Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

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lundi 13 janvier 2025

Rouffach, la belle endormie à l’encéphalogramme plat.

Rouffach, la belle endormie à l’encéphalogramme plat.

Le touriste qui arrive en Alsace et parcours la fameuse « Route des Vins » découvre des villages joliment mis en valeur. Mais…


C’est en arrivant à Rouffach que les choses changent : la cité, qui offre un patrimoine aussi riche qu’original, semble tout à fait correspondre à son appellation de « belle endormie » qui ne date pas d’aujourd’hui. La « belle endormie » attend depuis de longues années d’être réveillée.

Malheureusement, ce n’est pas l’actuelle municipalité, dirigée par un maire autoritaire qui se vante d’en être à son sixième mandat (un de plus que le président Poutine !) qui sortira la ville de son long sommeil. Parce que le maire subventionne beaucoup tout ce qui relève du sport et bien trop peu ce qui est de la culture, du patrimoine et qui intéresse les touristes au premier chef. C’est un choix politique. On doute que ce soit le meilleur !



 
Les travaux d’embellissement dans la partie historique de la ville sont rares et les commerces vraiment utiles à la population sont en nombre limité : une seule boulangerie pour environ 4500 habitants, pour prendre uniquement cet exemple éloquent. On annonce qu’une personne a été engagée par la commune avec pour mission de redynamiser le centre-ville. Petit problème : personne ne sait qui est cette personne ni ce qu’elle fait. Toujours est-il que la redynamisation se fait toujours attendre...

Il y aurait bien quelque chose à faire pour réveiller à moindres frais la « belle endormie » : faire des suggestions au maire qui, soit dit en passant, a fait vider et fermer de son propre chef le musée intercommunal qui avait un réel succès auprès des touristes.

Problème : toute idée, toute suggestion qui ne vient pas du maire est systématiquement rejetée. Inutile de discuter. Un ancien élu au conseil municipal ira jusqu’à reconnaître publiquement « l’attitude fermée » du maire, son « autoritarisme exacerbé complété d’une agressivité verbale permanente ».

Une journaliste n’a-t-elle pas fait les frais de cette agressivité lorsque, en octobre 2017, voulant prendre des notes lors d'une réunion publique en vue de faire un article, elle a vu le maire s’approcher très près d’elle et la pointer du doigt en lui interdisant d’écrire ce que venait de dire le chef des élus d’opposition au conseil municipal ?

Le principe qu’applique le maire pour garder son pouvoir se fonde sur une sentence biblique : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi. » À partir de là, l’occupation principale de l’élu est de « fliquer » les habitants pour savoir qui parle à qui, quels sont les « pour » et quels sont les « contre ». Les « pour » sont bien vus et ont tous les droits ; les « contre » sont soupçonnés de porter atteinte à la réputation du premier magistrat de la ville, lequel leur reproche même de constituer un noyau dur d’opposants à sa politique que, bien sûr, il imagine irréprochable. Ainsi va la démocratie à Rouffach ; ainsi Rouffach s’installe-t-elle durablement une apathie ne pouvant que dévaloriser son image.

Très récemment, quelques jeunes étudiants syriens de passage à Rouffach ont fait cette remarque pertinente : « Chez nous, en Syrie, on essaie de sauver notre patrimoine qui a résisté aux guerres. À Rouffach, vous semblez le laisser tomber en ruines... » On a bien tort de ne pas écouter ceux qui voient avec un regard extérieur une réalité qui ne semble plus déranger ceux qui s’y sont habitués.


Adrien Dennach

vendredi 10 janvier 2025

Strasbourg Nouvel An, remontrance musclée du préfet et sidération de la maire... Chantal Cutajar leur écrit une lettre.

Strasbourg, entre la remontrance musclée du préfet et la sidération habituelle de la maire contre les mineurs interpellés au Nouvel An, Chantal Cutajar leur écrit une lettre.


L'initiative vigoureuse de la préfecture et le mutisme léthargique de la mairie de Strasbourg montrent le fossé entre les deux administrations. Chantal Cutajar, la présidente de Citoyens Engagés et de CAP21-LRC profite du vide laissé par Jeanne Barseghian pour proposer d'améliorer la copie du préfet.

Alors que la mairie de Strasbourg remâche son beau projet, mort-né du Tram Nord, elle s'aperçoit que le préfet est un "warrior". La guérilla du temps bien révolu avec l'ancienne préfète ressemble à une querelle dans un bac à sable à côté de ce qui se trame.
Diminués par cet échec et ayant enfin compris qu'ils ne faisaient pas l'unanimité par leur idéologie et pire encore : leurs compétences, voici « les écologistes » abasourdis, la tête enfoncée dans le terreau. L'opposition, dont Pierre Jakubowicz et Catherine Trautmann s'en amusent, et c'est de bonne guerre, la maire et ses adjoints n'ayant pas été des plus tendres depuis 2020.




Un impair.
Les associations assujetties à la mairie, incitées à la rébellion contre l'avis défavorable de la commission d'enquête publique du projet du Tram Nord ont exigé que le préfet passe outre de cette décision pour lancer les travaux. Quelle drôle d'idée ? Une prise du Capitole à Strasbourg ? Cela a dû profondément l'agacer.
Sentant une mairie embarrassée, pour ne pas dire fataliste contre les violences du Nouvel An, il allait jouer son rôle de responsable des forces de police et de représentant de l'État et du respect des lois.

Reprendre la main.
Suite aux violences urbaines survenues à Strasbourg lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Ces événements, marqués par des incendies de véhicules et d’autres dégradations, le préfet se fend d'une lettre envers les parents des sauvageons.
« Au regard de la gravité des faits en cause, je m’interroge sur votre capacité à remplir vos obligations parentales de manière satisfaisante. J’appelle votre attention sur le fait que les agissements de votre enfant mineur sont susceptibles d’engager votre responsabilité. »
Les parents étrangers des mineurs fautifs ont été convoqués pour un rendez-vous en préfecture. S’ils ne s’y rendent pas ou ne présentent pas d’éléments concluants, « j’envisage de procéder au réexamen de votre droit au séjour sur le territoire national ».
Nous imaginons que la maire de Strasbourg, prônant comme leitmotiv, « l'inclusif » (sauf pour les automobilistes), ne pouvait pas franchement approuver cette action des plus rigoureuses. Peut-être, on en saura davantage quand elle sortira de son silence.

Oui, mais...
CAP21 et Citoyens engagés, ont exprimé leur soutien à l’initiative du préfet visant à responsabiliser les parents des mineurs impliqués. Toutefois, ils veulent améliorer la copie, par des propositions concrètes pour garantir l’efficacité et l’équité de cette démarche pour des solutions équilibrées et « inclusives ».
Une lettre ouverte a été adressée au préfet du Bas-Rhin et à la maire de Strasbourg, en espérant qu'ils puissent enfin collaborer contre ces nuisances endémiques.

Cette lettre recommande :

  • Une convocation égalitaire : Inclure tous les parents, quelle que soit leur nationalité, pour renforcer la cohésion sociale.
  • Un cadre partenarial avec le CLSPD : Inscrire ces actions dans le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, présidé par la Mairie, pour une coordination transparente et efficace.
  • Des mesures éducatives : Organiser des ateliers pour accompagner concrètement les familles et prévenir durablement ces comportements.


En effet, les délinquants peuvent être français, voire binationaux et sont sur leur sol. Mais, leurs parents méritent, eux aussi, un savon chez le préfet et des mesures de rétorsion.





Maxime Gruber

lundi 23 décembre 2024

Le commencement de la fin ?


L'arrêt du tram nord s'appelle « Trafalgar ».

Quel coup ! Les Anglais ont rêvé de cette station, les Alsaciens l'ont fait !

L'avis défavorable de la commission d'enquête au projet de tram nord de l'Eurométropole de Strasbourg aura des répercussions bien au-delà de la région. Nous venons d'assister à une première, un événement qui changera le comportement des municipalités. Nous avons assisté à la création d'une jurisprudence.
L'Eurométropole est blessée et humiliée, elle prépare sa revanche. Les prémices semblent indiquer que ce sera encore dans le rapport de force, dans une brutalité coutumière. L'inclusion proclamée par monts et par vaux a du plomb dans l'aile. Ce slogan pourtant matraqué depuis ce début du mandat municipal parait ne plus être de mise dans les proclamations. Les nouveaux supplétifs, ses administrés chouchoutés, les cyclistes vont se mobiliser pour sauver la citadelle de l'hôtel de ville, assaillie.




Prémisse... ou la folie des grandeurs.
Ce mandat avait commencé dans de mauvais hospices. La zizanie politique dans l'agglomération strasbourgeoise a permis à un outsider, le parti « Les Écologistes », de rafler la mise. Ceux ayant voté pour eux par pure stratégie politique pour une éventuelle alliance allaient le payer au prix fort. La liste verte gagnante aux élections municipales, selon le Code électoral, reçoit un nombre de sièges égal à la moitié du conseil. Une majorité absolue puisque les autres partis perdants sont répartis à la représentation proportionnelle. Passer de l'opposition aux commandes de la ville, cela laisse visiblement des traces. Sentiment de toute puissance, des conseils municipaux servant à faire le spectacle et les décisions de la majorité municipale votées comme un seul homme.
Un déni de démocratie et de pain bénit pour les journalistes à l'affut.

Imposer à tout prix une idéologie ne faisant pas l'unanimité.
Il était intéressant d'écouter, de lire, de voir le comportement des élus et de leurs proches dans leurs allocutions et sur les réseaux sociaux. L'écologie « punitive » était, du moins au début du mandat, explicitement revendiquée. Il faut nous changer et s'il le faut au forceps pour nous sauver de nos mauvaises habitudes.
Tout mouvement annonçant un meilleur avenir, fondé sur le changement radical de l’homme pour un meilleur être, est qualifié de « messianique ».

Cette « libération » forcée pour le bonheur vert est proclamée selon un principe idéologique permettant de mobiliser les individus et de leur faire accepter les sacrifices exigés. Payer sa dime pour tout acte pollueur, faire du vélo, jeter sa voiture aux orties, vivre en autarcie dans son quartier, s'occuper des damnés de la terre du plus loin possible de chez soi et avec des pincettes. Ostraciser les méfiants et les détracteurs de l'idéologie verte, pire, les harceler dans les réseaux sociaux pour les faire entrer dans le droit chemin. Si cela ne fonctionne pas, au mieux, cela les tiendra (peut-être) en respect.


Laisser impérativement une trace dans l'histoire de l'agglomération strasbourgeoise.
Parfaitement conscient d'être, malgré le soutien des purs et durs de la doctrine écologique, de plus en plus sous la critique des habitants, agacés par cet amateurisme maladroit et condescendant. L'équipe de l'Eurométropole doit marquer à son tour les esprits par un projet grandiose, de quoi les mettre sur les rails du tram pour les futures élections municipales. Et oui, ils ont pris goût au pouvoir, ils ne lâcheront rien et sont prêts à en découdre.
L'histoire du tram est accaparée en évinçant la porteuse du projet d'il y a trente ans, Catherine Trautmann. L'élu vert aime bien faire le coucou.


Le projet pharaonique du Tram Nord.
Il fallait au moins cela pour marquer les esprits, épater ses troupes et contraindre, une bonne fois pour toutes, les automobilistes à utiliser les mobilités douces : le vélo, la trottinette, le futur tram ou devenir un piéton pourchassé par les cyclistes.
L'échéance des futures élections municipales approche et n'ayant rien de probant à présenter aux futurs électeurs, l'Eurométropole a voulu marquer un grand coup, ce sera le faramineux projet du tram nord. Un colossal programme réalisé d'une seule traite dont le contribuable devra s'acquitter. L'idéologie n'a que faire des soucis des fins de mois.

Pour l'Eurométropole, ce projet devait changer les habitudes, les mentalités des usagers de la route et des transports par l'implantation du réseau de tramway entre Strasbourg, Schiltigheim et Bischheim.
Imposer un concept contraignant en espérant que la résilience des usagers opère. Et, assurément, ces derniers ont une patience et une endurance à toute épreuve depuis 2020. La question est de savoir si le punitif astreint à certains administrés pour la grande joie des convaincus des actions des mairies vertes n'assume pas un certain masochisme. Les élections municipales de 2026 indiqueront si c'est vraiment le cas.

Un projet confronté à la dure réalité de l'enquête publique.
Il s'agit d'un dispositif d'information et de recueil des avis de la population conduit par une commission d'enquête menée par un président et quatre membres. Ils sont désignés par le président du Tribunal administratif.
Cette enquête est organisée par l'Eurométropole.
La consultation du public se limite à une simple mise à disposition des documents relatifs au projet permettant le recueil de ses observations.

Habituellement, une formalité pour accepter les projets. En revanche, nos décideurs, toujours aussi gaffeurs et à côté de leurs rails, n'ont pas vu venir l'imbroglio.
Sûre de sa préséance, l'Eurométropole fit la promotion du projet. Ce n'était pas un échange avec la population, mais de réunions d'information pouvant faire comprendre que la décision était déjà actée. De quoi agacer les habitants qui réagirent avec 7 102 contributions enregistrées durant la période de l'enquête ! 43 474 visiteurs ont consulté le site internet dédié à l’enquête publique. L'Eurométropole voulait du colossal, elle y a eu droit.

Un « amateurisme » dégageant une incompétence teintée de mauvaise foi.
La commission d'enquêtes a fait son travail, donnant de bons points et des mauvais.
Cela commence fort, la commission se plaint des documents fournis ou pas par l'Eurométropole. Les enquêteurs doivent jouer aux détectives, assembler un puzzle avec des éléments manquants et une suspicion de mauvaise foi.
Amateurisme ou incompétence ?
L'avis du public est sans appel : seulement 16,8 % sont favorables, une majorité de 73 % opposée. Encore un chiffre colossal qui nécessita un procès-verbal de 50 pages de la commission d'enquête.


Associations contre les associations.
Si les associations proches de la mairie firent une campagne de communication sans précédent pour soutenir le projet, les opposants à celui-ci ne restèrent pas inactifs. Le tramway, oui, mais pas une performance idéologique contre les intérêts de la population. Le collectif « Pour un meilleur Tram » est créé. Force de propositions, elle suggère un tracé plus proche des centres-villes avec de meilleures dessertes pour tous. La voiture n'étant pas une ennemie et les piétons, des marathoniens. L'Eurométropole snobera toute tentative de dialogue.

La sanction.
Point après point, les commissaires enquêteurs soulignent des lacunes majeures :
  • un manque d'écoute des habitants et des usagers ;
  • des questions sensibles ignorées ou contournées ;
  • des dissimulations, des incohérences ;
  • des solutions générant de nouveaux problèmes et des dénis de réalités sur les conséquences ;
  • des risques réels pour la gestion de la sécurité de la ville.
La conclusion est un avis défavorable... Finalement, dans le projet du Tram Nord, proposé avec une certaine opacité pour un coût non justifié, il est très peu question du tram. Le même commissaire-enquêteur ayant validé le projet du Tram Ouest a opposé un refus clair et catégorique, démontrant bien son indépendance.

La sidération !
Alors que les troupes vertes se voyaient déjà, équipées de bottes et de casques de chantier, pour visiter les sites du Tram juste avant l'échéance des élections municipales, ce fut un coup de massue.
L'Eurométropole, ses élus verts persuadés d'avoir été les lauréats d'un projet extraordinaire du tram nord retrouvent leurs places de cancres près du radiateur d'avant 2020. Colère et honte absolue, ils réagiront comme à leurs habitudes.
Ce knock-out déjà devenu célèbre, ces 24 heures sans réaction à part devant la télévision régionale, mais avec parcimonie, ont permis de montrer cette sidération du sommet à la base des militants verts. Ce qui fait la joie des opposants au projet et d'appuyer la demande d'une véritable concertation citoyenne. Mais, personne n'était dupe, l'Eurométropole allait réagir par le biais des réseaux sociaux de façon agressive.


Les noms d'oiseaux.
Après une journée plongée dans les nimbes, les relais, pour ne pas dire les « trolls » de la sphère verte, recommencèrent leur travail de sape dans les réseaux sociaux. Les opposants sont nommés les « réacs » ou encore les « bagnolards », l'équité de la commission d'enquêtes est mise en cause. Nous passons de la sidération à la « conflituaction » habituelle.


La tentation du coup de force.
Devant l'humiliation de l'Eurométropole, des décideurs et de leur base, les écologistes se rassurent en montrant leurs muscles, forts de leurs 27 associations satellites de l'agglomération de Strasbourg. Le moment est à l'indignation pour cet avis défavorable, celui des rassemblements des convaincus du punitif et de la petite reine se préparent. À défaut de la prise du Capitole, on demande au préfet de passer outre l'avis défavorable...
Vivement 2026.

Prochain article : la conférence de presse du collectif « Pour un meilleur Tram » et une interview exclusive.

Maxime Gruber



dimanche 6 octobre 2024

Exposition « 30 ans du tram ». Catherine Trautmann spoliée ?

OPA hostile à l'exposition « 30 ans du tram ». Catherine Trautmann spoliée ?

La municipalité ose tout et veut récupérer à son compte l'initiative historique de Catherine Trautmann, précurseure du renouveau du tramway à Strasbourg.


Inauguration du nouveau tramway, novembre 1994


Les derniers vilains de la classe devenus maire et adjoints par une divine surprise ont pris goût au pouvoir et feront tout pour le garder.

Nous avons une sérieuse dissonance entre les projets, les actions de la mairie et sa communication omniprésente, pour ne pas dire envahissante. L'idéologie écrase tout, le bon sens, le bon goût. 2026 approchant, les moyens des communicants semblent illimités. Les graphistes et les infographistes doivent donc se creuser les méninges pour vendre du rêve.
Changer les approximations, l'expérimentation, des jardins et des parcs envahis de structures en bois brut entremêlées de cordes et d'un gout incertain est un sacré challenge pictural.

Il est de notoriété publique que les rapports entre Jeanne Barseghian la maire de Strasbourg et Catherine Trautmann sont des plus rugueux. Les conseils municipaux sont là pour nous le rappeler, on peut tout de même s'étonner du manque de civilité de la maire actuelle avec son prédécesseur.

Un agenda « amélioré » pour l'exposition ?
L'exposition est installée depuis le 16 septembre sur la place Kléber, prématurée pour un événement ayant eu lieu en novembre 1994.
Une date avancée pour être en concordance avec l'enquête publique débutée ce 9 septembre au 18 octobre 2024. Un moyen de renforcer la visibilité et de renchérir sur la nécessité du projet de la mairie pour « le tram nord » au budget exorbitant de 268 millions d'euros qui ne cesse d’augmenter ? Comme les réactions négatives pleuvent, un peu de propagande en se mettant en avant et en éludant le rôle de Catherine Traumann est mis au point, car l'idéologie verte doit prédominer en écrasant tout sur son passage.
En plus, pour garder un semblant de démocratie, les habitants de l’Eurométropole sont invités à faire part de leur vote concernant les noms des futures stations de tramway ! Un hochet à la populace…

Une inauguration de soupe à la grimace.
La maire et ses adjoints sont un petit clan qui réagit comme une ruche, tous les intrus au groupe, tous les opposants sont toisés puis ostracisés. Leurs années dans l'opposition leur ont appris toutes les ficelles pour essayer d'annihiler toute velléité. L'arrivée de Catherine Trautmann à cette fête de l'entre-soi, pouvait seulement mal se passer.
L'ancienne maire de Strasbourg, initiatrice du renouveau du tramway, n'est pas dupe de l'hostilité à son égard. Pire, elle comprend qu'une manipulation dans la description de ses actions passées est faite, ne lui laissant que la portion congrue au bénéfice de la nouvelle équipe municipale et de leur projet d'extension anarchique du tramway.

Représentation IA du tramway strasbourgeois. Alx Roane


De mal en pis.
Toute personne a son droit à l'image, son travail même réalisé il y a trente ans ne doit pas être galvaudé et encore moins devenir un tremplin à l'idéologie verte. Les photos publiées sans son accord montrent une défiance, un mépris.
La page Internet explicative de cette exposition sur le site de la mairie est une pépite pour entrer dans les méandres de cette communication.

Les maîtres-mots de la nouvelle vision verte.
Ceux-ci évoluent avec le temps. Le mot « inclusif » était très usité, et certainement, suite aux quolibets d'un journaliste, se raréfie. L’expression « équité territoriale » abonde, dépréciée, est vidée de son sens.
La nouvelle mode, assurément imposée par les agences de communication de la mairie, sont les mots « épopée » et « révolution ».

L'homme vert ou la femme verte vivent dans un monde épique, celui de la création de l'homme nouveau, comme toutes les grandes idéologies ayant mis à mal l'humanité. C'est du travail !
Ce n'est pas l'épopée du Far-West, on est simplement à l'ouest.

L'accaparement.
La page recèle une unique photographie, Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg sont représentées. Visiblement, les nouvelles créatrices du tramway. Nous remarquons l'absence de la maire de Schiltigheim, Danielle Dambach, pourtant plus que concernée par l'extension du tramway. Notre trio magique est-il en panne  ?  Une photo dans la page de la mairie de Strasbourg doit se mériter ?

Une phrase porte à sourire :

" Pourtant, le tram a progressivement disparu du paysage après la Deuxième Guerre mondiale. "Cet abandon est un mystère", déclare Jacques Lévy, chercheur chez Chôros, structure qui a mis au point l’exposition. "

Funérailles du tramway d'antan, le 1ᵉʳ avril 1960

« Chôros » ?
Chôros est une manufacture de recherche scientifique et une fabrique d’idées pour le débat public (sic). Une référence pour ne pas expliquer le mystère de la disparition du tramway.
Pour avoir une bonne réponse, rien de mieux que de lire les archives de Strasbourg, dont voici un extrait :

« La baisse de fréquentation entrainant le déclin du tramway dans les années 1950 conduit à la suppression progressive des lignes urbaines puis suburbaines au profit du bus... Du 2 au 5 mai 1960, la quasi-totalité des rames strasbourgeoises est incendiée à Cronenbourg avant d’être ferraillée. »

Le mystère de la disparition du tramway pendant les années 1950/60 est résolu. Mais, celui du comportement inamissible de la nouvelle équipe contre l'ancien maire de Strasbourg reste entier.

Maxime Gruber




samedi 28 septembre 2024

Le départ de la préfète Josiane Chevalier nous laisse sur notre « fin ».

Un article de notre rédacteur, Etienne Wildermann.

À vos marques, Préfète, partez !

Le départ de Josiane Chevalier nous laisse sur notre « fin ».


À peine l’animation finie, « Sans voiture Simone », voici que démarre le cortège préfectoral « En TGV, Josiane ». Alors que des tonnes de critiques dénonceront la dureté de Josiane Chevalier, que certains la croient même de droite et anti-Barséghian, notre plume ne pleurera pas, ne crachera pas, laissant ces sports alsaciens à d’autres.


La préfète, un serviteur de l’État. Au préalable, posons d’abord une évidence. Le préfet, dans la hiérarchie administrative, n'est-il pas, au fond, un simple rouage de la machine étatique ? Comme Tartuffe, qui aime à se draper de faux dévouements, le préfet peut parfois sembler revêtir une autorité disproportionnée. Il n’en est finalement rien. Derrière l'uniforme et les discours officiels, ne se cache-t-il pas une femme, un homme, un fonctionnaire soumis aux directives de l'État ? Molière, l’auteur supposé, nous a appris à nous méfier des apparences, et l'histoire administrative regorge d'exemples de préfets tiraillés entre leur conscience et leur devoir. N'est-ce pas là le sort de bien des personnages de roman, pris dans les rouages d'un système qui les dépasse ?


Il faudrait connaître la conscience de Josiane Chevalier pour comprendre comment elle fonctionne. Notons que le préfet, comme le héros de Kafka, se retrouve, sans doute, confronté à un labyrinthe administratif inextricable, où il n'est qu'une marionnette aux mains d'un pouvoir discutable. En fin de compte, le préfet, aussi puissant soit-il, n'est qu'un serviteur de l'État, un exécutant des décisions prises à un niveau supérieur. Josiane Chevalier fut, en cela, une cheffe d’orchestre de partitions écrites par les proches du pouvoir et « du palais » où elle avait sans doute ses entrées, ses sorties, ses amis… Elle avait su mater les Corses, alors les Alsaciens… La soumission à l’autorité, le travers Sado-Maso des Alsaciens est là, je laisserai les guerriers de claviers dénonçait les travers supposés de Josiane. Quelques travers bien cavaliers méritent critiquent, mais notons surtout qu’elle a su mater l’Alsace, caresser l’échine des uns et des autres pour mettre les élus aux pas et réveiller ce travers récurrent de l’Alsace : la soumission à l’autorité.

Voilà sans doute un mérite de la Dame. Elle n’a pas eu beaucoup à faire pour rendre docile les élus, parrainer l’obtention de médailles des uns et des autres, de leurs amis aussi. Quelques coups de cravaches réglementaires, de fouets administratifs claquant dans le vide et l’ordre était vite revenu. Quelques coups à gauche pour satisfaire les faiblardes revendications de la droite et du centre, quelques rigolades à gauche et le tour était joué. L’Alsacien, quand il ne pleurniche pas sur le temps qui passe, aime à se soumettre à celle ou celui, pays ou personne, qui lui inspire un respect légitime. Il lui reste alors les verres des Bierstubs et Winstubs pour promettre que demain, il osera… puis c’est comme une érection au-delà de 60 ans. On croit qu’elle vient et parfois, elle ne vient pas.


Salut Josiane, mach’s guet ! Et, voilà, la cohorte d’élus alsaciens a finalement voulu faire un dernier selfie avant le départ. À l’instar d’un président des maires du Bas-Rhin, d’une maire supposée rebelle, d’un insoumis aux ordres et de qui vous voulez. Le préfet passe, l’Alsace subit finalement, et du point de vue de l’État, Josiane aura été une bonne préfète. Des élus alsaciens en témoigneront même… Non pour la fâcher, mais pour ne pas indisposer le suivant pour l'obtention d'une médaille pour un copain, une bienveillance pour un autre. Le préfet passe, l’Alsace subit la complicité de ceux qu’elle s’est choisie comme représentants. Finalement, merci, Josiane, d’avoir conforté l’analyse. Nous voilà seuls, entre Alsaciens, attendant le préfet prochain. Le départ de Josiane Chevalier nous laisse sur notre « fin » au sens propre, figuré et phonétique…





Etienne Wildermann

jeudi 26 septembre 2024

Patrick Hetzel, Mister Hyde de la politique ?

Patrick Hetzel dans un scandale national ! Abracadabrantesque, mais vrai.

Notre père tranquille faisant barrage à tous les extrêmes de droite et de gauche sans oublier les autonomistes serait-il un Mister Hyde de la politique ?  




Depuis que la République française existe, les cataclysmes comme celui des dernières élections font remonter du fond de l'abysse politique des personnes qui n'auraient jamais eu l'opportunité de devenir et dans ce cas de redevenir ministre.
On peut être un bon député, connu pour ne pas faire de vagues, toujours agréable, avec un côté humble dont certains élus alsaciens devraient s'inspirer, mais être ministre est une autre paire de manches. Apprécié dans son terroir, critiquer Patrick Hetzel est quasiment un blasphème. Ce n'est pas le cas de l'autre côté des Vosges, la réprobation étant rude. Et, l'international s'y met aussi.

Faut-il être kamikaze pour rejoindre le « gouvernement Barnier » ?

Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, est un homme d'expérience, plusieurs fois ministre, commissaire européen, il est surtout connu comme « négociateur en chef » pour le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne. Consensuel, il est l'une des personnalités les moins susceptibles d'être immédiatement censurées.
 
Pour cela, il doit s'entourer de l'équipe adéquate pour sortir le pays de l'ornière. Mais, on ne se bouscule pas au portillon, reste les partis compatibles avec le centre et le LR.
Leurs têtes de listes, présentant que leur avenir politique ne sera pas dans ce futur gouvernement fragilisé par les extrêmes de gauche et droite, se sont éloignées, attendant leur heure. Il faudra faire avec les personnalités restantes. Moins avenantes ?
Michel Barnier a pris son bâton de pèlerin pour dénicher les nouveaux ministres. Reconnaissons que sa longue quête a réussi, même si ses prises paraissent étonnantes, certaines déconcertantes. Malgré le contexte des plus pesants, devenir un ministre, même pour un temps éphémère, reste un but ultime !

L'Alsace ne fait pas toute la France. Les internautes se déchainent contre Patrick Hetzel, suivis par la presse.

On peut se demander comment un élu si policé, sympathique d'aspect et au comportement lisse puisse faire la quasi-unanimité en Alsace, il est tout de même un membre fondateur du Mouvement Pour l'Alsace (MPA) promouvant la sortie du Grand-Est. Les esprits chagrins parleront d'Arlésienne.
Toutefois, Patrick Hetzel est rejeté par la gauche pour ses positions radicales à l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Sans oublier les personnes se souvenant, entre autres, de sa défense de l’usage du traitement à l’hydroxychloroquine promu par le Pr Didier Raoult. Sans oublier son hostilité à l’égard de l’obligation vaccinale.

Les internautes sur X (Twitter) lancent la première salve.

L'internet est terrible, il n'oublie rien. Le déclencheur est le maroquin attribué à Patrick Hetzel, épargné de son implication dans la crise de la COVID, mais qui fait tache dans ses nouvelles attributions ministérielles.
Retournons en avril 2020 sur X, Patrick Hetzel nous indique : 

« J’ai écrit au PR pour que la Nation fasse confiance à ses médecins et autorise temporairement l’utilisation de l'hydroxychloroquine, de l'azithromycine et du Zinc dans le traitement précoce de la COVID et ceci jusqu'à ce que soient connus les résultats des essais cliniques en cours ».

La lettre remise au président de la République est accablante. La réplique du 22 septembre 2024 de Guillaume Limousin, relaxé de la plainte pour diffamation de Didier Raoult, ce dernier étant condamné à lui verser la somme de 2000 euros, donne un avis grinçant :



« Je ne sais pas si on se rend compte à quel point, en un tweet, il y a la quintessence de la négation de la science, du principe d'équipoise*, de l'éthique médicale et de la recherche clinique. Un exploit. La conséquence de ce genre de position, ce sont des milliers de morts... »

«...Monsieur le... Ministre de la Recherche... désormais, après ce genre de prise de position, comment comptez-vous avoir la moindre crédibilité auprès des chercheurs et des médecins français ?  »

La curée commence. Les internautes font de terribles commentaires, forcément les journaux à l'affut prennent le relais.


Les journaux s'expriment avec plus ou moins de véhémence selon leur couleur politique et géographique.


Ce qui est admirable est la constance du sujet traité, si on est de gauche, de droite ou d'Alsace. Les journaux régionaux alsaciens, flatteurs pour le ministre venant du Bas-Rhin regardent ailleurs...

La « Charente Libre » dans un petit texte balance tout, ce qui prouve que quand on est loin, on est plus tranchant.

« La Tribune du dimanche N° 51 », mentionne qu'une seule fois dans son long article, Patrick Hetzel. Et, seulement, dans la liste des ministres. Pour le journal, seul une ministre sort du lot. On peut donc circuler, puisqu'il n'y a rien à voir.

« Au sein du gouvernement Barnier, Rachida Dati est la seule personnalité à être véritablement connue des Français, puisque l’élue parisienne conserve le ministère de la Culture. Six autres ministres sortants figurent également au casting. »

Pour le caricatural et l'emphase révolutionnaire, nos amis trotskistes du journal « Révolution Permanente » en font des tonnes. Il semblerait qu'il y ait une affaire dans l'affaire :

« La carrière de démolisseur de l’université de Patrick Hetzel commence en 2006, quand Dominique de Villepin commande un rapport « université-emploi » en réponse aux révoltes des quartiers populaires de 2005 et à la crise ouverte par l’échec du CPE (Contrat Première Embauche). Patrick Hetzel, alors recteur de l’académie de Limoges, prend la tête de cette commission. Le rapport propose un arsenal pro-entreprises qui vise à « mettre fin aux usines à chômeurs » en renforçant la sélection, la précarisation et l’inféodation au patronat des universités. »

Le journal « Libération » est à son troisième article, les dossiers à charge pleuvent. Voici Patrick Hetzel, nommé :

« Le boulet, pourfendeur du projet de loi sur la fin de vie présenté en avril, il s’apprêtait à batailler contre le texte, contribuant au dépôt de 549 amendements, avant que l’examen ne soit clôturé précocement par la dissolution. Et, ce n'est pas fini, on le perçoit comme un conservateur, chantre de l’autonomie de l’université. Un opposant au mariage pour tous et un anti-féministe notoire. On lui reproche son appel du novembre 2023 à la suppression de l’article 4 de la loi contre les dérives sectaires. La demande d'un moratoire, pour temporiser la fin du remboursement de l’homéopathie. Son opposition à la constitutionnalisation de l’IVG. »

Contradiction ?

La barque est pleine, au moins on peut dire qu'il a une constance dans ses valeurs. Notre homme si tranquille et sympathique a des convictions beaucoup plus abruptes, pour ne pas dire réactionnaire que l'on pourrait penser.


Patrick Hetzel, Christian Peronne et Martine Wonner.



* Situation dans laquelle deux alternatives ont un résultat identique (aucune n'a l'avantage sur l'autre).


Maxime Gruber





dimanche 15 septembre 2024

Scoop ! Vol d'un vélo « pas comme les autres »

 Scoop ! Vol d'un vélo « pas comme les autres » en pleine offensive des deux roues à Strasbourg !


En plein raz de marée de la propagande verte pour les municipales de 2026, la mairie semble vouloir éluder tout ce qui pourrait lui porter ombrage. En ces moments-là, le silence est d'or.





Ce lundi 9 septembre, au quartier de la Montagne Verte, si décrié par la municipalité, on a vu fleurir devant l'entrée des habitations et des immeubles, des tracts du style : « On va tous mourir ! » 

Un ordre est donné aux habitants : « Rendez les clés des portes d'entrée ! » Pire, le document précise que la distribution du courrier est suspendue. De quoi donner envie aux habitants d'en savoir plus. L'enquête commence, plusieurs rues paraissent affectées, comme la route de Schirmeck, la rue de Gresswiller et le chemin du Gliesberg. Que s'est-il passé ? Le vélo du facteur a tout simplement été volé, avec le courrier et les clés des entrées attenantes avec les pass des boites aux lettres.




Un magnifique cadeau pour l'aigrefin, donc silence radio, on se barricade et on ne distribue plus le courrier.
Nous imaginons que toutes les serrures devront être changées. Souhaitons courage et patience aux habitants sans leur courrier.

Un petit couac dans l'opération « charme » à gros budget de la mairie qui nous fait penser à une chanson de Ray Ventura :

« Tout va très bien, Madame la maire, tout va très bien.
Pourtant, il faut que l'on vous dise, on déplore un tout petit rien : un incident, une bêtise, le vol du vélo du facteur, mais, à part ça, Madame la maire.
Tout va très bien, continuons à vendre du rêve vert . »



Maxime Gruber
maxime.gruber.presse@gmail.com

mardi 20 août 2024

Suicide en prison de l'Elsau.

 


Suicide en prison de l'Elsau.

Un scoop de Maxime Gruber !

L'auteur de l'attaque au couteau des deux enfants âgés de 6 et 11 ans s'est donné la mort ce dimanche 18 aout à la prison de l'Elsau.
Embarrassées, l'administration pénitentiaire et la préfecture restent silencieuses.

L'agression à coups de couteau a eu lieu à Souffelweyersheim près de Strasbourg. Il s'agit de deux fillettes présentant des « blessures superficielles ». Les petites victimes ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'auteur des faits interpellé par les gendarmes est un individu de 30 ans inconnu des services de renseignement.

Selon les informations d'Europe 1, l'assaillant souffrait de problèmes psychiatriques, avec trois séjours effectués dans des structures adaptées. Suicidaire, il était en rupture de traitement. L'auteur des faits avait disparu mercredi soir dans un état suicidaire avant l'agression.

La gendarmerie précise que la fillette de 11 ans a été blessée au couteau devant son école, l'autre poignardée dans un square à proximité. Présentant des « blessures superficielles », elles ont été hospitalisées en urgence pédiatrique.
L'assaillant a été interpellé peu après dans le square, toujours selon la même source. L'homme était « inconnu des services » et ne semblait pas en lien avec une radicalisation.

À la suite de ces dramatiques événements, les élèves de l'école ont été confinés pour leur sécurité dans leur établissement. L'agresseur interpellé, le directeur de cabinet de la préfète, Jean-Baptiste Peyrat, invita les parents à récupérer leurs enfants.
Il annonça la mise en place d'une cellule d'urgence médico-psychologique.

L'agresseur s'est suicidé à la prison de l'Elsau, ce week-end.



Ce 21 août, il est surprenant qu'aucun média ne nous ait informés du suicide de l'assaillant alors que « le Monde, le Figaro, BFM TV et France Info » étaient en breaking news au moment du drame devant l'école de Souffelweyersheim.


Maxime Gruber et la rédaction des nouvelles « fréch » de Maxime Gruber.

dimanche 16 juin 2024

Compétences en Alsace ?

Compétences en Alsace ?


Non, non et non, messieurs, l’Alsace ne veut pas « plus de compétences ». Elle veut retrouver son périmètre de région administrative.
F. BIERRY valide-t-il le communiqué que l’association des départements de France vient de diffuser ?

 




L’association des départements de France et son vice-président, un certain Frédéric BIERRY, peinent toujours à le comprendre notre revendication : « Concernant l’Alsace, il est essentiel d’envisager une évolution de ses compétences par rapport à la Région Grand-Est, afin de maintenir le sentiment d’appartenance, ou mieux exploiter sa situation d’ouverture sur l’espace rhénan et améliorer sa réussite économique. »
 
Non, messieurs.
 
On attend maintenant la vidéo de l’audition récente au Sénat qui devrait être mise en ligne, mais le communiqué de presse diffusé par l’ADH est très curieux et laisse encore craindre le pire.
 
Le président de la CeA joue-t-il sur plusieurs tableaux ? On n’ose pas y croire, mais les faits et les écrits sont ténus.
 

mercredi 12 juin 2024

Les contre-mesures municipales suite à la Bérézina de la Montagne Verte.

Les contre-mesures municipales suite à la Bérézina de la Montagne Verte.


L'intox à la tomate pourrie et des embauches « nécessaires » avec une nouvelle balade ce 3 juin, des élus dans le quartier, accompagnés de policiers.



Les remerciements de l'équipe rédactionnelle.

Avant tout, je tiens à remercier encore une fois les lecteurs des « nouvelles fréch ». L'article intitulé « KO à la Montagne Verte » a battu tous les records de lecture du journal.

Ce nouveau plafond de verre explosé inciterait à relancer la création d'un vrai nouveau journal libre en Alsace. Affaire à suivre.




Plus c'est gros, moins cela passe.
La rumeur de la tomate volante.


Il n'a pas fallu plus de 24 heures pour avoir des retours surréalistes suite à l'article de la réunion municipale du 27 mai à la Montagne Verte au sujet du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement.

Voici le premier :

« Salut  ! C'est une vraie histoire, les tomates jetées sur les élus à vélo ? »

« On me dit que les élus verts se sont fait jeter des tomates lorsqu'ils sont repartis à vélo en passant le long du canal de la bruche 😉. Qui lançait les tomates ? Ce serait arrivé le soir de la réunion. On parle d'embuscade ! »

Les habitants de la Montagne Verte questionnés sont les premiers étonnés. Personne n'est au courant de l'affaire, les associations des quartiers de même. Le drame serait arrivé le 3 juin après la déambulation des élus concernant la sécurité publique dans le quartier.

La rumeur bat de l'aile, seul un élu, Pierre Ozenne est rentré à vélo. Les autres en voiture de... la ville de Strasbourg.


Les 300 embauches à la mairie étaient « indispensables ».

Voici un second message sur Facebook d'une personne essayant de confirmer le nombre d'embauches municipales tout en atténuant la fonction des « ambassadeurs du changement » selon la mairie et définie par Catherine Trautmann de « commissaires politiques ! »

« Les embauches étaient nécessaires, vu l'état des services. Et, je parle en connaissance de cause, j'y ai travaillé. Notamment les ATSEM ou des agents recevant le public (cf la culture)....

Ça, c'est de la punchline pour les CM, je ne sais pas ce que c'est les "ambassadeurs", je ne vois que des agents. Et, sur les 300 beaucoup sont à l'accueil du public. Les autres chargés de mission sur des postes non pérennes (3 ans). Je vais vérifier » ...


À chacun ses lunettes de correction et cette vérification sera longue et se perdra certainement dans les nimbes de l'actualité.


Quand deux réunions de la mairie se télescopent à la Montagne Verte.


Après le fiasco de la réunion de la future implantation du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement, c'est au tour, ce 3 juin, du thème de la sécurité. Celle-ci était déjà convenue depuis janvier suite aux sollicitations de l' « Association Portes de la Montagne Verte ».

L'association, depuis deux ans, constate une augmentation des problèmes de sécurité dans le quartier. Des problèmes d'effraction de voitures à répétition d'une fréquence mensuelle de cinq à neuf voitures fracturées. Des points de deal dans le quartier, des cambriolages à répétition. Pierre Ozenne refila la patate chaude à Mme Zourgui qui s'empressa de ne rien faire.

Le vase déborde.

Une nouvelle vague d'effractions de neuf véhicules fracturés dans un sous-sol d'une copropriété mit le feu aux poudres. Les riverains, furieux, contactèrent les DNA, un article parut prenant parti pour les habitants laissés à leur sort.

Dès le lendemain de la parution, Mme Zourgui contacte l'association, le quartier sera inséré dans un programme de tranquillité publique. En réalité, elle commence un cycle de réunions dans les quartiers sensibles ayant pour sujet la sécurité et l'aménagement de l'espace public. La Montagne Verte n'est donc pas privilégiée.

La mairie peine à embrayer, la réunion sera une déambulation.

Pas de réunion, mais une promenade dans le quartier de trois adjoints à la mairie de Strasbourg, Nadia Zourgui, Pierre Ozenne et Hamid Loubardi chaperonnés par des policiers, quatre ou cinq, selon les retours. Une mesure de protection suite à la réunion précédente des plus houleuses, une sidération devenue une crainte rétroactive en contrecoup aux contestations d'une foule hostile, voire frondeuse, à la limite de la sédition ? La méfiance est de mise et des deux côtés.

Forts de la présence policière, les élus sont prêts à « promener » les riverains pendant la déambulation.
Ambiance délétère se voulant éducative, surtout pour les habitants.
Quatre-vingts personnes se sont déplacées, un habitant interpelle Mme Zourgui : « Avez-vous peur au point de venir avec toute une brigade de police ? »

La réponse est assez ambiguë, « ils sont là pour vous expliquer... »
Les élus feront que cautionner les pandores ? Non, ce ne sera pas le cas, ils sont tout de même venus pour expliquer les directives municipales.

Une cellule psychologique déambulatoire ?


Et, voici la valse des idées, souvent pas retenues, et un effort essentiellement demandé à la police. Bref, les élus sont passés et cela suffit ainsi.
Certains excédés demandent aux élus d'arrêter de mentir, l'agacement contre la rhétorique.
On promet plus de passages de véhicules de police, de mettre en place de la vidéoprotection. Mais, cette dernière sera difficile, il y a des arbres...

On parle de l'insécurité nocturne, Pierre Ozenne sort du bois et explique pendant près de quarante minutes que cette insécurité n'est qu'un sentiment dû à l'obscurité. Pourtant, les habitants ont moult exemples d'incivilités nocturnes à donner, la fréquence des problèmes d'actes de vandalisme aurait augmenté, mais les élus restent inflexibles. Beaucoup de riverains en ont assez et commencent à partir en s'éparpillant.
Rétablir l'éclairage est, selon la mairie, impossible. Celui, installé par l'ancienne municipalité, ne permet pas de panacher ou de baisser son intensité. On ne touche à rien.

Épilogue.

Le soir même, une moto volée est incendiée juste devant le lieu de l'ancienne réunion du 27 mai au sujet du centre d'hébergement d’urgence pour personnes sans-logement.

Un pied de nez au destin ?
Une preuve de l'inconséquence d'élus ne vivant pas sur place ?





mardi 21 mai 2024

Stéphanie Kochert agace...

Stéphanie Kochert agace...

La rédaction rase les murs. Pour quelle raison ? Stéphanie Kochert énerve Jehanne Fischer, et voici la raison.

Après avoir posé fièrement en selfie avec Macron lors de son funeste récent passage à Strasbourg. Avec un clin d’œil sur les réseaux sociaux d’un petit voyage « d’étude » plein Nord, aux frais de la généreuse République, pour être à l’écoute du peuple autochtone Sami en suède.
C'est assez incroyable. Mais, écouter le peuple alsacien, celui que vous représentez, celui votant pour vous donner des mandats ? Cela vous interpelle ? Rien de la part de la députée du président pour dénoncer la morgue de Macron.
La prochaine fois, les électeurs d’Alsace du Nord n’oublieront pas que les macronistes les ont trahi.
Stéphanie Kochert pourra alors compter ses rares électeurs...





Jehanne Fischer


mercredi 8 mai 2024

Scoop de Maxime Gruber !

Scoop de Maxime Gruber !
Voici la liste des élus ayant imploré le président Macron de garder l’Alsace dans le giron du Grand-Est !


Et leur document original...

Des élus, un tantinet renégats sur les bords et au milieu, pensaient passer en douce leur petite missive.
Que neni ! Tout le monde était à l'affût. « Les nouvelles frèch de Maxime» avait même fait un appel sur sa home page pour récupérer le précieux document.




Et, voici que Unser Land et France Bleu lancent la patate chaude !
Les limiers ont fait du bon travail, voici donc le document. Certes emphatique et creux, mais devant convenir à cet aréopage de bric et de broc aux sensibilités politiques des plus différentes. L'union sacrée pour le pognon du contribuable dont l'alsacien est le grand pourvoyeur.

Voici la requête des braves élus :


"Monsieur le Président de la République.

Vous avez confié au Député Eric WOERTH une mission temporaire ayant pour objet « la clarification de l’action publique territoriale et l'identification de nouvelles pistes de décentralisation ». Cette mission rendra son rapport dans le courant du mois de mai.

Nous adhérons à l’esprit et à l'intention de votre démarche qui répond assurément aux exigences d'un approfondissement de la décentralisation et à une meilleure répartition des compétences entre l’Etat et les collectivités territoriales.

Cependant nous nous inquiétons de voir ressurgir, une fois de plus, le débat sur le périmètre de notre Région.

Ce débat, vous l’avez tranché l’an dernier de manière particulièrement claire en rappelant que la création de la Collectivité européenne d’Alsace ne devait pas conduire au redécoupage de la Région Grand Est.

Vos propos ont été compris et accueillis avec soulagement par l’immense majorité des élus de notre Région, quelle que soit leur appartenance politique, à l’exception des élus du Rassemblement National qui persistent dans leur intention de démanteler aussi bien l’échelon régional que l’échelon intercommunal.

Aujourd'hui, la Région Grand Est a parfaitement trouvé sa place aux côtés des autres collectivités territoriales. Son émergence et son influence n'ont, en rien, affecté les identités locales.

Bien au contraire, les soutiens régionaux en investissement n’ont jamais été aussi importants.

De même le périmètre de la Région Grand Est lui a permis de s’illustrer en matière de réindustrialisation de notre économie en lien étroit avec nos intercommunalités, les agences de développement économique et Business France dont elle est un partenaire fiable et efficace.

Dans le secteur des transports, les investissements de la Région Grand Est atteignent aujourd’hui un niveau jamais égalé avec 1700 trains circulant quotidiennement transportant 170 000 voyageurs sur notre réseau de Trains Express Régionaux (TER). Nos métropoles et nos agglomérations savent compter sur ce partenaire de premier rang pour construire les Services Express Régionaux Métropolitains et inscrire nos intercommunalités dans un réseau de transport efficace.

Le Grand Est c’est aussi la Région qui porte Strasbourg, siège du Parlement européen, du Conseil de l’Europe et de la Cour Européenne des Droits de l'Homme avec force et à la dimension d’une région européenne.

Pour nous — et pour nombre d'exécutifs locaux — une nouvelle modification de l'organisation territoriale serait incompréhensible, contre-productive et irrespectueuse du travail entrepris par le plus grand nombre depuis 2016, en collaboration avec l'ensemble des territoires du Grand Est.

Pour toutes ces raisons, nous, présidents de métropoles, grandes villes et agglomérations du Grand Est, vous demandons de vous opposer comme vous l'avez fait au printemps 2023, à toute tentative de redécoupage de notre Région. Elle aurait, à n’en pas douter, d'autres conséquences ailleurs en France entraînant, de fait, une fragmentation de l'action publique et de l'unité républicaine.

Nous restons à votre disposition et vous prions de croire. Monsieur le Président de la République, en l'expression de notre plus haute considération."




C'est beau comme un poème antique, et une "nouvelle modification de l'organisation territoriale serait incompréhensible".
Pas touche au mille-feuille et son grisbi ! Puis, décomplexifier, c'est compliqué. Les bonnes âmes.

La liste à la Prévert des courageux correspondants masqués
dont sept élus alsaciens !!!

Vous voulez la liste complète... la voici !

Bernard FISCHER
Maire d'Obernai
Président de la Communauté
de Communes du Pays de Sainte Odile

Claude STURNI
Maire de Haguenau
Président de l’Agglomération
de Haguenau

Pia IMBS
Maire de Holtzheim
Présidente de
l'Eurométropole de Strasbourg

Gilles FREMIOT
Maire de Heidwiller
Président de la Communauté
de Communes Sundgau

Jeanne BARSEGHIAN
Maire de Strasbourg

Stéphane LEYENBERGER
Maire de Saverne

Michèle LUTZ
Maire de Mulhouse

Frédéric LATOUR
Président de la Communauté de
Communes des portes du Luxembourg

Philippe BORDE
Président de la Communauté de
Commune de Bar-sur-Aube

Jacques JESSON
Maire de Saint Martin sur le Pré
Président de Châlons Agglo

Quentin BRIERE
Maire de Saint-Dizier
Président de l’Agglomération
Saint Dizier. Der et Biaise

Stéphane MARTINELLI
Maire de Rennepont
Président
de l'Agglomération de Chaumont

Bruno MINUTIELLO
Président de la Communauté de
Communes du Territoire de Lunéville

François GROSDIDIER
Maire de Metz
Président de l'Eurométropole
de Metz

Patrick NARDIN
Maire d'Epinal

François BAROIN
Ancien Ministre
Maire de Troyes
Président de Troyes Champagne
Métropole

Boris RAVIGNON
Maire de Charleville-Mézières
Président d'Ardenne Métropole

Bernard BLAIMONT
Président de la Communauté de
Communes des Crêtes Pré-Ardennaises

Frédéric LATOUR
Président de la Communauté de
Communes des portes du Luxembourg

Philippe BORDE
Président de la Communauté de
Commune de Bar-sur-Aube

Jacques JESSON
Maire de Saint Martin sur le Pré
Président de Châlons Agglo

Quentin BRIERE
Maire de Saint-Dizier
Président de l’Agglomération
Saint Dizier. Der et Biaise

Stéphane MARTINELLI
Maire de Rennepont
Président
de l'Agglomération de Chaumont

Bernard DEKENS
Président de la Communauté de
Communes Ardenne rives de Meuse

Miguel LEROY
Président de la Communauté de
Communes Ardennes Thiérache

Eric VUILLEMIN
Président de la Communauté de
Communes de Romilly

Franck LEROY
Président de la
Région Grand Est
Président d'Épernay Agglo Champagne

Anne CARDINAL
Maire de Langres

Aide HARMAND
Maire de Toul

Martine JOLY
Maire de Bar-le-Duc
Présidente de l'Agglomération
Meuse Grand Sud

Bruno MINUTIELLO
Président de la Communauté de
Communes du Territoire de Lunéville

Claude GEORGES
Président de la Communauté
d’Agglomération de Saint-Dié-des-
Vosges

Renaud AVERLY
Président de la Communauté de
Communes du Pays Rethelois

Régis DEPAIX
Président de la Communauté de
communes Vallées et Plateau

François GROSDIDIER
Maire de Metz
Président de l'Eurométropole
de Metz

Benoît SINGLY
Président de la Communauté de
Communes de l’Argonne Ardennaise

Benoist APPARU
Ancien Ministre
Maire de
Châlons-en-Champagne

Arnaud ROBINET
Maire de Reims
Président du Grand Reims

Christine GUILLEMY
Maire de Chaumont

Henry LEMOINE
Président de l’Agglomération de Pont-
à-Mousson

Pierre CUNY
Maire de Thionville
Président de
l’Agglomération Portes de France

Michel HEINRICH
Président de l’Agglomération d’Épinal

Bruno TOUSSAINT
Maire de Saint-Dié-des-Vosges


On dirait que les listes de nos élus de toutes tendances ont été passées au mixer pour en faire une seule, un côté bougli bougla peu engageant. Comment cet échafaudage tient-il ? Par l'attrait de votre pognon.

Citoyens d'Alsace, de Lorraine et de Champagne-Ardenne, votre seule arme est votre bulletin !
À vous d'aviser .


Maxime Gruber














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