Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

vendredi 10 janvier 2025

Strasbourg Nouvel An, remontrance musclée du préfet et sidération de la maire... Chantal Cutajar leur écrit une lettre.

Strasbourg, entre la remontrance musclée du préfet et la sidération habituelle de la maire contre les mineurs interpellés au Nouvel An, Chantal Cutajar leur écrit une lettre.


L'initiative vigoureuse de la préfecture et le mutisme léthargique de la mairie de Strasbourg montrent le fossé entre les deux administrations. Chantal Cutajar, la présidente de Citoyens Engagés et de CAP21-LRC profite du vide laissé par Jeanne Barseghian pour proposer d'améliorer la copie du préfet.

Alors que la mairie de Strasbourg remâche son beau projet, mort-né du Tram Nord, elle s'aperçoit que le préfet est un "warrior". La guérilla du temps bien révolu avec l'ancienne préfète ressemble à une querelle dans un bac à sable à côté de ce qui se trame.
Diminués par cet échec et ayant enfin compris qu'ils ne faisaient pas l'unanimité par leur idéologie et pire encore : leurs compétences, voici « les écologistes » abasourdis, la tête enfoncée dans le terreau. L'opposition, dont Pierre Jakubowicz et Catherine Trautmann s'en amusent, et c'est de bonne guerre, la maire et ses adjoints n'ayant pas été des plus tendres depuis 2020.




Un impair.
Les associations assujetties à la mairie, incitées à la rébellion contre l'avis défavorable de la commission d'enquête publique du projet du Tram Nord ont exigé que le préfet passe outre de cette décision pour lancer les travaux. Quelle drôle d'idée ? Une prise du Capitole à Strasbourg ? Cela a dû profondément l'agacer.
Sentant une mairie embarrassée, pour ne pas dire fataliste contre les violences du Nouvel An, il allait jouer son rôle de responsable des forces de police et de représentant de l'État et du respect des lois.

Reprendre la main.
Suite aux violences urbaines survenues à Strasbourg lors de la nuit de la Saint-Sylvestre. Ces événements, marqués par des incendies de véhicules et d’autres dégradations, le préfet se fend d'une lettre envers les parents des sauvageons.
« Au regard de la gravité des faits en cause, je m’interroge sur votre capacité à remplir vos obligations parentales de manière satisfaisante. J’appelle votre attention sur le fait que les agissements de votre enfant mineur sont susceptibles d’engager votre responsabilité. »
Les parents étrangers des mineurs fautifs ont été convoqués pour un rendez-vous en préfecture. S’ils ne s’y rendent pas ou ne présentent pas d’éléments concluants, « j’envisage de procéder au réexamen de votre droit au séjour sur le territoire national ».
Nous imaginons que la maire de Strasbourg, prônant comme leitmotiv, « l'inclusif » (sauf pour les automobilistes), ne pouvait pas franchement approuver cette action des plus rigoureuses. Peut-être, on en saura davantage quand elle sortira de son silence.

Oui, mais...
CAP21 et Citoyens engagés, ont exprimé leur soutien à l’initiative du préfet visant à responsabiliser les parents des mineurs impliqués. Toutefois, ils veulent améliorer la copie, par des propositions concrètes pour garantir l’efficacité et l’équité de cette démarche pour des solutions équilibrées et « inclusives ».
Une lettre ouverte a été adressée au préfet du Bas-Rhin et à la maire de Strasbourg, en espérant qu'ils puissent enfin collaborer contre ces nuisances endémiques.

Cette lettre recommande :

  • Une convocation égalitaire : Inclure tous les parents, quelle que soit leur nationalité, pour renforcer la cohésion sociale.
  • Un cadre partenarial avec le CLSPD : Inscrire ces actions dans le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance, présidé par la Mairie, pour une coordination transparente et efficace.
  • Des mesures éducatives : Organiser des ateliers pour accompagner concrètement les familles et prévenir durablement ces comportements.


En effet, les délinquants peuvent être français, voire binationaux et sont sur leur sol. Mais, leurs parents méritent, eux aussi, un savon chez le préfet et des mesures de rétorsion.





Maxime Gruber

lundi 23 décembre 2024

Le commencement de la fin ?


L'arrêt du tram nord s'appelle « Trafalgar ».

Quel coup ! Les Anglais ont rêvé de cette station, les Alsaciens l'ont fait !

L'avis défavorable de la commission d'enquête au projet de tram nord de l'Eurométropole de Strasbourg aura des répercussions bien au-delà de la région. Nous venons d'assister à une première, un événement qui changera le comportement des municipalités. Nous avons assisté à la création d'une jurisprudence.
L'Eurométropole est blessée et humiliée, elle prépare sa revanche. Les prémices semblent indiquer que ce sera encore dans le rapport de force, dans une brutalité coutumière. L'inclusion proclamée par monts et par vaux a du plomb dans l'aile. Ce slogan pourtant matraqué depuis ce début du mandat municipal parait ne plus être de mise dans les proclamations. Les nouveaux supplétifs, ses administrés chouchoutés, les cyclistes vont se mobiliser pour sauver la citadelle de l'hôtel de ville, assaillie.




Prémisse... ou la folie des grandeurs.
Ce mandat avait commencé dans de mauvais hospices. La zizanie politique dans l'agglomération strasbourgeoise a permis à un outsider, le parti « Les Écologistes », de rafler la mise. Ceux ayant voté pour eux par pure stratégie politique pour une éventuelle alliance allaient le payer au prix fort. La liste verte gagnante aux élections municipales, selon le Code électoral, reçoit un nombre de sièges égal à la moitié du conseil. Une majorité absolue puisque les autres partis perdants sont répartis à la représentation proportionnelle. Passer de l'opposition aux commandes de la ville, cela laisse visiblement des traces. Sentiment de toute puissance, des conseils municipaux servant à faire le spectacle et les décisions de la majorité municipale votées comme un seul homme.
Un déni de démocratie et de pain bénit pour les journalistes à l'affut.

Imposer à tout prix une idéologie ne faisant pas l'unanimité.
Il était intéressant d'écouter, de lire, de voir le comportement des élus et de leurs proches dans leurs allocutions et sur les réseaux sociaux. L'écologie « punitive » était, du moins au début du mandat, explicitement revendiquée. Il faut nous changer et s'il le faut au forceps pour nous sauver de nos mauvaises habitudes.
Tout mouvement annonçant un meilleur avenir, fondé sur le changement radical de l’homme pour un meilleur être, est qualifié de « messianique ».

Cette « libération » forcée pour le bonheur vert est proclamée selon un principe idéologique permettant de mobiliser les individus et de leur faire accepter les sacrifices exigés. Payer sa dime pour tout acte pollueur, faire du vélo, jeter sa voiture aux orties, vivre en autarcie dans son quartier, s'occuper des damnés de la terre du plus loin possible de chez soi et avec des pincettes. Ostraciser les méfiants et les détracteurs de l'idéologie verte, pire, les harceler dans les réseaux sociaux pour les faire entrer dans le droit chemin. Si cela ne fonctionne pas, au mieux, cela les tiendra (peut-être) en respect.


Laisser impérativement une trace dans l'histoire de l'agglomération strasbourgeoise.
Parfaitement conscient d'être, malgré le soutien des purs et durs de la doctrine écologique, de plus en plus sous la critique des habitants, agacés par cet amateurisme maladroit et condescendant. L'équipe de l'Eurométropole doit marquer à son tour les esprits par un projet grandiose, de quoi les mettre sur les rails du tram pour les futures élections municipales. Et oui, ils ont pris goût au pouvoir, ils ne lâcheront rien et sont prêts à en découdre.
L'histoire du tram est accaparée en évinçant la porteuse du projet d'il y a trente ans, Catherine Trautmann. L'élu vert aime bien faire le coucou.


Le projet pharaonique du Tram Nord.
Il fallait au moins cela pour marquer les esprits, épater ses troupes et contraindre, une bonne fois pour toutes, les automobilistes à utiliser les mobilités douces : le vélo, la trottinette, le futur tram ou devenir un piéton pourchassé par les cyclistes.
L'échéance des futures élections municipales approche et n'ayant rien de probant à présenter aux futurs électeurs, l'Eurométropole a voulu marquer un grand coup, ce sera le faramineux projet du tram nord. Un colossal programme réalisé d'une seule traite dont le contribuable devra s'acquitter. L'idéologie n'a que faire des soucis des fins de mois.

Pour l'Eurométropole, ce projet devait changer les habitudes, les mentalités des usagers de la route et des transports par l'implantation du réseau de tramway entre Strasbourg, Schiltigheim et Bischheim.
Imposer un concept contraignant en espérant que la résilience des usagers opère. Et, assurément, ces derniers ont une patience et une endurance à toute épreuve depuis 2020. La question est de savoir si le punitif astreint à certains administrés pour la grande joie des convaincus des actions des mairies vertes n'assume pas un certain masochisme. Les élections municipales de 2026 indiqueront si c'est vraiment le cas.

Un projet confronté à la dure réalité de l'enquête publique.
Il s'agit d'un dispositif d'information et de recueil des avis de la population conduit par une commission d'enquête menée par un président et quatre membres. Ils sont désignés par le président du Tribunal administratif.
Cette enquête est organisée par l'Eurométropole.
La consultation du public se limite à une simple mise à disposition des documents relatifs au projet permettant le recueil de ses observations.

Habituellement, une formalité pour accepter les projets. En revanche, nos décideurs, toujours aussi gaffeurs et à côté de leurs rails, n'ont pas vu venir l'imbroglio.
Sûre de sa préséance, l'Eurométropole fit la promotion du projet. Ce n'était pas un échange avec la population, mais de réunions d'information pouvant faire comprendre que la décision était déjà actée. De quoi agacer les habitants qui réagirent avec 7 102 contributions enregistrées durant la période de l'enquête ! 43 474 visiteurs ont consulté le site internet dédié à l’enquête publique. L'Eurométropole voulait du colossal, elle y a eu droit.

Un « amateurisme » dégageant une incompétence teintée de mauvaise foi.
La commission d'enquêtes a fait son travail, donnant de bons points et des mauvais.
Cela commence fort, la commission se plaint des documents fournis ou pas par l'Eurométropole. Les enquêteurs doivent jouer aux détectives, assembler un puzzle avec des éléments manquants et une suspicion de mauvaise foi.
Amateurisme ou incompétence ?
L'avis du public est sans appel : seulement 16,8 % sont favorables, une majorité de 73 % opposée. Encore un chiffre colossal qui nécessita un procès-verbal de 50 pages de la commission d'enquête.


Associations contre les associations.
Si les associations proches de la mairie firent une campagne de communication sans précédent pour soutenir le projet, les opposants à celui-ci ne restèrent pas inactifs. Le tramway, oui, mais pas une performance idéologique contre les intérêts de la population. Le collectif « Pour un meilleur Tram » est créé. Force de propositions, elle suggère un tracé plus proche des centres-villes avec de meilleures dessertes pour tous. La voiture n'étant pas une ennemie et les piétons, des marathoniens. L'Eurométropole snobera toute tentative de dialogue.

La sanction.
Point après point, les commissaires enquêteurs soulignent des lacunes majeures :
  • un manque d'écoute des habitants et des usagers ;
  • des questions sensibles ignorées ou contournées ;
  • des dissimulations, des incohérences ;
  • des solutions générant de nouveaux problèmes et des dénis de réalités sur les conséquences ;
  • des risques réels pour la gestion de la sécurité de la ville.
La conclusion est un avis défavorable... Finalement, dans le projet du Tram Nord, proposé avec une certaine opacité pour un coût non justifié, il est très peu question du tram. Le même commissaire-enquêteur ayant validé le projet du Tram Ouest a opposé un refus clair et catégorique, démontrant bien son indépendance.

La sidération !
Alors que les troupes vertes se voyaient déjà, équipées de bottes et de casques de chantier, pour visiter les sites du Tram juste avant l'échéance des élections municipales, ce fut un coup de massue.
L'Eurométropole, ses élus verts persuadés d'avoir été les lauréats d'un projet extraordinaire du tram nord retrouvent leurs places de cancres près du radiateur d'avant 2020. Colère et honte absolue, ils réagiront comme à leurs habitudes.
Ce knock-out déjà devenu célèbre, ces 24 heures sans réaction à part devant la télévision régionale, mais avec parcimonie, ont permis de montrer cette sidération du sommet à la base des militants verts. Ce qui fait la joie des opposants au projet et d'appuyer la demande d'une véritable concertation citoyenne. Mais, personne n'était dupe, l'Eurométropole allait réagir par le biais des réseaux sociaux de façon agressive.


Les noms d'oiseaux.
Après une journée plongée dans les nimbes, les relais, pour ne pas dire les « trolls » de la sphère verte, recommencèrent leur travail de sape dans les réseaux sociaux. Les opposants sont nommés les « réacs » ou encore les « bagnolards », l'équité de la commission d'enquêtes est mise en cause. Nous passons de la sidération à la « conflituaction » habituelle.


La tentation du coup de force.
Devant l'humiliation de l'Eurométropole, des décideurs et de leur base, les écologistes se rassurent en montrant leurs muscles, forts de leurs 27 associations satellites de l'agglomération de Strasbourg. Le moment est à l'indignation pour cet avis défavorable, celui des rassemblements des convaincus du punitif et de la petite reine se préparent. À défaut de la prise du Capitole, on demande au préfet de passer outre l'avis défavorable...
Vivement 2026.

Prochain article : la conférence de presse du collectif « Pour un meilleur Tram » et une interview exclusive.

Maxime Gruber



vendredi 13 décembre 2024

En Alsace, en 2025, le cancer décimera encore et toujours.

À la suite de l'article de ce 12 décembre des Dernières Nouvelles d'Alsace, de notre reporter Kana'laké. L'Institut de cancérologie Strasbourg Europe (Icans) cessera d'exister dans sa forme actuelle au 31 décembre 2025. Une fin de non-recevoir, tandis que l'ARS douillettement installé à Nancy regarde ailleurs.

Le cancer décimera encore et toujours !


En Alsace, en 2025, le cancer décimera encore et toujours. Un fléau, une calamité. Une priorité de santé publique.

  



Pourtant, le projet de prise en charge des malades alsaciens, financé par des dizaines et des dizaines de millions d’euros d’argent public, va être sabordé. « L’ICANS ( Institut de cancérologie Strasbourg Europe), chronique d’un gâchis ».

Sans réaction. Aucun élu et parlementaire, syndicaliste ou représentant d’association de malades ne s’en offusque publiquement. S’en indigne. L’indifférence est générale. Nauséabonde.

Pire, ceux qui sont à la manœuvre – deux obscurs hauts fonctionnaires menacent même quiconque s’en émouvra.

Pauvres malades. Pauvres familles. Pauvres cotisants. Pauvres soignants. Pauvre Alsace.

Notre rédaction s’en insurge avec véhémence, s’offusque des veules complaisances. Des silences complices.

Non à ces fumisteries. Non à la fermeture de l’ICANS !



Kana'Laké.

dimanche 6 octobre 2024

Exposition « 30 ans du tram ». Catherine Trautmann spoliée ?

OPA hostile à l'exposition « 30 ans du tram ». Catherine Trautmann spoliée ?

La municipalité ose tout et veut récupérer à son compte l'initiative historique de Catherine Trautmann, précurseure du renouveau du tramway à Strasbourg.


Inauguration du nouveau tramway, novembre 1994


Les derniers vilains de la classe devenus maire et adjoints par une divine surprise ont pris goût au pouvoir et feront tout pour le garder.

Nous avons une sérieuse dissonance entre les projets, les actions de la mairie et sa communication omniprésente, pour ne pas dire envahissante. L'idéologie écrase tout, le bon sens, le bon goût. 2026 approchant, les moyens des communicants semblent illimités. Les graphistes et les infographistes doivent donc se creuser les méninges pour vendre du rêve.
Changer les approximations, l'expérimentation, des jardins et des parcs envahis de structures en bois brut entremêlées de cordes et d'un gout incertain est un sacré challenge pictural.

Il est de notoriété publique que les rapports entre Jeanne Barseghian la maire de Strasbourg et Catherine Trautmann sont des plus rugueux. Les conseils municipaux sont là pour nous le rappeler, on peut tout de même s'étonner du manque de civilité de la maire actuelle avec son prédécesseur.

Un agenda « amélioré » pour l'exposition ?
L'exposition est installée depuis le 16 septembre sur la place Kléber, prématurée pour un événement ayant eu lieu en novembre 1994.
Une date avancée pour être en concordance avec l'enquête publique débutée ce 9 septembre au 18 octobre 2024. Un moyen de renforcer la visibilité et de renchérir sur la nécessité du projet de la mairie pour « le tram nord » au budget exorbitant de 268 millions d'euros qui ne cesse d’augmenter ? Comme les réactions négatives pleuvent, un peu de propagande en se mettant en avant et en éludant le rôle de Catherine Traumann est mis au point, car l'idéologie verte doit prédominer en écrasant tout sur son passage.
En plus, pour garder un semblant de démocratie, les habitants de l’Eurométropole sont invités à faire part de leur vote concernant les noms des futures stations de tramway ! Un hochet à la populace…

Une inauguration de soupe à la grimace.
La maire et ses adjoints sont un petit clan qui réagit comme une ruche, tous les intrus au groupe, tous les opposants sont toisés puis ostracisés. Leurs années dans l'opposition leur ont appris toutes les ficelles pour essayer d'annihiler toute velléité. L'arrivée de Catherine Trautmann à cette fête de l'entre-soi, pouvait seulement mal se passer.
L'ancienne maire de Strasbourg, initiatrice du renouveau du tramway, n'est pas dupe de l'hostilité à son égard. Pire, elle comprend qu'une manipulation dans la description de ses actions passées est faite, ne lui laissant que la portion congrue au bénéfice de la nouvelle équipe municipale et de leur projet d'extension anarchique du tramway.

Représentation IA du tramway strasbourgeois. Alx Roane


De mal en pis.
Toute personne a son droit à l'image, son travail même réalisé il y a trente ans ne doit pas être galvaudé et encore moins devenir un tremplin à l'idéologie verte. Les photos publiées sans son accord montrent une défiance, un mépris.
La page Internet explicative de cette exposition sur le site de la mairie est une pépite pour entrer dans les méandres de cette communication.

Les maîtres-mots de la nouvelle vision verte.
Ceux-ci évoluent avec le temps. Le mot « inclusif » était très usité, et certainement, suite aux quolibets d'un journaliste, se raréfie. L’expression « équité territoriale » abonde, dépréciée, est vidée de son sens.
La nouvelle mode, assurément imposée par les agences de communication de la mairie, sont les mots « épopée » et « révolution ».

L'homme vert ou la femme verte vivent dans un monde épique, celui de la création de l'homme nouveau, comme toutes les grandes idéologies ayant mis à mal l'humanité. C'est du travail !
Ce n'est pas l'épopée du Far-West, on est simplement à l'ouest.

L'accaparement.
La page recèle une unique photographie, Pia Imbs, présidente de l’Eurométropole et Jeanne Barseghian, maire de Strasbourg sont représentées. Visiblement, les nouvelles créatrices du tramway. Nous remarquons l'absence de la maire de Schiltigheim, Danielle Dambach, pourtant plus que concernée par l'extension du tramway. Notre trio magique est-il en panne  ?  Une photo dans la page de la mairie de Strasbourg doit se mériter ?

Une phrase porte à sourire :

" Pourtant, le tram a progressivement disparu du paysage après la Deuxième Guerre mondiale. "Cet abandon est un mystère", déclare Jacques Lévy, chercheur chez Chôros, structure qui a mis au point l’exposition. "

Funérailles du tramway d'antan, le 1ᵉʳ avril 1960

« Chôros » ?
Chôros est une manufacture de recherche scientifique et une fabrique d’idées pour le débat public (sic). Une référence pour ne pas expliquer le mystère de la disparition du tramway.
Pour avoir une bonne réponse, rien de mieux que de lire les archives de Strasbourg, dont voici un extrait :

« La baisse de fréquentation entrainant le déclin du tramway dans les années 1950 conduit à la suppression progressive des lignes urbaines puis suburbaines au profit du bus... Du 2 au 5 mai 1960, la quasi-totalité des rames strasbourgeoises est incendiée à Cronenbourg avant d’être ferraillée. »

Le mystère de la disparition du tramway pendant les années 1950/60 est résolu. Mais, celui du comportement inamissible de la nouvelle équipe contre l'ancien maire de Strasbourg reste entier.

Maxime Gruber




mardi 1 octobre 2024

Scoop : Peur sur l'IHU.

Peur sur l'IHU.

Évaluation de l’Hcéres en cours à l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg : le stress monte, que trouveront-ils ?





Ce lundi matin, les enquêteurs du Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur, le Hcéres, se sont invités à l'IHU.

Un processus normal et routinier ? Rappelons, tout de même, que nous sommes dans l'ancien antre du professeur Jacques Marescaux.
Ce 12 mars passé, une autre entité, le Parquet financier national, a procédé à une perquisition en ces lieux, de même que dans la nouvelle institution planétaire du professeur : l'IRCAD.
Cela fit sensation, un excellent retour dans le passé quand les organismes, IHU et IRCAD étaient siamois, ce dernier se nourrissant de l'autre selon le signalement du professeur Benoit Gallix.

Une évaluation et un peu plus encore.

Le Hcéres est ce lundi à l'IHU de Strasbourg. Le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur est l’autorité publique indépendante chargée d’évaluer l’ensemble des structures de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Il est venu valider ou pas, les procédures d’évaluation et si ses recommandations ont bien été prise en compte. Son rôle est d'accompagner, de conseiller dans une démarche d’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche en France.

Défiance ?

Le départ précipité du directeur général de l'époque, un certain Jacques Marescaux a laissé des traces, son remplaçant, le Pr Benoit Gallix voyant la gestion catastrophique de l'IHU de Strasbourg de son prédécesseur, alerta le Parquet financier national. Ce crime de lèse-majesté sera payé au prix fort par son renvoi.
Son remplaçant, le Pr Didier Mutter, proche de Jacques Marescaux passa les plats pendant une année avant de laisser le relais au Pr Christian Debry. Comme dirait Jacques Marescaux, il y eut une inflation de directeurs généraux, mais la faute à qui ?
Le Hcéres fit ses recommandations pour l'IHU de Strasbourg et attendit les rapports circonstanciés de retour. Vu le pataquès laissé par le Pr Marescaux, ils furent « enjolivés ».
Le Hcéres ne fut pas dupe, et l'IHU savait que le Hcéres savait. Chouette ambiance pour l'arrivée des enquêteurs.

La surprise du chef...

Les fonctionnaires parisiens sont taquins, ils sont venus accompagnés d'inspecteurs de la direction générale des Finances publiques. Bercy s'est donc invité à la fête.
Surpris et consterné, le moral déjà atteint du personnel strasbourgeois n'était pas au beau fixe. Les ministères montrent leur défiance contre le système établi par Jacques Marescaux. Avec le PNF à l'affut, cela commence à faire beaucoup.

Une escapade à l'IRCAD.

Et, voilà-t-il pas que des inspecteurs prennent la passerelle reliant l'IHU à l'IRCAD (payée par le CHU) pour faire un petit coucou à Jacques ?
Ce dernier ne décolère pas, il était absent du dernier conseil d'administration de l'IHU. Il délégua son comptable pour dire tout le mal de son ancienne création et institution et qu’il ne votera pas la nouvelle feuille de route de IHU. Mettant en cause les trois directeurs successifs en deux ans et le personnel soignant.
Comment casser le jouet lui ayant permis son ascension des plus fulgurantes.
Pense-t-il avoir plus de chance d'échapper au PNF si l'IHU meurt les quatre fers en l'air ?
Un sacré pied de nez envers son ancienne équipe et au personnel encore en place.

Remarquons le silence du nouveau ministre de la Recherche, Patrick Hetzel, certainement pas encore les mains dans le cambouis, et de Philippe Richert président de l'IHU de Strasbourg.

Maxime Gruber.





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