end.



Ce 21 août, il est surprenant qu'aucun média ne nous ait informés du suicide de l'assaillant alors que « le Monde, le Figaro, BFM TV et France Info » étaient en breaking news au moment du drame devant l'école de Souffelweyersheim.


Maxime Gruber et la rédaction des nouvelles « fréch » de Maxime Gruber.

dimanche 16 juin 2024

Compétences en Alsace ?

Compétences en Alsace ?


Non, non et non, messieurs, l’Alsace ne veut pas « plus de compétences ». Elle veut retrouver son périmètre de région administrative.
F. BIERRY valide-t-il le communiqué que l’association des départements de France vient de diffuser ?

 




L’association des départements de France et son vice-président, un certain Frédéric BIERRY, peinent toujours à le comprendre notre revendication : « Concernant l’Alsace, il est essentiel d’envisager une évolution de ses compétences par rapport à la Région Grand-Est, afin de maintenir le sentiment d’appartenance, ou mieux exploiter sa situation d’ouverture sur l’espace rhénan et améliorer sa réussite économique. »
 
Non, messieurs.
 
On attend maintenant la vidéo de l’audition récente au Sénat qui devrait être mise en ligne, mais le communiqué de presse diffusé par l’ADH est très curieux et laisse encore craindre le pire.
 
Le président de la CeA joue-t-il sur plusieurs tableaux ? On n’ose pas y croire, mais les faits et les écrits sont ténus.
 

mercredi 12 juin 2024

Les contre-mesures municipales suite à la Bérézina de la Montagne Verte.

Les contre-mesures municipales suite à la Bérézina de la Montagne Verte.


L'intox à la tomate pourrie et des embauches « nécessaires » avec une nouvelle balade ce 3 juin, des élus dans le quartier, accompagnés de policiers.



Les remerciements de l'équipe rédactionnelle.

Avant tout, je tiens à remercier encore une fois les lecteurs des « nouvelles fréch ». L'article intitulé « KO à la Montagne Verte » a battu tous les records de lecture du journal.

Ce nouveau plafond de verre explosé inciterait à relancer la création d'un vrai nouveau journal libre en Alsace. Affaire à suivre.




Plus c'est gros, moins cela passe.
La rumeur de la tomate volante.


Il n'a pas fallu plus de 24 heures pour avoir des retours surréalistes suite à l'article de la réunion municipale du 27 mai à la Montagne Verte au sujet du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement.

Voici le premier :

« Salut  ! C'est une vraie histoire, les tomates jetées sur les élus à vélo ? »

« On me dit que les élus verts se sont fait jeter des tomates lorsqu'ils sont repartis à vélo en passant le long du canal de la bruche 😉. Qui lançait les tomates ? Ce serait arrivé le soir de la réunion. On parle d'embuscade ! »

Les habitants de la Montagne Verte questionnés sont les premiers étonnés. Personne n'est au courant de l'affaire, les associations des quartiers de même. Le drame serait arrivé le 3 juin après la déambulation des élus concernant la sécurité publique dans le quartier.

La rumeur bat de l'aile, seul un élu, Pierre Ozenne est rentré à vélo. Les autres en voiture de... la ville de Strasbourg.


Les 300 embauches à la mairie étaient « indispensables ».

Voici un second message sur Facebook d'une personne essayant de confirmer le nombre d'embauches municipales tout en atténuant la fonction des « ambassadeurs du changement » selon la mairie et définie par Catherine Trautmann de « commissaires politiques ! »

« Les embauches étaient nécessaires, vu l'état des services. Et, je parle en connaissance de cause, j'y ai travaillé. Notamment les ATSEM ou des agents recevant le public (cf la culture)....

Ça, c'est de la punchline pour les CM, je ne sais pas ce que c'est les "ambassadeurs", je ne vois que des agents. Et, sur les 300 beaucoup sont à l'accueil du public. Les autres chargés de mission sur des postes non pérennes (3 ans). Je vais vérifier » ...


À chacun ses lunettes de correction et cette vérification sera longue et se perdra certainement dans les nimbes de l'actualité.


Quand deux réunions de la mairie se télescopent à la Montagne Verte.


Après le fiasco de la réunion de la future implantation du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement, c'est au tour, ce 3 juin, du thème de la sécurité. Celle-ci était déjà convenue depuis janvier suite aux sollicitations de l' « Association Portes de la Montagne Verte ».

L'association, depuis deux ans, constate une augmentation des problèmes de sécurité dans le quartier. Des problèmes d'effraction de voitures à répétition d'une fréquence mensuelle de cinq à neuf voitures fracturées. Des points de deal dans le quartier, des cambriolages à répétition. Pierre Ozenne refila la patate chaude à Mme Zourgui qui s'empressa de ne rien faire.

Le vase déborde.

Une nouvelle vague d'effractions de neuf véhicules fracturés dans un sous-sol d'une copropriété mit le feu aux poudres. Les riverains, furieux, contactèrent les DNA, un article parut prenant parti pour les habitants laissés à leur sort.

Dès le lendemain de la parution, Mme Zourgui contacte l'association, le quartier sera inséré dans un programme de tranquillité publique. En réalité, elle commence un cycle de réunions dans les quartiers sensibles ayant pour sujet la sécurité et l'aménagement de l'espace public. La Montagne Verte n'est donc pas privilégiée.

La mairie peine à embrayer, la réunion sera une déambulation.

Pas de réunion, mais une promenade dans le quartier de trois adjoints à la mairie de Strasbourg, Nadia Zourgui, Pierre Ozenne et Hamid Loubardi chaperonnés par des policiers, quatre ou cinq, selon les retours. Une mesure de protection suite à la réunion précédente des plus houleuses, une sidération devenue une crainte rétroactive en contrecoup aux contestations d'une foule hostile, voire frondeuse, à la limite de la sédition ? La méfiance est de mise et des deux côtés.

Forts de la présence policière, les élus sont prêts à « promener » les riverains pendant la déambulation.
Ambiance délétère se voulant éducative, surtout pour les habitants.
Quatre-vingts personnes se sont déplacées, un habitant interpelle Mme Zourgui : « Avez-vous peur au point de venir avec toute une brigade de police ? »

La réponse est assez ambiguë, « ils sont là pour vous expliquer... »
Les élus feront que cautionner les pandores ? Non, ce ne sera pas le cas, ils sont tout de même venus pour expliquer les directives municipales.

Une cellule psychologique déambulatoire ?


Et, voici la valse des idées, souvent pas retenues, et un effort essentiellement demandé à la police. Bref, les élus sont passés et cela suffit ainsi.
Certains excédés demandent aux élus d'arrêter de mentir, l'agacement contre la rhétorique.
On promet plus de passages de véhicules de police, de mettre en place de la vidéoprotection. Mais, cette dernière sera difficile, il y a des arbres...

On parle de l'insécurité nocturne, Pierre Ozenne sort du bois et explique pendant près de quarante minutes que cette insécurité n'est qu'un sentiment dû à l'obscurité. Pourtant, les habitants ont moult exemples d'incivilités nocturnes à donner, la fréquence des problèmes d'actes de vandalisme aurait augmenté, mais les élus restent inflexibles. Beaucoup de riverains en ont assez et commencent à partir en s'éparpillant.
Rétablir l'éclairage est, selon la mairie, impossible. Celui, installé par l'ancienne municipalité, ne permet pas de panacher ou de baisser son intensité. On ne touche à rien.

Épilogue.

Le soir même, une moto volée est incendiée juste devant le lieu de l'ancienne réunion du 27 mai au sujet du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement.

Un pied de nez au destin ?
Une preuve de l'inconséquence d'élus ne vivant pas sur place ?





mardi 21 mai 2024

Stéphanie Kochert agace...

Stéphanie Kochert agace...

La rédaction rase les murs. Pour quelle raison ? Stéphanie Kochert énerve Jehanne Fischer, et voici la raison.

Après avoir posé fièrement en selfie avec Macron lors de son funeste récent passage à Strasbourg. Avec un clin d’œil sur les réseaux sociaux d’un petit voyage « d’étude » plein Nord, aux frais de la généreuse République, pour être à l’écoute du peuple autochtone Sami en suède.
C'est assez incroyable. Mais, écouter le peuple alsacien, celui que vous représentez, celui votant pour vous donner des mandats ? Cela vous interpelle ? Rien de la part de la députée du président pour dénoncer la morgue de Macron.
La prochaine fois, les électeurs d’Alsace du Nord n’oublieront pas que les macronistes les ont trahi.
Stéphanie Kochert pourra alors compter ses rares électeurs...





Jehanne Fischer


mercredi 8 mai 2024

Scoop de Maxime Gruber !

Scoop de Maxime Gruber !
Voici la liste des élus ayant imploré le président Macron de garder l’Alsace dans le giron du Grand-Est !


Et leur document original...

Des élus, un tantinet renégats sur les bords et au milieu, pensaient passer en douce leur petite missive.
Que neni ! Tout le monde était à l'affût. « Les nouvelles frèch de Maxime» avait même fait un appel sur sa home page pour récupérer le précieux document.




Et, voici que Unser Land et France Bleu lancent la patate chaude !
Les limiers ont fait du bon travail, voici donc le document. Certes emphatique et creux, mais devant convenir à cet aréopage de bric et de broc aux sensibilités politiques des plus différentes. L'union sacrée pour le pognon du contribuable dont l'alsacien est le grand pourvoyeur.

Voici la requête des braves élus :


"Monsieur le Président de la République.

Vous avez confié au Député Eric WOERTH une mission temporaire ayant pour objet « la clarification de l’action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation ». Cette mission rendra son rapport dans le courant du mois de mai.

Nous adhérons à l’esprit et à l'intention de votre démarche qui répond assurément aux exigences d'un approfondissement de la décentralisation et à une meilleure répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales.

Cependant nous nous inquiétons de voir ressurgir, une fois de plus, le débat sur le périmètre de notre Région.

Ce débat, vous l’avez tranché l’an dernier de manière particulièrement claire en rappelant que la création de la Collectivité européenne d’Alsace ne devait pas conduire au redécoupage de la Région Grand Est.

Vos propos ont été compris et accueillis avec soulagement par l’immense majorité des élus de notre Région, quelle que soit leur appartenance politique, à l’exception des élus du Rassemblement National qui persistent dans leur intention de démanteler aussi bien l’échelon régional que l’échelon intercommunal.

Aujourd'hui, la Région Grand Est a parfaitement trouvé sa place aux côtés des autres collectivités territoriales. Son émergence et son influence n'ont, en rien, affecté les identités locales.

Bien au contraire, les soutiens régionaux en investissement n’ont jamais été aussi importants.

De même le périmètre de la Région Grand Est lui a permis de s’illustrer en matière de réindustrialisation de notre économie en lien étroit avec nos intercommunalités, les agences de développement économique et Business France dont elle est un partenaire fiable et efficace.

Dans le secteur des transports, les investissements de la Région Grand Est atteignent aujourd’hui un niveau jamais égalé avec 1700 trains circulant quotidiennement transportant 170 000 voyageurs sur notre réseau de Trains Express Régionaux (TER). Nos métropoles et nos agglomérations savent compter sur ce partenaire de premier rang pour construire les Services Express Régionaux Métropolitains et inscrire nos intercommunalités dans un réseau de transport efficace.

Le Grand Est c’est aussi la Région qui porte Strasbourg, siège du Parlement européen, du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l'Homme avec force et à la dimension d’une région européenne.

Pour nous — et pour nombre d'exécutifs locaux — une nouvelle modification de l'organisation territoriale serait incompréhensible, contre-productive et irrespectueuse du travail entrepris par le plus grand nombre depuis 2016, en collaboration avec l'ensemble des territoires du Grand Est.

Pour toutes ces raisons, nous, présidents de métropoles, grandes villes et agglomérations du Grand Est, vous demandons de vous opposer comme vous l'avez fait au printemps 2023, à toute tentative de redécoupage de notre Région. Elle aurait, à n’en pas douter, d'autres conséquences ailleurs en France entraînant, de fait, une fragmentation de l'action publique et de l'unité républicaine.

Nous restons à votre disposition et vous prions de croire. Monsieur le Président de la République, en l'expression de notre plus haute considération."




C'est beau comme un poème antique, et une "nouvelle modification de l'organisation territoriale serait incompréhensible".
Pas touche au mille-feuille et son grisbi ! Puis, décomplexifier, c'est compliqué. Les bonnes âmes.

La liste à la Prévert des courageux correspondants masqués
dont sept élus alsaciens !!!

Vous voulez la liste complète... la voici !

Bernard FISCHER
Maire d'Obernai
Président de la Communauté
de Communes du Pays de Sainte Odile

Claude STURNI
Maire de Haguenau
Président de l’Agglomération
de Haguenau

Pia IMBS
Maire de Holtzheim
Présidente de
l'Eurométropole de Strasbourg

Gilles FREMIOT
Maire de Heidwiller
Président de la Communauté
de Communes Sundgau

Jeanne BARSEGHIAN
Maire de Strasbourg

Stéphane LEYENBERGER
Maire de Saverne

Michèle LUTZ
Maire de Mulhouse

Frédéric LATOUR
Président de la Communauté de
Communes des portes du Luxembourg

Philippe BORDE
Président de la Communauté de
Commune de Bar-sur-Aube

Jacques JESSON
Maire de Saint Martin sur le Pré
Président de Châlons Agglo

Quentin BRIERE
Maire de Saint-Dizier
Président de l’Agglomération
Saint Dizier. Der et Biaise

Stéphane MARTINELLI
Maire de Rennepont
Président
de l'Agglomération de Chaumont

Bruno MINUTIELLO
Président de la Communauté de
Communes du Territoire de Lunéville

François GROSDIDIER
Maire de Metz
Président de l'Eurométropole
de Metz

Patrick NARDIN
Maire d'Epinal

François BAROIN
Ancien Ministre
Maire de Troyes
Président de Troyes Champagne
Métropole

Boris RAVIGNON
Maire de Charleville-Mézières
Président d'Ardenne Métropole

Bernard BLAIMONT
Président de la Communauté de
Communes des Crêtes Pré-Ardennaises

Frédéric LATOUR
Président de la Communauté de
Communes des portes du Luxembourg

Philippe BORDE
Président de la Communauté de
Commune de Bar-sur-Aube

Jacques JESSON
Maire de Saint Martin sur le Pré
Président de Châlons Agglo

Quentin BRIERE
Maire de Saint-Dizier
Président de l’Agglomération
Saint Dizier. Der et Biaise

Stéphane MARTINELLI
Maire de Rennepont
Président
de l'Agglomération de Chaumont

Bernard DEKENS
Président de la Communauté de
Communes Ardenne rives de Meuse

Miguel LEROY
Président de la Communauté de
Communes Ardennes Thiérache

Eric VUILLEMIN
Président de la Communauté de
Communes de Romilly

Franck LEROY
Président de la
Région Grand Est
Président d'Épernay Agglo Champagne

Anne CARDINAL
Maire de Langres

Aide HARMAND
Maire de Toul

Martine JOLY
Maire de Bar-le-Duc
Présidente de l'Agglomération
Meuse Grand Sud

Bruno MINUTIELLO
Président de la Communauté de
Communes du Territoire de Lunéville

Claude GEORGES
Président de la Communauté
d’Agglomération de Saint-Dié-des-
Vosges

Renaud AVERLY
Président de la Communauté de
Communes du Pays Rethelois

Régis DEPAIX
Président de la Communauté de
communes Vallées et Plateau

François GROSDIDIER
Maire de Metz
Président de l'Eurométropole
de Metz

Benoît SINGLY
Président de la Communauté de
Communes de l’Argonne Ardennaise

Benoist APPARU
Ancien Ministre
Maire de
Châlons-en-Champagne

Arnaud ROBINET
Maire de Reims
Président du Grand Reims

Christine GUILLEMY
Maire de Chaumont

Henry LEMOINE
Président de l’Agglomération de Pont-
à-Mousson

Pierre CUNY
Maire de Thionville
Président de
l’Agglomération Portes de France

Michel HEINRICH
Président de l’Agglomération d’Épinal

Bruno TOUSSAINT
Maire de Saint-Dié-des-Vosges


On dirait que les listes de nos élus de toutes tendances ont été passées au mixer pour en faire une seule, un côté bougli bougla peu engageant. Comment cet échafaudage tient-il ? Par l'attrait de votre pognon.

Citoyens d'Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne, votre seule arme est votre bulletin !
À vous d'aviser .


Maxime Gruber














lundi 6 mai 2024

Pom, pom, pom, pooom ! Ici radio d' Gàns ! Pom, pom, pom, pooom !

Pom, pom, pom, pooom ! Ici radio d' Gàns ! Pom, pom, pom, pooom !

Les alsaciens parlent aux (vrais) alsaciens !




D'abord, un message personnel :

« Philippe et Jean aiment les bergamotes. »
Je répète :
« Philippe et Jean aiment les bergamotes. »

Message important à toutes les unités :

"Il a reçu une lettre
Il y a quinze jours peut-être
Arrivée à Paris
Traitrise ici aussi
Signée par des maires
qui veulent plus être alsacien !
Manu, cette lettre
Donne-nous là peut-être
Mais moi je suis alsacien
Qui aime bien le vrai
Veux bien que l’on me donne
La liste des signataires …
Avis de recherche : recherchons une lettre de « maires » d’Alsace au Président. "


Fin des messages ! Pom, pom, pom, pooom !





La Ganzeliesel


vendredi 26 avril 2024

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais des régions !

ALE... Unser Land... FOR ALL...

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais des régions !


Vous voyez, le monde se divise en trois catégories, ceux qui votent « nationaliste », ceux qui choisissent le « fédéralisme » et ceux pour une « Europe des peuples et des régions ». Vous, vous votez ce 9 juin.

L’Alliance libre européenne ou ALE (en anglais : European Free Alliance ou EFA) est un parti politique européen, progressiste et européiste auquel adhérent 46 partis politiques régionalistes dont Unser land est membre. Elle est en campagne pour les élections européennes, une rencontre publique à l'invitation d'Unser land a eu lieu ce 16 avril à Haguenau.

De gauche à droite : Jean-Georges Trouillet, Lorena López Sánchez de Lacalle, Maylis Roßberg,
Lydie Massard et Maxence Helfrich.

Un hôte et des invités de l'ALE pour lancer la campagne pour "Europe Territoires Écologie" en Alsace.
Une personnalité politique alsacienne montante, directeur ainsi que président des jeunes d'Unser Land, Maxence Helfrich, numéro deux d'ALE pour les élections européennes sous l'étiquette « Régions et peuples solidaires », reçoit sa tête de liste, Maylis Roßberg. Il a aussi invité la présidente de l'ALE, Lorena López Sánchez de Lacalle et la députée européenne, Lydie Massard. Le président d'Unser Land, Jean-Georges Trouillet conclut cette présentation.

Unser Land.
Quand on parle de régionalisme en Alsace, Unser Land n'est pas loin. ALE, non plus. Une quarantaine de personnes souvent acquises à la cause ont assisté à la présentation et aux débats. Ce qui est le point commun de toutes les réunions politiques, nous avons eu tout de même des moments d'anthologies, le public convié à débattre, pouvant être bien plus direct dans ses propos.

Maxence Helfrich, l'Alsace au cœur de l'Europe.
Le candidat en second pour les élections se sent investi pour la construction d'une Europe fédérale, respectueuse de ses régions et de ses peuples. Il est fier de représenter le peuple alsacien et, à travers lui, le cœur de l'Europe qui se veut humaniste, respectueux des particularités. Avec une régionalisation de la gestion de la Politique agricole commune, un Erasmus de la voie professionnelle et exiger la ratification par la France de la charte des langues régionales et minoritaires.

Lorena López de Lacalle, présidente de ALE.
La présidente précise que l'ALE a 43 ans et est présent dans 19 États de l'Union européenne. Sa caractéristique : le travail « ensemble » pour chercher les meilleures pratiques et apprendre les uns des autres. Ainsi, toujours se fixer sur le droit à l'ethnicité de tous nos peuples et sur une construction européenne du bas vers le haut.
Selon elle, l'Europe est celle des États. Une Europe des États face à celle des peuples et des régions représentées. C'est pour cela que l'ALE a toujours voulu une réforme des traités. Il y a eu d'abord le Brexit, ensuite la guerre, la pandémie, sans oublier et cette question a été mise de côté.
Pour l'économie, on doit promouvoir la qualité des produits de nos entreprises et investir dans le savoir-faire et qu'il reste chez nous. Les taxes, la fiscalité, ont une particularité extraordinaire. Nous faisons une monnaie commune, mais pas de fiscalité commune.
L'ALE a toujours voulu être une liste transnationale. Elle existe comme parti politique européen et il est inconcevable qu'on ne puisse pas se présenter directement aux élections européennes, mais par les partis nationaux. Ce qui démontre une conception étatiste de l'Union européenne.

Maylis Roßberg, tête de liste aux élections européennes.
Deux jeunes têtes de liste pour ses élections, Maxence Helfrich est né en 1998, Maylis Roßberg en 2000. Ainsi, elle représente la minorité danoise en Allemagne. Aller d'un pays à l'autre était pour elle une nécessité, les écoles ne connaissant pas les frontières. Elle subit, de plein fouet, leurs fermetures suite à la pandémie de la Covid. Un casse-tête pour les frontaliers ? Certainement, surtout pour les régions séparées par des frontières étatiques. Les droits des apatrides et des minorités nationales dans l'Union européenne sont pour elle une question centrale.
Pour montrer sa détermination, elle fera acte de candidature pour la prochaine présidente de la Commission européenne. Un vœu probablement pieux, mais qui marquera les esprits.

Lydie Massard, députée membre de l'Union démocratique bretonne (UDB) et députée européenne.
L'intervenante travaille sur les questions d'agriculture et d'alimentation en raison de son lieu de résidence et de son métier de cuisinière. Elle est membre des commissions de l'environnement et du commerce extérieur au Parlement européen, où les questions de souveraineté alimentaire sont centrales. Le constat est terrible.
La distribution financière de la « politique agricole commune » (PAC) favorise les grandes exploitations au détriment des petites.
Les régions n'ont pas le pouvoir de définir leur politique agricole, ce qui crée des incohérences et des anomalies. Ainsi, les agriculteurs pratiquant le « bio » rencontrent des difficultés économiques malgré leur conversion, nécessitant des mesures d'aide accessibles et efficaces.
La PAC doit privilégier les agriculteurs produisant de la qualité. Une régionalisation de la PAC permettrait de mieux s'adapter aux besoins de l'agriculture.
L'ALE est opposée aux accords actuels de libre-échange, tels que le « marché commun du sud" (Mercosur), qui est un danger pour l'agriculture paysanne, l'environnement et les peuples autochtones.

Jean-Georges Trouillet, président fondateur du parti autonomiste Unser Land conclut la réunion.
Après une brève historique d'une Europe datant d'un millénaire et demi. Du constat que « les extrêmes de droite comme de gauche n'aiment pas l'Europe, et veulent la démolir tout en se fichant du reste »" Jean-Georges Trouillet évoque les trois modèles d'Europe possibles.
Le premier serait de croire qu'on peut retourner à une forme d'État-nation. Une espèce d'île, protectrice, s'appuyant sur la nostalgie. Un âge d'or n'ayant pas forcément existé, où l'on oublie souvent les revers de la médaille. (La guerre ? NDA)
Le second, une Europe super-nation, un fédéralisme dans lequel aucune tête ne doit dépasser.
Le troisième, c'est l'Europe des peuples et des régions.
Une Europe qui se définit tout d'abord autour de l'idée d'une civilisation commune et d'une volonté d'assurer la sécurité et la prospérité des Européens. Fixant la limite appropriée entre ses domaines régaliens, et ceux des régions et des peuples.

User land et l'ALE proposent donc, la troisième option, l'Europe des peuples et des régions.


Maxime Gruber





EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !

Un article de Jehanne Fisché :


EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !


Encore un exemple de la crise subie par nos EHPAD et surtout de la gestion erratique par les tutelles locales, nonobstant les sempiternelles déclarations fumeuses de nos conseillers d’Alsace sur les réseaux sociaux.

En situation financière désespérée, une dizaine de structures publiques en quasi-cessation de paiement auraient dernièrement cherché localement un organisme bancaire pour les aider. Il leur fallait en toute urgence souscrire une ligne de trésorerie exceptionnelle.


Il faut bien payer les agents à la fin du mois. Consultés, les organismes bancaires alsaciens de la place ont tous successivement et courageusement refusé d’aider ces EHPAD !

En désespoir, ces EHPAD sont allés en toute urgence en Champagne plaider leur cause directement chez Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la fédération hospitalière de France. Ni une, ni deux, comprenant lui la situation extrême de ces EHPAD alsaciens, il a passé quelques coups de fils et en deux temps, une solution était finalisée pour secourir ces établissements alsaciens. Bravo et merci, M. Robinet.

Pourquoi un élu champenois est capable de faire ? Nos élus, conseillers et conseillères d’Alsace, sont où ? Combien de temps vont-ils continuer à se moquer ainsi des alsaciennes et des alsaciens? Nos anciens méritent bien mieux qu’un abandon, oh combien symbolique.

Jehanne Fisché

mercredi 17 avril 2024

"Écologie positive et territoire"

 Le positif pour juguler le punitif ? Et, pas que...
La liste "Écologie positive et territoire" se présente aux élections européennes de 2024.



Les listes vertes font florès pour les Européennes. Leur nombre, non exhaustif en attendant le dépôt officiel des candidatures, du 6 au 17 mai, est de cinq, voire six, si on inclut le parti animaliste. En ordre dispersé, on peut légitimement se poser la question si elles sont compatibles.

« Les Écologistes», rien que ça...

Tandis que le mouvement politique « Europe Écologie-Les Verts» (EELV) désire montrer son hégémonie verte en s'arrogeant la nouvelle appellation « les Écologistes ». Malgré des sondages aux résultats catastrophiques, certainement dus aux actions, pour ne pas dire aux exactions un peu raides des municipalités EELV, dont Strasbourg, est une des meilleures vitrines. Les votes pour les Européennes lui sont traditionnellement favorables. Tout d’abord, parce que le scrutin se joue à la représentation proportionnelle à un tour, favorisant des votes de conviction. Et, aussi, pour leur politique européenne ouvertement favorable au fédéralisme, malgré leur accointance avec la NUPES.

David contre Goliath.

En face du « géant vert », les autres listes, dont le collectif « Écologie Positive & Territoires » se revendiquent, elles aussi, de l'écologie et des territoires.

Ce dernier lancé ce 8 février, rassemblent une quinzaine de partis politiques et d'associations se retrouvant dans une écologie établie sur les territoires et le vivant, avec quatre valeurs essentielles au service de l'Europe : l'écologie, le régionalisme, la citoyenneté et la protection animale. Ce collectif revendique une« écologie positive » se voulant l’antithèse des Écologistes (ex-EELV) à l’écologie dénoncée comme « punitive ».

Yann Wehrling et Chantal Cutajar.

Le chef de file d' « Écologie Positive & Territoires » est Yann Wehrling. Actuel vice-président de la région Île-de-France chargé de la transition écologique, auprès de Valérie Pécresse (LR).

Son parti, « Écologie positive », est allié, en autres, au parti politique « Cap21 », dont la présidente exécutive est la Strasbourgeoise Chantal Cutajar, ancienne adjointe au maire de Roland Ries.
Son parcours est des plus impressionnants : Présidente de l’Observatoire Citoyen pour la transparence financière internationale, Directrice générale du CEFAC, Collège européen des investigations financières et de l’analyse financière criminelle – Université de Strasbourg. Expert auprès de la Commission européenne sur la saisie des avoirs criminels et les investigations financières.
De quoi donner des sueurs froides aux contrevenants de tous types et même ceux fréquentant les salons dorés ou les hémicycles, même européen.

Chantal Cutajar est naturellement en seconde position de la liste pour les élections européennes.

Le projet et la spécificité alsacienne.

Yann Wehrling et Chantal Cutajar sont favorables à des régions françaises fortes, l'exemple des Landers allemands est évoqué, avec la nécessité de la décentralisation pour répondre aux aspirations des citoyens, mais avec une remise en question du découpage administratif. L'Alsace redeviendrait une région à part entière, avec la dissolution du Grand-Est.

L'écologie positive, antagoniste du punitif, est aussi mise en avant, ainsi que la nécessité de respecter la laïcité.

Ce qui ne laissera pas indifférents les Alsaciens, dont les Strasbourgeois.

L'écologie et l'économie.

La prise de conscience des citoyens sur la dimension écologique est réelle, elle sera une chance pour l'économie à l'échelle européenne.
Interdire l'accès au marché européen des produits ne respectant pas les normes environnementales, sociales et éthiques est une nécessité. Les importations doivent être soumises à des normes rigoureuses pour préserver l'industrie locale et l'environnement, ce qui pourrait inciter ces pays à harmoniser leurs normes avec celles de l'Europe.

Le nucléaire.

Non opposé au nucléaire, Yann Wehrling estime qu'il doit faire partie du mix énergétique. La gestion de la problématique des déchets nucléaires doit être efficiente.

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais forte et à Strasbourg !

Strasbourg est le siège officiel du Parlement européen (pouvoir législatif), et le siège du Conseil de l'Europe (distinct de l'Union européenne et regroupant 47 États d'Europe), ainsi que de la Cour européenne des droits de l'homme.
« Écologie Positive & Territoires » propose de faire de Strasbourg la seule capitale de l'Europe, en y intégrant toute l'administration européenne. Yann Wehrling souligne l'importance du rayonnement de Strasbourg et la nécessité de convaincre les institutions pour ce transfert.

Un rude combat à mener, Bruxelles n'ayant pas l'habitude de se laisser faire.

Une Europe propre, réellement démocratique, sans lobbying influençant les dirigeants, souligne la nécessité de régler les problèmes internes sans une dépendance envers les États-Unis.

Yann Wehrling préconise de renforcer l'Union européenne avec une réelle constitution, à sa tête un président pour une cohérence démocratique et politique.

Alliances politiques et positionnement.

Plusieurs listes se réclament de l'écologie aux élections européennes, mais des doutes sont exprimés quant à la concrétisation de leur candidature. Des discussions ont eu lieu sur la nécessité de former des alliances tout en maintenant la cohérence des positions sur les enjeux environnementaux et politiques.

Pour Yann Wehrling, des difficultés de rassembler toutes les composantes de l'écologie pour les élections européennes ont été rencontrées, ce qui a conduit à des désaccords sur l'essentiel.

Attendons-nous à d'éventuelles alliances hors des partis verts, puisque tout le monde aujourd'hui se revendique écologique et estime que c'est important.

Sauf les listes « personae non gratae » pour « Écologie Positive & Territoires », comme le RN et la NUPES.

Maxime Gruber



lundi 1 avril 2024

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine



Lettre à l'attention de monsieur Jean-Philippe KAMMERER, Conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine de la commune de Rouffach.


Monsieur,

Lors de l’Assemblée Générale de la Société d’Histoire qui s’est tenue le 22 mars dernier, des personnes ont souhaité savoir comment il se faisait que le procès intenté contre la ville de Rouffach suite à l’ « affaire du musée » semblait ne pas avancer. Vous avez laissé entendre - en public ! - que la lenteur de la procédure était imputable à l’Avocate de la Société d’Histoire qui tardait à fournir ses conclusions dans le but de faire traîner les choses.

Vous avez pu constater - comme toutes les personnes présentes d’ailleurs - que je n’avais pas un caractère à laisser qui que ce soit affirmer des propos mensongers. Que vous soyez laissé dans l’ignorance du déroulé de la procédure, c’est fort possible. Mais dans ce cas, pour éviter de proférer des inexactitudes, vous auriez avantage à demander à M. le Maire des éclaircissements sur la procédure en cours : il est en possession des conclusions transmises par l’Avocate de la Société d’Histoire.

Pour ma part, et en ma qualité de vice-président de la Société d’Histoire attaché à la seule vérité, je vous donne, avec l’accord des Membres du Bureau les précisions suivantes vérifiables sur pièces :

1) La première audience avait été fixée le 7 décembre 2021. M. le Maire de Rouffach en a été informé par voie d’huissier mais n’a jamais daigné répondre. Au début du procès, l’Avocat de la ville de Rouffach a plaidé l’incompétence de la juridiction saisie par la Société d’Histoire. Il s’est ensuite rétracté. D’où un premier retard dans la procédure qui n’a en aucun cas été imputable à la Société d’Histoire.

2) Une audience devait se tenir le 18 mai 2022. Elle a fait l’objet d’un renvoi pour permettre à l’Avocat de la ville de Rouffach de préparer ses répliques aux arguments avancés par la Société d’Histoire. Une fois de plus, la Société d’Histoire n’a été pour rien dans ce nouveau retard.

3) Au début du procès, la Ville de Rouffach soutenait avec aplomb qu’elle avait créé le musée du Bailliage. Aux dernières nouvelles, cet argument a été abandonné. D’où un nouveau retard.

 

La Ville de Rouffach a donc été seule à l’origine du retard pris par la procédure en cours.


Au demeurant, dans ses conclusions, l’Avocate de la Société d’Histoire souligne que « la Commune de Rouffach a déposé de manière successive des conclusions dont le seul objet consiste à noyer l’affaire sous des considérations relevant de la politique locale (...) pour en déduire en toute mauvaise foi une argumentation juridique sur le fond du dossier. Même si cela ne convient pas à la Commune de Rouffach, il est inévitable d’adresser un acte de dépôt de mandat et un nouvel acte de constitution avec les conclusions lorsqu’un Conseil d’une des parties change de mode d’exercice. (...) Il sera seulement rappelé que par serment, tout avocat est tenu d’exercer ses fonctions avec dignité, indépendance mais également avec délicatesse notamment dans ses relations avec ses Confrères. La question pourra donc être soumise le cas échéant aux Bâtonniers afin de trancher ce point déontologique si la partie adverse maintient cette attitude. En tout état de cause, les règles de procédure ont été scrupuleusement respectées et il n’appartiendra jamais à la Commune de Rouffach de se substituer au législateur et à l’autorité judiciaire pour les dicter et les modifier. (...) »

Le fait que vous ayez affirmé publiquement que le retard pris par la procédure en cours était imputable au fait que l’Avocat de la Société d’Histoire n’avait pas encore transmis ses conclusions aura permis aux Membres de la Société d’Histoire de déduire que les élus du Conseil municipal de Rouffach sont tenus dans l’ignorance de la procédure en cours. En effet, vous ne sembliez pas même savoir qu’une audience venait de se tenir le 15 mars. Cette ignorance aura expliqué votre propension à non seulement diffuser de fausses informations, mais aussi à refuser obstinément de répondre aux questions simplissimes qui vous étaient posées et relevaient du simple droit à l’information.


 
Demeure un autre point que j’ai évoqué lors de notre Assemblée Générale et qu’il faudra nécessairement éclaircir. Il concerne les subventions attribuées au musée : plus de 20 000€ d’investissement et plus de 26 000€ de « fonctionnement » (sic). Étant donné que le document qui émane de la mairie précise que le musée était ouvert de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre et que durant cette période les permanences (pour l’accueil des visiteurs) avaient été assurées par 4 bénévoles de la Société d’Histoire, il est légitime de se demander à quoi font référence les « 26 000€ de fonctionnement » et ce qu’est devenue cette somme pour le moins conséquente.

En espérant que cette mise au point vous aura permis de comprendre que je suis au moins autant que vous soucieux d’agir dans le respect du Droit, je vous invite à demander à M. le Maire, pour votre information et celle des autres Membres du Conseil municipal, une copie des conclusions transmises en temps voulu par l’Avocate de la Société d’Histoire.


Dr Denis CROUAN

Vice-pdt de la SHABR





lundi 25 mars 2024

Une fabrique de surhommes, au Grand-Est !

Une fabrique de surhommes, au Grand-Est !

Franck Leroy en est le monarque. Son grand pouvoir ? Le cumul des mandats !


Cette nouvelle est passée quasiment inaperçue dans notre belle région. Pourtant, la énième nomination du président de la région pour un sympathique nouveau mandat, aurait mérité mieux que des entrefilets dans la presse régionale et un encart dans le « Canard enchainé ». Cette frilosité typiquement de notre terroir devient lourde, parler de pouvoir et d'argent dans les médias serait malvenu ? Cela dépend forcément de la personne et des amis de celle-ci.
Pourtant, l'information n'est pas de toute jeunesse, elle a mis un peu plus de temps à suinter pour nous arriver. Retournons vers le passé.


Le souhait du président pour Leroy.
Dans une publication sur le site de l’Élysée le 3 novembre. Le président de la République, Emmanuel Macron, propose la nomination de Franck Leroy, président de la région Grand-Est, à la présidence du conseil d’administration de l’Afit France. Il succéderait à Patrice Vergriete, ministre du Logement depuis le mois de juillet 2023.

L'Afit ?
C'est L'agence de financement des infrastructures de transport de France. Un établissement public national ayant pour mission de participer au financement de projets d'infrastructures de transport et de mobilités, dans le respect des objectifs du développement durable et selon les orientations du gouvernement.

La voie royale du régional au national.
Franck Leroy va-t-il réussir là où son prédécesseur, Jean Rottner avait échoué ? La parade de séduction de ce dernier ayant laissé de marbre Emmanuel Macron. Pour le nouveau président du Grand-Est, tout semble plus facile, une voie royale pour s'impliquer du municipal, puis du régional au national. Son appartenance au groupe de la Majorité Régionale - « Les Républicains, Centristes et Indépendants » est un joyeux fourre-tout qui convient parfaitement au président de la République.

Un surhomme est né.
Lors de son audition, le 28 février, les parlementaires, impressionnés par cet hyperprésident, se demandaient com­ment Leroy pouvaient cumuler autant de... présidences. Président d’une région de 5,5 millions d’habitants et 7000 agents, premier adjoint de la ville d’Épernay, président de sa com­munauté d’agglomération, président de l'Association des maires et de l'intercommunalités de la Marne. Cela fait beaucoup, mais ne décontenança pas Franck Leroy. Bien au contraire. Pour compenser cette surcharge de travail et les émoluments qui vont avec, il promit de démissionner de son mandat de premier adjoint au maire. À la bonne heure !

Conflit d'intérêt ?
Cohabiter comme président d'une région, et également de l'AFit France ne lui donne aucun cas de conscience. Il s'agit pourtant de présider un organisme finançant des infrastructures de transport et l’une des onze régions directement intéressées par cette manne. L'astuce pour assumer ces deux casquettes ? Frank Leroy l'affirme, il ne prendra pas part aux votes liés à des projets concernant la région Grand Est. Un champion du système D et du pragmatisme.

L'Afit, une ère d'attente avant un ministère ?
En vingt mois, l’Afît a changé quatre fois de présidence. D'abord, Christophe Béchu, entré au gouverne­ment en juillet 2022. Puis un certain Jean Castex, resté deux mois et demi, avant d'entrer à Matignon, et enfin Patrice Vergriete, devenu ministre du Logement en juillet 2023. Un sacré turnover des plus appréciés pour les partants.

Franck Leroy va-t-il réussir là où Jean Rottner a échoué ?
Le séna­teur LR Damien Michallet lors de l’audition du futur président de l'Afit à poser la question des plus évidentes et qui fâche. « Doit-on vous appeler “mon­sieur le ministre”par anticipa­tion, ou êtes-vous réellement candidat à la présidence du conseil d’administration de l’Afit France et à cette seule agence ? ».
La réponse est des plus amusantes : «J’irai jusqu’au bout de mon mandat. Je refuserai toute éventuelle promotion. Je n’aspire pas à une carrière poli­tique nationale. »

Il est donc temps de sortir du placard la citation de Jacques Chirac :

« Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. »



Maxime Gruber





 

mardi 12 mars 2024

Mon coup de cœur : le festival des animaux en Alsace !

Festival des animaux en Alsace !

Ce dimanche 28 avril, de 10 h à 18 h, à Griesheim-prés-Molsheim.





Un grand coup de cœur pour cette "Association Solidarité Cause Animale" (S.C.A.). Ces bénévoles « bienveillants », aidant nos amis à quatre pattes en détresse, organisent un festival en leur honneur. L'entrée est libre.

Votre chien aime la danse ? Il appréciera le Dog Dancing ! Vous aurez un spectacle équestre, sans oublier, et c'est très important : la conférence S.C.A sur le sort des lévriers d'Espagne. De nombreuses activités sont aussi proposées.

Bonne journée festive !











jeudi 7 mars 2024

Actualité, Calamity Jeanne.

Etienne Wildermann, grand admirateur de Lucky Luke, nous a remis une mini brève.
Au sujet d'une héroïne appréciant les bisons, seulement hors de la ville.
Bonne lecture.


 Calamity Jeanne !


Les opposants à la maire de Strasbourg ont trouvé un nouveau « petit nom » pour celle-ci. La réponse strasbourgeoise à Calamity Jane serait Calamity Jeanne. Mais, comme le dit un expert de la vie politique strasbourgeoise : « la droite et le centre, combien de divisions » ?
La question vise naturellement Jean-Philippe Vetter et Pierre Jakubowicz, mais également quelques autres, comme Nicolas Matt ou Bruno Studer. Les « Daltons » se réuniraient même en secret pour monter une stratégie du type « ennemis, mais pas trop » afin de tromper l’ennemi et de tenter le « hold-up du siècle, « les municipales de, dans deux ans » façon Guignols.
À gauche, on en rit. Calamity Jeanne peut gaffer, il lui suffira de faire tomber une ville de 10.000 habitants de plus dans l’EMS et de regagner Strasbourg et Schiltigheim pour pouvoir presque se passer des alliés « centrisants».
On va relire les aventures de Calamity Jeanne.

Etienne Wildermann


Un petit air de ressemblance ?


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