Le terme alsacien, "Frèch", signifie "effronté" ou "insolent" comme nos articles sans concessions.
Avant propos
vendredi 5 avril 2024
La Covid-19, rien de neuf ?
Sous l’égide du doyen de la Faculté de médecine de
Strasbourg, Jean Sibilia et d’une équipe de six médecins plus un biologiste, un
document vient d’être distribué fin juillet 2021 dans le monde médical. Il
s’agit d’un pavé de 264 pages intitulé : « SARS-CoV-2, la COVID-19 et
les mesures de protection et de prévention vaccinale. 100 questions
clefs ».
Cette synthèse est impressionnante par le nombre de références et de sources et
a visiblement nécessité énormément de travail. La préface de Jean Sibilia explique
les enjeux du combat contre la pandémie et ses cotés inédits et novateurs pour
la combattre :
« L’épidémie à SARS-CoV-2 est un événement hors
norme qui marquera notre histoire… ce virus a la particularité d’être à
l’origine de la première pandémie d’un monde aussi dépendant et connecté… La
Covid-19 aura révélé les faiblesses de nos systèmes socio-économiques et
sanitaires, mais elle a été le catalyseur d’un élan scientifique, mais aussi
sociologique sans précédent … Cette crise accélère l’agenda des grandes
questions que nous nous posons sur notre modèle de société... À nous d’agir
pour sortir de cette épreuve avec clairvoyance et sérénité.
SARS-CoV-2 a été l’objet d’une incroyable créativité
scientifique, mais aussi organisationnelle. Des connaissances de tout ordre ont
été produites par d’innombrables équipes, de tous les continents. En mai 2021,
un plus d’un an après la découverte de ce virus pandémique, plus de 140.000
articles sont publiés, sans compter les articles en prépublication, alors que
le VIH, dernier grand virus vedette, a donné lieu à 380.000 publications… en 40
ans. Ces chiffres montrent l’immense engagement des chercheurs, des médecins,
des soignants dans cette aventure extraordinaire ... Ce document a comme
objectif de faire une synthèse – flash sur les principales questions que nous nous
posons...
Les réponses seront sans aucun doute rapidement incomplètes voire remises en cause par des nouveaux éléments. L’obsolescence programmée de ce document est incontournable mais il permet une information simple mais rigoureuse reposant sur des connaissances médicales et scientifiques… »
Les cent questions… et réponses…
Le document est composé de trois groupes de questions qui nécessitent bien sûr les réponses adéquates. Le premier groupe de questions définit le virus, il s’intitule tout simplement :
I. Le virus SARS-CoV-2. (NDLR :la
Covid-19 désigne la maladie et non le coronavirus).
Le virus est décortiqué par le biais de questions-réponses allant de :
qu'est-ce un virus, les particularités du SARS-CoV-2, est-il saisonnier, son
diagnostic de détection, y a-t-il des interférences avec d’autres infections
virales ? Et bien sûr les variants !
Le 2eme groupe de questions se préoccupe de la propagation du virus :
II. L’épidémie à SARS-CoV-2.
Comment se contamine-t-on ? Qui sont les sujets à risques ? Peut-on
se réinfecter ? En ce cas garde-t-on une immunité ? Pourquoi l’épidémie
a-t-elle repris dans de nombreux pays et pourquoi existe-t-il un risque de
réponse épidémique avec les variants plus contagieux ? Quand pourra-t-on
revivre normalement ?
Le 3eme groupe de questions parle de prévention :
III. La vaccination.
À ce sujet, les questions sont les plus nombreuses, certainement pour
contrecarrer les inepties véhiculées par les complotistes et antivax.
En voici quelques-unes : faut-il vacciner ? Pourquoi tant de défiance
anti vaccinale ? L’ARN messager vaccinal peut-il s’intégrer dans le code
génétique de nos cellules ? Les variants vont-ils rendre les vaccins
inefficaces ?
Les réponses.
Celles-ci sont longues et bardées de références. Visiblement, ce document est destiné au milieu médical. On est loin de la quête de la vérité par les publications choisies dans les réseaux sociaux et sympathisants des antivax.
Le matériel génétique du SARS-CoV-2 est l’ARN, un « grand » virus nettement
plus grand que celui de la grippe. Ce génome (ARN) de grande taille est l’objet
d’erreurs quand il est ≪ recopie ≫ lors de la
multiplication du virus. Ainsi, de nombreuses mutations aléatoires sont
possibles, mais ce virus est capable de repérer une partie de ces erreurs et de
les réparer par une enzyme. Cela explique une certaine stabilité du génome de
SARS-CoV-2, mais la multiplication massive finit par aboutir à des modifications
de ce grand ARN par des mutations. Le SARS-CoV-2 provoque l’infection Covid-19
qui déclenche un déficit de l’immunité et un excès d’inflammation. Il est
constant dans les saisons, depuis plus d’un an d’épidémie, il n’y a pas de
fluctuation saisonnière significative. Les variants sont nombreux et se
propagent vite, beaucoup sont à suivre de très près. Pour l’instant la
vaccination est efficace comme le démontre ce tableau.
Il est difficile d’avoir une analyse précise de l’interférence entre l’épidémie
à SARS-CoV-2 et les autres infections virales.
il y a 4 modes de transmission de la Covid 19 : la transmission directe par
gouttelettes à courte distance, le contact direct avec une personne infectée,
la transmission via une aérosolisation des particules virales, la transmission
indirecte via le contact avec une surface contaminée.
La Covid-19 est une affection complexe, actuellement 70 à 80% des formes
sévères sont des hommes plutôt âgés (>65 ans), inversement 70 à 80% des
syndromes Covid long sont des femmes plus jeunes (en moyenne 40 ans). Le risque
réel de mortalité est selon les études et le pays de 10 à 30% après 75 ans, de
1 à 10% de 50 à 70 ans et moins de 1% avant 50 ans. Aujourd’hui en France, la
COVID-19 a déjà tue plus d’1 personne sur 1000 (N.D.A, Question 25 page 85) alors
que l’épidémie est toujours très active avec moins de 20% de la population
infectée (chiffres au 01/03/2021). Les complications les plus sévères sont
liées à des séquelles pulmonaires, cardiaques, rénales, cérébrales, en
particulier pour les malades qui ont été en réanimation. Ces séquelles peuvent
être définitives en cas de lésions graves.
Dans l’état actuel des connaissances, il est vraisemblable qu’une infection par
SARS-CoV-2 ne protège pas définitivement (pour la vie) les sujets qui ont été
malades. C’est aussi le cas pour d’autres virus, même si certains entrainent
une immunité extrêmement durable (exemple : rougeole, rubéole, oreillons, …).
L’évolution de la pandémie et sa reprise dans de nombreux pays dépend de 5
facteurs essentiels :
- Les conditions climatiques
- Les conditions de vie
- La circulation des nouveaux variants
plus contagieux et/ou échappant à une réponse immunitaire initiale
- Les mesures de restriction des
activités humaines
- La stratégie vaccinale.
Il est intéressant d’observer que des pays comme l’Angleterre et la
Suède notamment, ont proposé au début de l’épidémie de protéger les sujets à
risque tout en laissant le virus circuler chez les moins fragiles avec
l’objectif d’acquérir une immunité collective. Cette stratégie a échoué.
Quand pourra-t-on revivre normalement ? On ne le sait pas. Au-delà de
l’épidémie et de ses conséquences médicales, l’impact qu’aura cette pandémie sur
notre vision du monde, sur notre environnement et sur nos relations aux autres,
n’est pas connu et peut-être difficile à prévoir tant ce « séisme » est étendu
et complexe.
Le vaccin !
La stratégie vaccinale doit être mondiale pour lutter contre cette pandémie. Elle doit être expliquée avec pédagogie pour faire comprendre sa logique et sa légitimité. La confiance dans la vaccination est légitimement réduite chez des sujets inquiets, souvent mal informés, à plus forte raison dans des périodes de crise sanitaire extrêmement anxiogène. La peur du vaccin fluctue avec l’actualité qui annonce de façon très précise et quasi instantané tout évènement présumé indésirable. Pour éviter une quatrième vague pour l’été-automne 2021, il est légitime de proposer la vaccination obligatoire du personnel soignant et un personnel au contact des sujets fragiles comme cela est le cas pour la vaccination contre l’Hépatite B.
Pour répondre encore aux antivax, l’ARN messager vaccinal ne peut pas s’intégrer dans notre génome, étant constitué d’ADN, qui est chimiquement différent de l’ARN.
L’efficacité des ARN messager et à adénovirus n’est plus a démontré, même pour
les variants. Ce sont surtout les variants sud-africain et brésilien et à un
degré moindre indien qui exposent à un risque de réduction de l’efficacité de
la vaccination actuelle. On parle bien de réduction et non d’inefficacité.
Cette épidémie, par ses conséquences sociales et économiques, et par l’atteinte
de sujets fragiles et de populations en précarité, va laisser des traces
durables. Notre monde interdépendant n’est plus apte à se cloisonner et se protéger
comme le faisaient autrefois des cités et des provinces. Ce paradoxe nous ébranle,
car jamais l’homme n’a paru aussi fragile à l’échelle de la planète alors qu’il
n’a jamais autant maitrisé les technologies. »
lundi 1 avril 2024
S’ouvre dans l’immédiat une situation totalement inédite dans l’histoire de France. Par ce geste désespéré toutes les institutions nationales et locales sont gravement impactées dans leur fonctionnement. Les conséquences sont innombrables. Dans d’autres régions, des élus affirment déjà vouloir suivre le mouvement initié » par l’Alsace.
Par ce geste exceptionnel vraiment inattendu, les élus alsaciens veulent pouvoir redonner prochainement aux citoyennes et citoyens d’Alsace l’occasion d’exercer leur vrai pouvoir : celui de décider démocratiquement de leur avenir et celui de la région Alsace.
En effet, il est d’ores et déjà annoncé que tous les démissionnaires se présenteront aux prochaines élections organisées avec un seul slogan : « Voter pour nous, c’est exiger le retour effectif de l’Alsace sans délai ». L’objectif est d’imposer à Paris jusqu'alors redouté référendum pour ou contre la région Grand Est.
Pour l’heure, tant la présidence de la République et le gouvernement semblent totalement pris de court par un tel mouvement citoyen qui risque en plus de se diffuser aux régions comme la Bretagne ou l’Occitanie. Un conseil de sécurité intérieure devrait être réuni dans la journée. Le président de République est revenu en urgence de son week-end au Fort Brégançon. À Strasbourg, Colmar et Mulhouse, mais également dans les communes ou au mont Saint Odile et à la cathédrale de Strasbourg, la population a commencé à se réunir en masse. Les drapeaux « Rot un’Wiss » sont partout. Les forces de l’ordre semblent complètement dépassées. La préfecture de Strasbourg est injoignable.
Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine
Monsieur,
Lors de l’Assemblée Générale de la Société d’Histoire qui s’est tenue le 22 mars dernier, des personnes ont souhaité savoir comment il se faisait que le procès intenté contre la ville de Rouffach suite à l’ « affaire du musée » semblait ne pas avancer. Vous avez laissé entendre - en public ! - que la lenteur de la procédure était imputable à l’Avocate de la Société d’Histoire qui tardait à fournir ses conclusions dans le but de faire traîner les choses.
Vous avez pu constater - comme toutes les personnes présentes d’ailleurs - que je n’avais pas un caractère à laisser qui que ce soit affirmer des propos mensongers. Que vous soyez laissé dans l’ignorance du déroulé de la procédure, c’est fort possible. Mais dans ce cas, pour éviter de proférer des inexactitudes, vous auriez avantage à demander à M. le Maire des éclaircissements sur la procédure en cours : il est en possession des conclusions transmises par l’Avocate de la Société d’Histoire.
Pour ma part, et en ma qualité de vice-président de la Société d’Histoire attaché à la seule vérité, je vous donne, avec l’accord des Membres du Bureau les précisions suivantes vérifiables sur pièces :
1) La première audience avait été fixée le 7 décembre 2021. M. le Maire de Rouffach en a été informé par voie d’huissier mais n’a jamais daigné répondre. Au début du procès, l’Avocat de la ville de Rouffach a plaidé l’incompétence de la juridiction saisie par la Société d’Histoire. Il s’est ensuite rétracté. D’où un premier retard dans la procédure qui n’a en aucun cas été imputable à la Société d’Histoire.
2) Une audience devait se tenir le 18 mai 2022. Elle a fait l’objet d’un renvoi pour permettre à l’Avocat de la ville de Rouffach de préparer ses répliques aux arguments avancés par la Société d’Histoire. Une fois de plus, la Société d’Histoire n’a été pour rien dans ce nouveau retard.
3) Au début du procès, la Ville de Rouffach soutenait avec aplomb qu’elle avait créé le musée du Bailliage. Aux dernières nouvelles, cet argument a été abandonné. D’où un nouveau retard.
La Ville de Rouffach a donc été seule à l’origine du retard pris par la procédure en cours.
Au demeurant, dans ses conclusions, l’Avocate de la Société d’Histoire souligne que « la Commune de Rouffach a déposé de manière successive des conclusions dont le seul objet consiste à noyer l’affaire sous des considérations relevant de la politique locale (...) pour en déduire en toute mauvaise foi une argumentation juridique sur le fond du dossier. Même si cela ne convient pas à la Commune de Rouffach, il est inévitable d’adresser un acte de dépôt de mandat et un nouvel acte de constitution avec les conclusions lorsqu’un Conseil d’une des parties change de mode d’exercice. (...) Il sera seulement rappelé que par serment, tout avocat est tenu d’exercer ses fonctions avec dignité, indépendance mais également avec délicatesse notamment dans ses relations avec ses Confrères. La question pourra donc être soumise le cas échéant aux Bâtonniers afin de trancher ce point déontologique si la partie adverse maintient cette attitude. En tout état de cause, les règles de procédure ont été scrupuleusement respectées et il n’appartiendra jamais à la Commune de Rouffach de se substituer au législateur et à l’autorité judiciaire pour les dicter et les modifier. (...) »
Le fait que vous ayez affirmé publiquement que le retard pris par la procédure en cours était imputable au fait que l’Avocat de la Société d’Histoire n’avait pas encore transmis ses conclusions aura permis aux Membres de la Société d’Histoire de déduire que les élus du Conseil municipal de Rouffach sont tenus dans l’ignorance de la procédure en cours. En effet, vous ne sembliez pas même savoir qu’une audience venait de se tenir le 15 mars. Cette ignorance aura expliqué votre propension à non seulement diffuser de fausses informations, mais aussi à refuser obstinément de répondre aux questions simplissimes qui vous étaient posées et relevaient du simple droit à l’information.
Demeure un autre point que j’ai évoqué lors de notre Assemblée Générale et qu’il faudra nécessairement éclaircir. Il concerne les subventions attribuées au musée : plus de 20 000€ d’investissement et plus de 26 000€ de « fonctionnement » (sic). Étant donné que le document qui émane de la mairie précise que le musée était ouvert de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre et que durant cette période les permanences (pour l’accueil des visiteurs) avaient été assurées par 4 bénévoles de la Société d’Histoire, il est légitime de se demander à quoi font référence les « 26 000€ de fonctionnement » et ce qu’est devenue cette somme pour le moins conséquente.
En espérant que cette mise au point vous aura permis de comprendre que je suis au moins autant que vous soucieux d’agir dans le respect du Droit, je vous invite à demander à M. le Maire, pour votre information et celle des autres Membres du Conseil municipal, une copie des conclusions transmises en temps voulu par l’Avocate de la Société d’Histoire.
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