Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

mercredi 24 avril 2024

#MeToo à l'HUS

 

Toc toc toc ! Qui est là ? C'est #MeToo !

Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) ont-ils ouvert la porte aux revendications légitimes des victimes ? 



Nouveau directeur général, nouvelle doctrine contre cet état de fait ?
Rien n'est moins sûr, mais cela fait jaser entre l'accoutumance obligatoire dont on ne s'habitue pas et les prédateurs soi-disant intouchables.

Le nouveau directeur général, le professeur Samir Henni, ancien chef de pôle au CHU d’Angers, n'est pas né de la dernière pluie. Et, l'HUS n'a pas le monopole du droit de cuissage, loin ne s'en faut. Nous sommes donc dans la posture.

Une réunion à laquelle #Metoo s'invite.
Les réunionites sont courantes à l'HUS, un empilement, une nouvelle chassant l'autre. Mais, celle de la semaine passée, une réunion de la communauté médicale, restera dans les annales et surtout dans la mémoire du DG Samir Henni. Contrairement à son prédécesseur " remercié " par Macron en devenant préfet de la Nièvre, Michael Galy préposé aux inaugurations des chrysanthèmes, Samir Henni connait parfaitement le monde médical, dont certains aiment, au mieux, folâtrer le long des couloirs des hôpitaux. A-t-il joué la surprise contrite et shakespearienne, en voyant débouler #Metoo ?

Le scud #Metoo passe les barrages de la convenance et s'écrase sur la table des professeurs.
Une soignante syndicaliste lève la main, prend la parole, ouvrant la boite à Pandore. Elle interpelle directement le nouveau directeur général :
il y a eu plusieurs viols d’agents par d’autres agents !
La sidération (feinte ?) du nouveau DG est totale, il est interloqué et lui demande de venir lui en parler toutes affaires cessantes.
 
Quelle sera la suite ?

Que va-t-il se passer ? Va-t-on appliquer l'habituelle stratégie d'étouffement ? Samir Henni va-t-il avoir le cran de faire un, des signalements à la procureure de la République ? Ces vérités, ces anecdotes tristement connues, ces souffrances, ces pleurs, ces diktats et chantages aux promotions canapés, sont-elles encore de mises en 2024 ? Cela dépendra en large mesure du courage du Directeur Genéral.

L'Ordre des médecins.

Pendant ce temps, l'ordre des médecins emmagasine, stocke les témoignages, le nombre est conséquent. Il dépasserait la soixantaine. Peu finissent en signalement au procureur de la République, qui ne fera pas de suite. Le terrain de chasse est donc ouvert.

L'aide aux prédateurs.

L'HUS n'aime pas les vagues, on peut, en conséquence, demander à une victime de retirer sa plainte. Cette dernière compromet son avenir professionnel, si elle ne le fait pas. Étouffer les affaires est ainsi, une constante, sauver l'image de l'HUS à tout prix. Celle des sales types est dans le package.
Si le prédateur, se croyant tout permis, s'attaque à une patiente, on essaie encore une fois de calmer le jeu. Le docteur aura une mutation qui peut être perçue comme une promotion par le personnel.

L'aide aux victimes.

Comme vous l'avez compris, au niveau hiérarchique, elles ont uniquement le droit de se taire. On inverse souvent les rôles : le prédateur est la victime, les délateurs des personnes à ostraciser. Les sanctions peuvent tomber et pas du bon côté.

M. le DG Samir Henni, vous êtes à la croisée des chemins, entre le courage et les compromis foireux, à vous de choisir.
 
On attend aussi, avec le plus vif intérêt, la réaction de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian présidente du conseil d’administration du... CHU. Toujours prompte à faire la morale, va-t-elle mettre les mains dans le cambouis ou ne se préoccuper que d'agriculture devant la gare de sa ville ?
La prochaine séance sera houleuse…

Les 18 et 19 octobre 2017, un sondage réalisé indique qu'une femme internaute sur deux, et un homme internaute sur dix, auraient été victimes d'agression sexuelle (attouchements, mains aux fesses, baisers forcés…) ou de harcèlement sexuel (propos déplacés, insultes, propositions sexuelles…) au cours de leur vie. La même étude précise que dans le milieu professionnel, 17 % des internautes femmes et 7 % des internautes hommes auraient subi un fait de harcèlement sexuel au travail.


Maxime Gruber




mercredi 17 avril 2024

"Écologie positive et territoire"

 Le positif pour juguler le punitif ? Et, pas que...
La liste "Écologie positive et territoire" se présente aux élections européennes de 2024.



Les listes vertes font florès pour les Européennes. Leur nombre, non exhaustif en attendant le dépôt officiel des candidatures, du 6 au 17 mai, est de cinq, voire six, si on inclut le parti animaliste. En ordre dispersé, on peut légitimement se poser la question si elles sont compatibles.

« Les Écologistes», rien que ça...

Tandis que le mouvement politique « Europe Écologie-Les Verts» (EELV) désire montrer son hégémonie verte en s'arrogeant la nouvelle appellation « les Écologistes ». Malgré des sondages aux résultats catastrophiques, certainement dus aux actions, pour ne pas dire aux exactions un peu raides des municipalités EELV, dont Strasbourg, est une des meilleures vitrines. Les votes pour les Européennes lui sont traditionnellement favorables. Tout d’abord, parce que le scrutin se joue à la représentation proportionnelle à un tour, favorisant des votes de conviction. Et, aussi, pour leur politique européenne ouvertement favorable au fédéralisme, malgré leur accointance avec la NUPES.

David contre Goliath.

En face du « géant vert », les autres listes, dont le collectif « Écologie Positive & Territoires » se revendiquent, elles aussi, de l'écologie et des territoires.

Ce dernier lancé ce 8 février, rassemblent une quinzaine de partis politiques et d'associations se retrouvant dans une écologie établie sur les territoires et le vivant, avec quatre valeurs essentielles au service de l'Europe : l'écologie, le régionalisme, la citoyenneté et la protection animale. Ce collectif revendique une« écologie positive » se voulant l’antithèse des Écologistes (ex-EELV) à l’écologie dénoncée comme « punitive ».

Yann Wehrling et Chantal Cutajar.

Le chef de file d' « Écologie Positive & Territoires » est Yann Wehrling. Actuel vice-président de la région Île-de-France chargé de la transition écologique, auprès de Valérie Pécresse (LR).

Son parti, « Écologie positive », est allié, en autres, au parti politique « Cap21 », dont la présidente exécutive est la Strasbourgeoise Chantal Cutajar, ancienne adjointe au maire de Roland Ries.
Son parcours est des plus impressionnants : Présidente de l’Observatoire Citoyen pour la transparence financière internationale, Directrice générale du CEFAC, Collège européen des investigations financières et de l’analyse financière criminelle – Université de Strasbourg. Expert auprès de la Commission européenne sur la saisie des avoirs criminels et les investigations financières.
De quoi donner des sueurs froides aux contrevenants de tous types et même ceux fréquentant les salons dorés ou les hémicycles, même européen.

Chantal Cutajar est naturellement en seconde position de la liste pour les élections européennes.

Le projet et la spécificité alsacienne.

Yann Wehrling et Chantal Cutajar sont favorables à des régions françaises fortes, l'exemple des Landers allemands est évoqué, avec la nécessité de la décentralisation pour répondre aux aspirations des citoyens, mais avec une remise en question du découpage administratif. L'Alsace redeviendrait une région à part entière, avec la dissolution du Grand-Est.

L'écologie positive, antagoniste du punitif, est aussi mise en avant, ainsi que la nécessité de respecter la laïcité.

Ce qui ne laissera pas indifférents les Alsaciens, dont les Strasbourgeois.

L'écologie et l'économie.

La prise de conscience des citoyens sur la dimension écologique est réelle, elle sera une chance pour l'économie à l'échelle européenne.
Interdire l'accès au marché européen des produits ne respectant pas les normes environnementales, sociales et éthiques est une nécessité. Les importations doivent être soumises à des normes rigoureuses pour préserver l'industrie locale et l'environnement, ce qui pourrait inciter ces pays à harmoniser leurs normes avec celles de l'Europe.

Le nucléaire.

Non opposé au nucléaire, Yann Wehrling estime qu'il doit faire partie du mix énergétique. La gestion de la problématique des déchets nucléaires doit être efficiente.

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais forte et à Strasbourg !

Strasbourg est le siège officiel du Parlement européen (pouvoir législatif), et le siège du Conseil de l'Europe (distinct de l'Union européenne et regroupant 47 États d'Europe), ainsi que de la Cour européenne des droits de l'homme.
« Écologie Positive & Territoires » propose de faire de Strasbourg la seule capitale de l'Europe, en y intégrant toute l'administration européenne. Yann Wehrling souligne l'importance du rayonnement de Strasbourg et la nécessité de convaincre les institutions pour ce transfert.

Un rude combat à mener, Bruxelles n'ayant pas l'habitude de se laisser faire.

Une Europe propre, réellement démocratique, sans lobbying influençant les dirigeants, souligne la nécessité de régler les problèmes internes sans une dépendance envers les États-Unis.

Yann Wehrling préconise de renforcer l'Union européenne avec une réelle constitution, à sa tête un président pour une cohérence démocratique et politique.

Alliances politiques et positionnement.

Plusieurs listes se réclament de l'écologie aux élections européennes, mais des doutes sont exprimés quant à la concrétisation de leur candidature. Des discussions ont eu lieu sur la nécessité de former des alliances tout en maintenant la cohérence des positions sur les enjeux environnementaux et politiques.

Pour Yann Wehrling, des difficultés de rassembler toutes les composantes de l'écologie pour les élections européennes ont été rencontrées, ce qui a conduit à des désaccords sur l'essentiel.

Attendons-nous à d'éventuelles alliances hors des partis verts, puisque tout le monde aujourd'hui se revendique écologique et estime que c'est important.

Sauf les listes « personae non gratae » pour « Écologie Positive & Territoires », comme le RN et la NUPES.

Maxime Gruber



jeudi 11 avril 2024

2026 !

2026 !

Voici le très léger frémissement précurseur de l'embrassement général. Certains élus sont déjà dans leur autopromotion, encore deux ans à empiler leurs excellentes initiatives et les bonnes nouvelles de leurs actions primordiales et salutaires.

Les Européennes, c'est bien, mais il y a mieux.
Nos municipaux nous font presque oublier que des élections ont lieu en juin, cette Europe si lointaine dans notre cœur, auquel des candidats désignés par leur mouvement politique, nous demanderons de faire le bon choix.
Cette Europe incompréhensible, avec son armée de technocrates fermés aux besoins du petit peuple. Ces députés européens votant des lois pour 27 États membres, où l'on fait de la géopolitique, de la stratégie, aussi contre un président voyou voulant la peau de l'Ukraine à coups de milliards d'Euros. Nous sommes loin des subventions pour un éventuel club de pétanque ou d'une association promouvant le macramé mural. Même si les partis nationalistes, gauchistes ou régionalistes ne peuvent voir cette institution en peinture et qu'ils n'auront aucun poids pour changer le cap du Titanic Europe. Malgré cela, ils font la queue pour avoir leur candidature.
Nous voici dans les campagnes électorales ennuyeuses, intéressant les amoureux d'une Europe forte, les inquiets d'une Russie persuadée d'avoir affaire à des parlementaires dignes de Daladier et Chamberlain. Ceux qui veulent la détruire de l'intérieur et surtout les candidats qui espèrent ne plus avoir de problèmes de fin de mois.
Rappelons-nous une époque déjà lointaine, la colère homérique que Rachida Dati fit au président Sarkozy qui essayait de la caser dans une voie de garage comme députée européenne. Après quelques grognements, elle accepta le job et les émoluments allant avec. Depuis, tel un phénix, elle est l'improbable ministre de la Culture.
Le limogeage super bien payé d'un politique en fin de course existe encore, mais n'est plus la norme. Les jeunes loups arrivent et changent la donne.

La reine des batailles, la municipale.
Pour le brutal, le saignant, rien ne vaut une campagne municipale, puis, en cas de victoire, sa pittoresque chasse aux sorcières. Malheur aux perdants qui n'auront pas droit au gâteau de la contribution, aux bons plans et aux opportunités pour les copains. Tous ces avantages peuvent être bien plus intéressants que d'être contraint à trôner à l’hémicycle d'un Parlement européen. Même si le traitement mensuel d'un député européen s'élève à 9 975,42 euros bruts mensuels depuis le 1er janvier 2023. Après ponction de l’impôt européen et des cotisations sociales, la rémunération nette mensuelle est de 7 776,06 euros.
Coquet, mais pas suffisant quand on est assis sur le gâteau municipal de la contribution des administrés, sans compter les aides régionales, municipales et... européennes !

Une élection montrant le pire de l'homme ou de la femme : la municipale.
Tout le monde a de terribles anecdotes au sujet de ces campagnes électorales. Est-ce l'effet grégaire d'un groupe de personnes prétendant prendre les rênes d'une municipalité, avec les surenchères les plus terribles pour se positionner dans la tête de liste ? Ne pas toucher au grisbi si on est un élu sortant ? Avoir des comptes à rendre en tant qu'opposant ? On fait donc les fonds des poubelles pour flinguer les adversaires. Toutes ces révélations mélangées aux fakes news montrent que l'on peut aller très loin dans l'abject pour arriver à ses fins.
On voit des candidats au demeurant sympathiques se transformer en bêtes de guerre, sans concessions, se moquant des dégâts collatéraux. En cas de victoire, les opposants le paieront au prix fort, le premier conseil municipal subit comme une humiliation qui durera six années. Certains déménageront dans des endroits moins hostiles, les autres resteront en apnée pendant le nouveau mandat. Les opposants élus, coincés dans un système électoral très en faveur pour la majorité, feront de la figuration. On sera dans les bons mots, de la belle rhétorique devant un maire et des adjoints impassibles ou goguenards, tout en sachant que finalement toutes les directives du maire seront acceptées. Masos ? Pas réellement, on prétend se faire une notoriété par le calvaire, l'effet Jeanne d'Arc. Cependant, le citoyen s'en moque et vaque à ses occupations. Que reste-t-il ? L'espoir de l'alternance, de la vengeance.



Le manque de motivation à faire des articles sur ce sujet.
Ayant vu de l'intérieur ce genre de comportement avant, pendant et après les élections. Je désirais survoler, de très loin, le futur événement de 2026. Ne pas s'impliquer, rester loin de ces étripages en règle, des cadavres sortis de leur placard toutes les sixièmes années. Avoir une meilleure vision de l'homme et de la femme en quête de pouvoir pour le bien de la communauté. Bref, changer de registre.

Les conseils municipaux et une attaque personnelle sur la page Facebook de l'ancien journal Heb'di me remettent sur les rails de l'information.
Aller au conseil municipal d'une ville grande ou petite est une perte de temps ? On peut le voir comme cela. À moins que l'on aime les prises de bec entre l'opposition et les maitres des lieux, le maire et ses adjoints alors que l'on sait à l'avance qui gagnera à la fin. Ma présence comme journaliste dérange, on me cornaque, on m'entoure. Pas par amitié, quoique... Pendant ces réunions, je reçois par le biais des réseaux sociaux des salutations sympathiques, essentiellement des élus les plus râleurs, mon empathie à apprécier ces derniers est connue, réflexe de journaliste... satirique. Les petites mains me font la tronche, les décideurs, un magnifique sourire. Que demander de plus !
Depuis peu, la propagande des municipalités s'est mise en branle. À Strasbourg, on nous annonce de beaux projets pharaoniques verdurés, d'excellents retours pour leurs actions exemptes du moindre défaut. Malgré une opposition hermétique au progrès arboré et un état radin.
Ainsi, nous sommes à deux doigts de l'âge d'or mythologique et surtout à deux ans de 2026.
Cela donne envie de mettre, comme journaliste, les points sur les i. Tentant !

La petite attaque de trop.
Quotidiennement, je reçois des messages de politiques avec des captures d'écrans, des couacs au sujet de certains élus, souvent les mêmes d'ailleurs. Je ne suis pas dupe, on désire que je les publie pour amener de l'eau à leur moulin. Si c'est intéressant, voire amusant, je le publie sur ma page Facebook et celle de l'ancien journal « Heb'di».
Cette veille de Pâques, je reçois une magnifique capture d'écran d'une gaffe d'un maire fréquemment mise en exergue, car très présent sur sa page Facebook. Comme quoi, ces personnes ont beaucoup de temps de libre. Après moult hésitations, je publie.
Et, contre toute attente, le couteau le moins affuté de l'opposition à ce maire et c'est une première en quatre ans, met un commentaire sur la page Facebook, remettant en cause mon intégrité.
L'art de se tirer une balle dans le pied en aidant le maire.
Oui, je ne suis qu'un homme avec son paquet de défauts, je ne suis pas un chevalier blanc, comme certains politiques aiment se présenter. Je fais mon job le mieux que je peux.
Ce commentaire m'a fait un bien fou, un « upgrade salutaire », je continuerai donc à écrire en défendant mon point de vue et mon éthique.


Je fais une précision suite à l'article sur ce blog : « Banni, mais pas trop » !
« Je n'ai banni que trois personnes. Mais, d'une façon globale, téléphone et réseaux sociaux. Le plus grand reproche que je pourrai leur faire est, se croyant proche du propriétaire du journal d’Heb’di, d'avoir voulu s'immiscer dans les éventuels articles de l'époque, mettant en danger le journal et certains collaborateurs. »
Dorénavant le groupe des bannis conspirateurs envers le journal défunt est au complet, Il sont écartés irrévocablement de la page Facebook d' « Heb'di » . Leurs nombres : quatre et demi.

Prêt pour les Européennes et les Municipales ?
Oui, je le suis !


Maxime Gruber

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