Peur sur l'IHU.
Évaluation de l’Hcéres en cours à l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg : le stress monte, que trouveront-ils ?
Ce lundi matin, les enquêteurs du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, le Hcéres, se sont invités à l'IHU.
Un processus normal et routinier ? Rappelons, tout de même, que nous sommes dans l'ancien antre du professeur Jacques Marescaux.
Ce 12 mars passé, une autre entité, le Parquet financier national, a procédé à une perquisition en ces lieux, de même que dans la nouvelle institution planétaire du professeur : l'IRCAD.
Cela fit sensation, un excellent retour dans le passé quand les organismes, IHU et IRCAD étaient siamois, ce dernier se nourrissant de l'autre selon le signalement du professeur Benoit Gallix.
Une évaluation et un peu plus encore.
Le Hcéres est ce lundi à l'IHU de Strasbourg. Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur est l’autorité publique indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Il est venu valider ou pas, les procédures d’évaluation et si ses recommandations ont bien été prise en compte. Son rôle est d'accompagner, de conseiller dans une démarche d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.
Défiance ?
Il est venu valider ou pas, les procédures d’évaluation et si ses recommandations ont bien été prise en compte. Son rôle est d'accompagner, de conseiller dans une démarche d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.
Défiance ?
Le départ précipité du directeur général de l'époque, un certain Jacques Marescaux a laissé des traces, son remplaçant, le Pr Benoit Gallix voyant la gestion catastrophique de l'IHU de Strasbourg de son prédécesseur, alerta le Parquet financier national. Ce crime de lèse-majesté sera payé au prix fort par son renvoi.
Son remplaçant, le Pr Didier Mutter, proche de Jacques Marescaux passa les plats pendant une année avant de laisser le relais au Pr Christian Debry. Comme dirait Jacques Marescaux, il y eut une inflation de directeurs généraux, mais la faute à qui ?
Le Hcéres fit ses recommandations pour l'IHU de Strasbourg et attendit les rapports circonstanciés de retour. Vu le pataquès laissé par le Pr Marescaux, ils furent « enjolivés ».
Le Hcéres ne fut pas dupe, et l'IHU savait que le Hcéres savait. Chouette ambiance pour l'arrivée des enquêteurs.
La surprise du chef...
Les fonctionnaires parisiens sont taquins, ils sont venus accompagnés d'inspecteurs de la direction générale des Finances publiques. Bercy s'est donc invité à la fête.
Surpris et consterné, le moral déjà atteint du personnel strasbourgeois n'était pas au beau fixe. Les ministères montrent leur défiance contre le système établi par Jacques Marescaux. Avec le PNF à l'affut, cela commence à faire beaucoup.
Une escapade à l'IRCAD.
Et, voilà-t-il pas que des inspecteurs prennent la passerelle reliant l'IHU à l'IRCAD (payée par le CHU) pour faire un petit coucou à Jacques ?
Ce dernier ne décolère pas, il était absent du dernier conseil d'administration de l'IHU. Il délégua son comptable pour dire tout le mal de son ancienne création et institution et qu’il ne votera pas la nouvelle feuille de route de IHU. Mettant en cause les trois directeurs successifs en deux ans et le personnel soignant.
Comment casser le jouet lui ayant permis son ascension des plus fulgurantes.
Pense-t-il avoir plus de chance d'échapper au PNF si l'IHU meurt les quatre fers en l'air ?
Un sacré pied de nez envers son ancienne équipe et au personnel encore en place.
Remarquons le silence du nouveau ministre de la Recherche, Patrick Hetzel, certainement pas encore les mains dans le cambouis, et de Philippe Richert président de l'IHU de Strasbourg.
Maxime Gruber.