Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

dimanche 28 avril 2024

Les dessins de la semaine de Veesse

 Les dessins de la semaine de Veesse

Huit dessins et que du bon !

Immigration.

Les seniors.
Ne désarmons pas.
Stellantis.

Une belle Flambée.

L'Afrique.

Simplification
Ukraine.




vendredi 26 avril 2024

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais des régions !

ALE... Unser Land... FOR ALL...

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais des régions !


Vous voyez, le monde se divise en trois catégories, ceux qui votent « nationaliste », ceux qui choisissent le « fédéralisme » et ceux pour une « Europe des peuples et des régions ». Vous, vous votez ce 9 juin.

L’Alliance libre européenne ou ALE (en anglais : European Free Alliance ou EFA) est un parti politique européen, progressiste et européiste auquel adhérent 46 partis politiques régionalistes dont Unser land est membre. Elle est en campagne pour les élections européennes, une rencontre publique à l'invitation d'Unser land a eu lieu ce 16 avril à Haguenau.

De gauche à droite : Jean-Georges Trouillet, Lorena López Sánchez de Lacalle, Maylis Roßberg,
Lydie Massard et Maxence Helfrich.

Un hôte et des invités de l'ALE pour lancer la campagne pour "Europe Territoires Écologie" en Alsace.
Une personnalité politique alsacienne montante, directeur ainsi que président des jeunes d'Unser Land, Maxence Helfrich, numéro deux d'ALE pour les élections européennes sous l'étiquette « Régions et peuples solidaires », reçoit sa tête de liste, Maylis Roßberg. Il a aussi invité la présidente de l'ALE, Lorena López Sánchez de Lacalle et la députée européenne, Lydie Massard. Le président d'Unser Land, Jean-Georges Trouillet conclut cette présentation.

Unser Land.
Quand on parle de régionalisme en Alsace, Unser Land n'est pas loin. ALE, non plus. Une quarantaine de personnes souvent acquises à la cause ont assisté à la présentation et aux débats. Ce qui est le point commun de toutes les réunions politiques, nous avons eu tout de même des moments d'anthologies, le public convié à débattre, pouvant être bien plus direct dans ses propos.

Maxence Helfrich, l'Alsace au cœur de l'Europe.
Le candidat en second pour les élections se sent investi pour la construction d'une Europe fédérale, respectueuse de ses régions et de ses peuples. Il est fier de représenter le peuple alsacien et, à travers lui, le cœur de l'Europe qui se veut humaniste, respectueux des particularités. Avec une régionalisation de la gestion de la Politique agricole commune, un Erasmus de la voie professionnelle et exiger la ratification par la France de la charte des langues régionales et minoritaires.

Lorena López de Lacalle, présidente de ALE.
La présidente précise que l'ALE a 43 ans et est présent dans 19 États de l'Union européenne. Sa caractéristique : le travail « ensemble » pour chercher les meilleures pratiques et apprendre les uns des autres. Ainsi, toujours se fixer sur le droit à l'ethnicité de tous nos peuples et sur une construction européenne du bas vers le haut.
Selon elle, l'Europe est celle des États. Une Europe des États face à celle des peuples et des régions représentées. C'est pour cela que l'ALE a toujours voulu une réforme des traités. Il y a eu d'abord le Brexit, ensuite la guerre, la pandémie, sans oublier et cette question a été mise de côté.
Pour l'économie, on doit promouvoir la qualité des produits de nos entreprises et investir dans le savoir-faire et qu'il reste chez nous. Les taxes, la fiscalité, ont une particularité extraordinaire. Nous faisons une monnaie commune, mais pas de fiscalité commune.
L'ALE a toujours voulu être une liste transnationale. Elle existe comme parti politique européen et il est inconcevable qu'on ne puisse pas se présenter directement aux élections européennes, mais par les partis nationaux. Ce qui démontre une conception étatiste de l'Union européenne.

Maylis Roßberg, tête de liste aux élections européennes.
Deux jeunes têtes de liste pour ses élections, Maxence Helfrich est né en 1998, Maylis Roßberg en 2000. Ainsi, elle représente la minorité danoise en Allemagne. Aller d'un pays à l'autre était pour elle une nécessité, les écoles ne connaissant pas les frontières. Elle subit, de plein fouet, leurs fermetures suite à la pandémie de la Covid. Un casse-tête pour les frontaliers ? Certainement, surtout pour les régions séparées par des frontières étatiques. Les droits des apatrides et des minorités nationales dans l'Union européenne sont pour elle une question centrale.
Pour montrer sa détermination, elle fera acte de candidature pour la prochaine présidente de la Commission européenne. Un vœu probablement pieux, mais qui marquera les esprits.

Lydie Massard, députée membre de l'Union démocratique bretonne (UDB) et députée européenne.
L'intervenante travaille sur les questions d'agriculture et d'alimentation en raison de son lieu de résidence et de son métier de cuisinière. Elle est membre des commissions de l'environnement et du commerce extérieur au Parlement européen, où les questions de souveraineté alimentaire sont centrales. Le constat est terrible.
La distribution financière de la « politique agricole commune » (PAC) favorise les grandes exploitations au détriment des petites.
Les régions n'ont pas le pouvoir de définir leur politique agricole, ce qui crée des incohérences et des anomalies. Ainsi, les agriculteurs pratiquant le « bio » rencontrent des difficultés économiques malgré leur conversion, nécessitant des mesures d'aide accessibles et efficaces.
La PAC doit privilégier les agriculteurs produisant de la qualité. Une régionalisation de la PAC permettrait de mieux s'adapter aux besoins de l'agriculture.
L'ALE est opposée aux accords actuels de libre-échange, tels que le « marché commun du sud" (Mercosur), qui est un danger pour l'agriculture paysanne, l'environnement et les peuples autochtones.

Jean-Georges Trouillet, président fondateur du parti autonomiste Unser Land conclut la réunion.
Après une brève historique d'une Europe datant d'un millénaire et demi. Du constat que « les extrêmes de droite comme de gauche n'aiment pas l'Europe, et veulent la démolir tout en se fichant du reste »" Jean-Georges Trouillet évoque les trois modèles d'Europe possibles.
Le premier serait de croire qu'on peut retourner à une forme d'État-nation. Une espèce d'île, protectrice, s'appuyant sur la nostalgie. Un âge d'or n'ayant pas forcément existé, où l'on oublie souvent les revers de la médaille. (La guerre ? NDA)
Le second, une Europe super-nation, un fédéralisme dans lequel aucune tête ne doit dépasser.
Le troisième, c'est l'Europe des peuples et des régions.
Une Europe qui se définit tout d'abord autour de l'idée d'une civilisation commune et d'une volonté d'assurer la sécurité et la prospérité des Européens. Fixant la limite appropriée entre ses domaines régaliens, et ceux des régions et des peuples.

User land et l'ALE proposent donc, la troisième option, l'Europe des peuples et des régions.


Maxime Gruber





EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !

Un article de Jehanne Fisché :


EHPAD d’Alsace, le maire de Reims en sauve une partie !


Encore un exemple de la crise subie par nos EHPAD et surtout de la gestion erratique par les tutelles locales, nonobstant les sempiternelles déclarations fumeuses de nos conseillers d’Alsace sur les réseaux sociaux.

En situation financière désespérée, une dizaine de structures publiques en quasi-cessation de paiement auraient dernièrement cherché localement un organisme bancaire pour les aider. Il leur fallait en toute urgence souscrire une ligne de trésorerie exceptionnelle.


Il faut bien payer les agents à la fin du mois. Consultés, les organismes bancaires alsaciens de la place ont tous successivement et courageusement refusé d’aider ces EHPAD !

En désespoir, ces EHPAD sont allés en toute urgence en Champagne plaider leur cause directement chez Arnaud Robinet, maire de Reims et président de la fédération hospitalière de France. Ni une, ni deux, comprenant lui la situation extrême de ces EHPAD alsaciens, il a passé quelques coups de fils et en deux temps, une solution était finalisée pour secourir ces établissements alsaciens. Bravo et merci, M. Robinet.

Pourquoi un élu champenois est capable de faire ? Nos élus, conseillers et conseillères d’Alsace, sont où ? Combien de temps vont-ils continuer à se moquer ainsi des alsaciennes et des alsaciens? Nos anciens méritent bien mieux qu’un abandon, oh combien symbolique.

Jehanne Fisché

mercredi 24 avril 2024

#MeToo à l'HUS

 

Toc toc toc ! Qui est là ? C'est #MeToo !

Les Hôpitaux universitaires de Strasbourg (HUS) ont-ils ouvert la porte aux revendications légitimes des victimes ? 



Nouveau directeur général, nouvelle doctrine contre cet état de fait ?
Rien n'est moins sûr, mais cela fait jaser entre l'accoutumance obligatoire dont on ne s'habitue pas et les prédateurs soi-disant intouchables.

Le nouveau directeur général, le professeur Samir Henni, ancien chef de pôle au CHU d’Angers, n'est pas né de la dernière pluie. Et, l'HUS n'a pas le monopole du droit de cuissage, loin ne s'en faut. Nous sommes donc dans la posture.

Une réunion à laquelle #Metoo s'invite.
Les réunionites sont courantes à l'HUS, un empilement, une nouvelle chassant l'autre. Mais, celle de la semaine passée, une réunion de la communauté médicale, restera dans les annales et surtout dans la mémoire du DG Samir Henni. Contrairement à son prédécesseur " remercié " par Macron en devenant préfet de la Nièvre, Michael Galy préposé aux inaugurations des chrysanthèmes, Samir Henni connait parfaitement le monde médical, dont certains aiment, au mieux, folâtrer le long des couloirs des hôpitaux. A-t-il joué la surprise contrite et shakespearienne, en voyant débouler #Metoo ?

Le scud #Metoo passe les barrages de la convenance et s'écrase sur la table des professeurs.
Une soignante syndicaliste lève la main, prend la parole, ouvrant la boite à Pandore. Elle interpelle directement le nouveau directeur général :
il y a eu plusieurs viols d’agents par d’autres agents !
La sidération (feinte ?) du nouveau DG est totale, il est interloqué et lui demande de venir lui en parler toutes affaires cessantes.
 
Quelle sera la suite ?

Que va-t-il se passer ? Va-t-on appliquer l'habituelle stratégie d'étouffement ? Samir Henni va-t-il avoir le cran de faire un, des signalements à la procureure de la République ? Ces vérités, ces anecdotes tristement connues, ces souffrances, ces pleurs, ces diktats et chantages aux promotions canapés, sont-elles encore de mises en 2024 ? Cela dépendra en large mesure du courage du Directeur Genéral.

L'Ordre des médecins.

Pendant ce temps, l'ordre des médecins emmagasine, stocke les témoignages, le nombre est conséquent. Il dépasserait la soixantaine. Peu finissent en signalement au procureur de la République, qui ne fera pas de suite. Le terrain de chasse est donc ouvert.

L'aide aux prédateurs.

L'HUS n'aime pas les vagues, on peut, en conséquence, demander à une victime de retirer sa plainte. Cette dernière compromet son avenir professionnel, si elle ne le fait pas. Étouffer les affaires est ainsi, une constante, sauver l'image de l'HUS à tout prix. Celle des sales types est dans le package.
Si le prédateur, se croyant tout permis, s'attaque à une patiente, on essaie encore une fois de calmer le jeu. Le docteur aura une mutation qui peut être perçue comme une promotion par le personnel.

L'aide aux victimes.

Comme vous l'avez compris, au niveau hiérarchique, elles ont uniquement le droit de se taire. On inverse souvent les rôles : le prédateur est la victime, les délateurs des personnes à ostraciser. Les sanctions peuvent tomber et pas du bon côté.

M. le DG Samir Henni, vous êtes à la croisée des chemins, entre le courage et les compromis foireux, à vous de choisir.
 
On attend aussi, avec le plus vif intérêt, la réaction de la maire de Strasbourg, Jeanne Barseghian présidente du conseil d’administration du... CHU. Toujours prompte à faire la morale, va-t-elle mettre les mains dans le cambouis ou ne se préoccuper que d'agriculture devant la gare de sa ville ?
La prochaine séance sera houleuse…

Les 18 et 19 octobre 2017, un sondage réalisé indique qu'une femme internaute sur deux, et un homme internaute sur dix, auraient été victimes d'agression sexuelle (attouchements, mains aux fesses, baisers forcés…) ou de harcèlement sexuel (propos déplacés, insultes, propositions sexuelles…) au cours de leur vie. La même étude précise que dans le milieu professionnel, 17 % des internautes femmes et 7 % des internautes hommes auraient subi un fait de harcèlement sexuel au travail.


Maxime Gruber




mercredi 17 avril 2024

"Écologie positive et territoire"

 Le positif pour juguler le punitif ? Et, pas que...
La liste "Écologie positive et territoire" se présente aux élections européennes de 2024.



Les listes vertes font florès pour les Européennes. Leur nombre, non exhaustif en attendant le dépôt officiel des candidatures, du 6 au 17 mai, est de cinq, voire six, si on inclut le parti animaliste. En ordre dispersé, on peut légitimement se poser la question si elles sont compatibles.

« Les Écologistes», rien que ça...

Tandis que le mouvement politique « Europe Écologie-Les Verts» (EELV) désire montrer son hégémonie verte en s'arrogeant la nouvelle appellation « les Écologistes ». Malgré des sondages aux résultats catastrophiques, certainement dus aux actions, pour ne pas dire aux exactions un peu raides des municipalités EELV, dont Strasbourg, est une des meilleures vitrines. Les votes pour les Européennes lui sont traditionnellement favorables. Tout d’abord, parce que le scrutin se joue à la représentation proportionnelle à un tour, favorisant des votes de conviction. Et, aussi, pour leur politique européenne ouvertement favorable au fédéralisme, malgré leur accointance avec la NUPES.

David contre Goliath.

En face du « géant vert », les autres listes, dont le collectif « Écologie Positive & Territoires » se revendiquent, elles aussi, de l'écologie et des territoires.

Ce dernier lancé ce 8 février, rassemblent une quinzaine de partis politiques et d'associations se retrouvant dans une écologie établie sur les territoires et le vivant, avec quatre valeurs essentielles au service de l'Europe : l'écologie, le régionalisme, la citoyenneté et la protection animale. Ce collectif revendique une« écologie positive » se voulant l’antithèse des Écologistes (ex-EELV) à l’écologie dénoncée comme « punitive ».

Yann Wehrling et Chantal Cutajar.

Le chef de file d' « Écologie Positive & Territoires » est Yann Wehrling. Actuel vice-président de la région Île-de-France chargé de la transition écologique, auprès de Valérie Pécresse (LR).

Son parti, « Écologie positive », est allié, en autres, au parti politique « Cap21 », dont la présidente exécutive est la Strasbourgeoise Chantal Cutajar, ancienne adjointe au maire de Roland Ries.
Son parcours est des plus impressionnants : Présidente de l’Observatoire Citoyen pour la transparence financière internationale, Directrice générale du CEFAC, Collège européen des investigations financières et de l’analyse financière criminelle – Université de Strasbourg. Expert auprès de la Commission européenne sur la saisie des avoirs criminels et les investigations financières.
De quoi donner des sueurs froides aux contrevenants de tous types et même ceux fréquentant les salons dorés ou les hémicycles, même européen.

Chantal Cutajar est naturellement en seconde position de la liste pour les élections européennes.

Le projet et la spécificité alsacienne.

Yann Wehrling et Chantal Cutajar sont favorables à des régions françaises fortes, l'exemple des Landers allemands est évoqué, avec la nécessité de la décentralisation pour répondre aux aspirations des citoyens, mais avec une remise en question du découpage administratif. L'Alsace redeviendrait une région à part entière, avec la dissolution du Grand-Est.

L'écologie positive, antagoniste du punitif, est aussi mise en avant, ainsi que la nécessité de respecter la laïcité.

Ce qui ne laissera pas indifférents les Alsaciens, dont les Strasbourgeois.

L'écologie et l'économie.

La prise de conscience des citoyens sur la dimension écologique est réelle, elle sera une chance pour l'économie à l'échelle européenne.
Interdire l'accès au marché européen des produits ne respectant pas les normes environnementales, sociales et éthiques est une nécessité. Les importations doivent être soumises à des normes rigoureuses pour préserver l'industrie locale et l'environnement, ce qui pourrait inciter ces pays à harmoniser leurs normes avec celles de l'Europe.

Le nucléaire.

Non opposé au nucléaire, Yann Wehrling estime qu'il doit faire partie du mix énergétique. La gestion de la problématique des déchets nucléaires doit être efficiente.

L'Europe, l'Europe, l'Europe, mais forte et à Strasbourg !

Strasbourg est le siège officiel du Parlement européen (pouvoir législatif), et le siège du Conseil de l'Europe (distinct de l'Union européenne et regroupant 47 États d'Europe), ainsi que de la Cour européenne des droits de l'homme.
« Écologie Positive & Territoires » propose de faire de Strasbourg la seule capitale de l'Europe, en y intégrant toute l'administration européenne. Yann Wehrling souligne l'importance du rayonnement de Strasbourg et la nécessité de convaincre les institutions pour ce transfert.

Un rude combat à mener, Bruxelles n'ayant pas l'habitude de se laisser faire.

Une Europe propre, réellement démocratique, sans lobbying influençant les dirigeants, souligne la nécessité de régler les problèmes internes sans une dépendance envers les États-Unis.

Yann Wehrling préconise de renforcer l'Union européenne avec une réelle constitution, à sa tête un président pour une cohérence démocratique et politique.

Alliances politiques et positionnement.

Plusieurs listes se réclament de l'écologie aux élections européennes, mais des doutes sont exprimés quant à la concrétisation de leur candidature. Des discussions ont eu lieu sur la nécessité de former des alliances tout en maintenant la cohérence des positions sur les enjeux environnementaux et politiques.

Pour Yann Wehrling, des difficultés de rassembler toutes les composantes de l'écologie pour les élections européennes ont été rencontrées, ce qui a conduit à des désaccords sur l'essentiel.

Attendons-nous à d'éventuelles alliances hors des partis verts, puisque tout le monde aujourd'hui se revendique écologique et estime que c'est important.

Sauf les listes « personae non gratae » pour « Écologie Positive & Territoires », comme le RN et la NUPES.

Maxime Gruber



jeudi 11 avril 2024

2026 !

2026 !

Voici le très léger frémissement précurseur de l'embrassement général. Certains élus sont déjà dans leur autopromotion, encore deux ans à empiler leurs excellentes initiatives et les bonnes nouvelles de leurs actions primordiales et salutaires.

Les Européennes, c'est bien, mais il y a mieux.
Nos municipaux nous font presque oublier que des élections ont lieu en juin, cette Europe si lointaine dans notre cœur, auquel des candidats désignés par leur mouvement politique, nous demanderons de faire le bon choix.
Cette Europe incompréhensible, avec son armée de technocrates fermés aux besoins du petit peuple. Ces députés européens votant des lois pour 27 États membres, où l'on fait de la géopolitique, de la stratégie, aussi contre un président voyou voulant la peau de l'Ukraine à coups de milliards d'Euros. Nous sommes loin des subventions pour un éventuel club de pétanque ou d'une association promouvant le macramé mural. Même si les partis nationalistes, gauchistes ou régionalistes ne peuvent voir cette institution en peinture et qu'ils n'auront aucun poids pour changer le cap du Titanic Europe. Malgré cela, ils font la queue pour avoir leur candidature.
Nous voici dans les campagnes électorales ennuyeuses, intéressant les amoureux d'une Europe forte, les inquiets d'une Russie persuadée d'avoir affaire à des parlementaires dignes de Daladier et Chamberlain. Ceux qui veulent la détruire de l'intérieur et surtout les candidats qui espèrent ne plus avoir de problèmes de fin de mois.
Rappelons-nous une époque déjà lointaine, la colère homérique que Rachida Dati fit au président Sarkozy qui essayait de la caser dans une voie de garage comme députée européenne. Après quelques grognements, elle accepta le job et les émoluments allant avec. Depuis, tel un phénix, elle est l'improbable ministre de la Culture.
Le limogeage super bien payé d'un politique en fin de course existe encore, mais n'est plus la norme. Les jeunes loups arrivent et changent la donne.

La reine des batailles, la municipale.
Pour le brutal, le saignant, rien ne vaut une campagne municipale, puis, en cas de victoire, sa pittoresque chasse aux sorcières. Malheur aux perdants qui n'auront pas droit au gâteau de la contribution, aux bons plans et aux opportunités pour les copains. Tous ces avantages peuvent être bien plus intéressants que d'être contraint à trôner à l’hémicycle d'un Parlement européen. Même si le traitement mensuel d'un député européen s'élève à 9 975,42 euros bruts mensuels depuis le 1er janvier 2023. Après ponction de l’impôt européen et des cotisations sociales, la rémunération nette mensuelle est de 7 776,06 euros.
Coquet, mais pas suffisant quand on est assis sur le gâteau municipal de la contribution des administrés, sans compter les aides régionales, municipales et... européennes !

Une élection montrant le pire de l'homme ou de la femme : la municipale.
Tout le monde a de terribles anecdotes au sujet de ces campagnes électorales. Est-ce l'effet grégaire d'un groupe de personnes prétendant prendre les rênes d'une municipalité, avec les surenchères les plus terribles pour se positionner dans la tête de liste ? Ne pas toucher au grisbi si on est un élu sortant ? Avoir des comptes à rendre en tant qu'opposant ? On fait donc les fonds des poubelles pour flinguer les adversaires. Toutes ces révélations mélangées aux fakes news montrent que l'on peut aller très loin dans l'abject pour arriver à ses fins.
On voit des candidats au demeurant sympathiques se transformer en bêtes de guerre, sans concessions, se moquant des dégâts collatéraux. En cas de victoire, les opposants le paieront au prix fort, le premier conseil municipal subit comme une humiliation qui durera six années. Certains déménageront dans des endroits moins hostiles, les autres resteront en apnée pendant le nouveau mandat. Les opposants élus, coincés dans un système électoral très en faveur pour la majorité, feront de la figuration. On sera dans les bons mots, de la belle rhétorique devant un maire et des adjoints impassibles ou goguenards, tout en sachant que finalement toutes les directives du maire seront acceptées. Masos ? Pas réellement, on prétend se faire une notoriété par le calvaire, l'effet Jeanne d'Arc. Cependant, le citoyen s'en moque et vaque à ses occupations. Que reste-t-il ? L'espoir de l'alternance, de la vengeance.



Le manque de motivation à faire des articles sur ce sujet.
Ayant vu de l'intérieur ce genre de comportement avant, pendant et après les élections. Je désirais survoler, de très loin, le futur événement de 2026. Ne pas s'impliquer, rester loin de ces étripages en règle, des cadavres sortis de leur placard toutes les sixièmes années. Avoir une meilleure vision de l'homme et de la femme en quête de pouvoir pour le bien de la communauté. Bref, changer de registre.

Les conseils municipaux et une attaque personnelle sur la page Facebook de l'ancien journal Heb'di me remettent sur les rails de l'information.
Aller au conseil municipal d'une ville grande ou petite est une perte de temps ? On peut le voir comme cela. À moins que l'on aime les prises de bec entre l'opposition et les maitres des lieux, le maire et ses adjoints alors que l'on sait à l'avance qui gagnera à la fin. Ma présence comme journaliste dérange, on me cornaque, on m'entoure. Pas par amitié, quoique... Pendant ces réunions, je reçois par le biais des réseaux sociaux des salutations sympathiques, essentiellement des élus les plus râleurs, mon empathie à apprécier ces derniers est connue, réflexe de journaliste... satirique. Les petites mains me font la tronche, les décideurs, un magnifique sourire. Que demander de plus !
Depuis peu, la propagande des municipalités s'est mise en branle. À Strasbourg, on nous annonce de beaux projets pharaoniques verdurés, d'excellents retours pour leurs actions exemptes du moindre défaut. Malgré une opposition hermétique au progrès arboré et un état radin.
Ainsi, nous sommes à deux doigts de l'âge d'or mythologique et surtout à deux ans de 2026.
Cela donne envie de mettre, comme journaliste, les points sur les i. Tentant !

La petite attaque de trop.
Quotidiennement, je reçois des messages de politiques avec des captures d'écrans, des couacs au sujet de certains élus, souvent les mêmes d'ailleurs. Je ne suis pas dupe, on désire que je les publie pour amener de l'eau à leur moulin. Si c'est intéressant, voire amusant, je le publie sur ma page Facebook et celle de l'ancien journal « Heb'di».
Cette veille de Pâques, je reçois une magnifique capture d'écran d'une gaffe d'un maire fréquemment mise en exergue, car très présent sur sa page Facebook. Comme quoi, ces personnes ont beaucoup de temps de libre. Après moult hésitations, je publie.
Et, contre toute attente, le couteau le moins affuté de l'opposition à ce maire et c'est une première en quatre ans, met un commentaire sur la page Facebook, remettant en cause mon intégrité.
L'art de se tirer une balle dans le pied en aidant le maire.
Oui, je ne suis qu'un homme avec son paquet de défauts, je ne suis pas un chevalier blanc, comme certains politiques aiment se présenter. Je fais mon job le mieux que je peux.
Ce commentaire m'a fait un bien fou, un « upgrade salutaire », je continuerai donc à écrire en défendant mon point de vue et mon éthique.


Je fais une précision suite à l'article sur ce blog : « Banni, mais pas trop » !
« Je n'ai banni que trois personnes. Mais, d'une façon globale, téléphone et réseaux sociaux. Le plus grand reproche que je pourrai leur faire est, se croyant proche du propriétaire du journal d’Heb’di, d'avoir voulu s'immiscer dans les éventuels articles de l'époque, mettant en danger le journal et certains collaborateurs. »
Dorénavant le groupe des bannis conspirateurs envers le journal défunt est au complet, Il sont écartés irrévocablement de la page Facebook d' « Heb'di » . Leurs nombres : quatre et demi.

Prêt pour les Européennes et les Municipales ?
Oui, je le suis !


Maxime Gruber

vendredi 5 avril 2024

Le dessin quotidien de Veesse : PFAS.


 

Le dessin quotidien de Veesse : Laïcité.


 

Le dessin quotidien de Veesse : poudre.

 


Le dessin quotidien de Veesse : Grève !


 

La Covid-19, rien de neuf ?

 

En ces temps incertains où le complotisme a encore de beaux jours devant lui. Un petit retour dans le passé s'impose. Oui, j'ai été le tout premier et peut-être le seul à avoir fait une synthèse, un résumé, en juillet 2021, de la parution dirigée par Jean Sibilia, doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg. Le sujet ? L'état des lieux en plein COVID-19.

Réparer mes manquements.
Je n'ai pas mis ce précieux document dans les archives de mon blog, alors que Jean Sibilia se préoccupant, des patients atteints du Covid Long a bien précisé que ce document n'a subi, depuis, aucune modification.
Cet article toujours d'actualité rejoint le blog avec la publication originale faisant...264 pages !

Covid 19 : La réplique des médecins et scientifiques face au complotisme.

L’Université de Strasbourg publie une synthèse des connaissances actuelles pour combattre le virus et sa propagation. Cent questions – réponses balayant certains propos extravagants et complotistes par la rigueur, l’expérimentation et l’expérience médicale.


Sous l’égide du doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg, Jean Sibilia et d’une équipe de six médecins plus un biologiste, un document vient d’être distribué fin juillet 2021 dans le monde médical. Il s’agit d’un pavé de 264 pages intitulé : « SARS-CoV-2, la COVID-19 et les mesures de protection et de prévention vaccinale. 100 questions clefs ».

Cette synthèse est impressionnante par le nombre de références et de sources et a visiblement nécessité énormément de travail. La préface de Jean Sibilia explique les enjeux du combat contre la pandémie et ses cotés inédits et novateurs pour la combattre :

« L’épidémie à SARS-CoV-2 est un événement hors norme qui marquera notre histoire… ce virus a la particularité d’être à l’origine de la première pandémie d’un monde aussi dépendant et connecté… La Covid-19 aura révélé les faiblesses de nos systèmes socio-économiques et sanitaires, mais elle a été le catalyseur d’un élan scientifique, mais aussi sociologique sans précédent … Cette crise accélère l’agenda des grandes questions que nous nous posons sur notre modèle de société... À nous d’agir pour sortir de cette épreuve avec clairvoyance et sérénité.

SARS-CoV-2 a été l’objet d’une incroyable créativité scientifique, mais aussi organisationnelle. Des connaissances de tout ordre ont été produites par d’innombrables équipes, de tous les continents. En mai 2021, un plus d’un an après la découverte de ce virus pandémique, plus de 140.000 articles sont publiés, sans compter les articles en prépublication, alors que le VIH, dernier grand virus vedette, a donné lieu à 380.000 publications… en 40 ans. Ces chiffres montrent l’immense engagement des chercheurs, des médecins, des soignants dans cette aventure extraordinaire ... Ce document a comme objectif de faire une synthèse – flash sur les principales questions que nous nous posons...

Les réponses seront sans aucun doute rapidement incomplètes voire remises en cause par des nouveaux éléments. L’obsolescence programmée de ce document est incontournable mais il permet une information simple mais rigoureuse reposant sur des connaissances médicales et scientifiques… »


Les cent questions… et réponses…

Le document est composé de trois groupes de questions qui nécessitent bien sûr les réponses adéquates. Le premier groupe de questions définit le virus, il s’intitule tout simplement :

I. Le virus SARS-CoV-2. (NDLR :la Covid-19 désigne la maladie et non le coronavirus).
Le virus est décortiqué par le biais de questions-réponses allant de : qu'est-ce un virus, les particularités du SARS-CoV-2, est-il saisonnier, son diagnostic de détection, y a-t-il des interférences avec d’autres infections virales ? Et bien sûr les variants !

Le 2eme groupe de questions se préoccupe de la propagation du virus :
II. L’épidémie à SARS-CoV-2.
Comment se contamine-t-on ? Qui sont les sujets à risques ? Peut-on se réinfecter ? En ce cas garde-t-on une immunité ? Pourquoi l’épidémie a-t-elle repris dans de nombreux pays et pourquoi existe-t-il un risque de réponse épidémique avec les variants plus contagieux ? Quand pourra-t-on revivre normalement ?

Le 3eme groupe de questions parle de prévention :
III. La vaccination.
À ce sujet, les questions sont les plus nombreuses, certainement pour contrecarrer les inepties véhiculées par les complotistes et antivax.
En voici quelques-unes : faut-il vacciner ? Pourquoi tant de défiance anti vaccinale ? L’ARN messager vaccinal peut-il s’intégrer dans le code génétique de nos cellules ? Les variants vont-ils rendre les vaccins inefficaces ?

Les réponses.

Celles-ci sont longues et bardées de références. Visiblement, ce document est destiné au milieu médical. On est loin de la quête de la vérité par les publications choisies dans les réseaux sociaux et sympathisants des antivax.

 Un virus est un petit organisme primitif formé essentiellement d’un matériel génétique qui peut être de l’ADN ou de l’ARN. Un virus n’a pas véritablement d’intelligence, mais il « évolue » grâce à différentes mutations qui surviennent de façon aléatoire au gré de sa multiplication. Ces mutations sont comparables à des fautes d’orthographe qui surviendraient dans son code génétique chaque fois que le virus se réplique.

Le matériel génétique du SARS-CoV-2 est l’ARN, un « grand » virus nettement plus grand que celui de la grippe. Ce génome (ARN) de grande taille est l’objet d’erreurs quand il est recopie lors de la multiplication du virus. Ainsi, de nombreuses mutations aléatoires sont possibles, mais ce virus est capable de repérer une partie de ces erreurs et de les réparer par une enzyme. Cela explique une certaine stabilité du génome de SARS-CoV-2, mais la multiplication massive finit par aboutir à des modifications de ce grand ARN par des mutations. Le SARS-CoV-2 provoque l’infection Covid-19 qui déclenche un déficit de l’immunité et un excès d’inflammation. Il est constant dans les saisons, depuis plus d’un an d’épidémie, il n’y a pas de fluctuation saisonnière significative. Les variants sont nombreux et se propagent vite, beaucoup sont à suivre de très près. Pour l’instant la vaccination est efficace comme le démontre ce tableau.

Il est difficile d’avoir une analyse précise de l’interférence entre l’épidémie à SARS-CoV-2 et les autres infections virales.
il y a 4 modes de transmission de la Covid 19 : la transmission directe par gouttelettes à courte distance, le contact direct avec une personne infectée, la transmission via une aérosolisation des particules virales, la transmission indirecte via le contact avec une surface contaminée.
La Covid-19 est une affection complexe, actuellement 70 à 80% des formes sévères sont des hommes plutôt âgés (>65 ans), inversement 70 à 80% des syndromes Covid long sont des femmes plus jeunes (en moyenne 40 ans). Le risque réel de mortalité est selon les études et le pays de 10 à 30% après 75 ans, de 1 à 10% de 50 à 70 ans et moins de 1% avant 50 ans. Aujourd’hui en France, la COVID-19 a déjà tue plus d’1 personne sur 1000 (N.D.A, Question 25 page 85) alors que l’épidémie est toujours très active avec moins de 20% de la population infectée (chiffres au 01/03/2021). Les complications les plus sévères sont liées à des séquelles pulmonaires, cardiaques, rénales, cérébrales, en particulier pour les malades qui ont été en réanimation. Ces séquelles peuvent être définitives en cas de lésions graves.
Dans l’état actuel des connaissances, il est vraisemblable qu’une infection par SARS-CoV-2 ne protège pas définitivement (pour la vie) les sujets qui ont été malades. C’est aussi le cas pour d’autres virus, même si certains entrainent une immunité extrêmement durable (exemple : rougeole, rubéole, oreillons, …).
L’évolution de la pandémie et sa reprise dans de nombreux pays dépend de 5 facteurs essentiels :

- Les conditions climatiques

- Les conditions de vie

- La circulation des nouveaux variants plus contagieux et/ou échappant à une réponse immunitaire initiale

- Les mesures de restriction des activités humaines

- La stratégie vaccinale.

Il est intéressant d’observer que des pays comme l’Angleterre et la Suède notamment, ont proposé au début de l’épidémie de protéger les sujets à risque tout en laissant le virus circuler chez les moins fragiles avec l’objectif d’acquérir une immunité collective. Cette stratégie a échoué.
Quand pourra-t-on revivre normalement ? On ne le sait pas. Au-delà de l’épidémie et de ses conséquences médicales, l’impact qu’aura cette pandémie sur notre vision du monde, sur notre environnement et sur nos relations aux autres, n’est pas connu et peut-être difficile à prévoir tant ce « séisme » est étendu et complexe.

Le vaccin !

La stratégie vaccinale doit être mondiale pour lutter contre cette pandémie. Elle doit être expliquée avec pédagogie pour faire comprendre sa logique et sa légitimité. La confiance dans la vaccination est légitimement réduite chez des sujets inquiets, souvent mal informés, à plus forte raison dans des périodes de crise sanitaire extrêmement anxiogène. La peur du vaccin fluctue avec l’actualité qui annonce de façon très précise et quasi instantané tout évènement présumé indésirable. Pour éviter une quatrième vague pour l’été-automne 2021, il est légitime de proposer la vaccination obligatoire du personnel soignant et un personnel au contact des sujets fragiles comme cela est le cas pour la vaccination contre l’Hépatite B.

Pour répondre encore aux antivax, l’ARN messager vaccinal ne peut pas s’intégrer dans notre génome, étant constitué d’ADN, qui est chimiquement différent de l’ARN.

L’efficacité des ARN messager et à adénovirus n’est plus a démontré, même pour les variants. Ce sont surtout les variants sud-africain et brésilien et à un degré moindre indien qui exposent à un risque de réduction de l’efficacité de la vaccination actuelle. On parle bien de réduction et non d’inefficacité.

 « Cette pandémie, qui va entraîner le décès de plusieurs millions d’humains, va paradoxalement dépasser, par ses impacts « multiples », d’autres épidémies plus anciennes qui ont été pourtant plus mortelles.

Cette épidémie, par ses conséquences sociales et économiques, et par l’atteinte de sujets fragiles et de populations en précarité, va laisser des traces durables. Notre monde interdépendant n’est plus apte à se cloisonner et se protéger comme le faisaient autrefois des cités et des provinces. Ce paradoxe nous ébranle, car jamais l’homme n’a paru aussi fragile à l’échelle de la planète alors qu’il n’a jamais autant maitrisé les technologies. »

Merci à Jean SIBILIA, Samira FAFI-KREMER, Philippe DERUELLE, Jean-Luc IMLER, Yves HANSMANN, Arnaud, SAUER, Francis SCHNEIDER, Marc SCHERLINGER pour ce document des plus importants pour la lutte contre la Covid 19 et de remettre l’évidence en pleine lumière.

lundi 1 avril 2024

Alsace : démission en masse des parlementaires et élus pour « dénoncer l’imposture démocratique » 

Un scoop de Jehanne Fisché


1 avril 2024 | Par Agence Rance-Presse




La quasi-totalité des parlementaires d’Alsace, députés (et suppléants), sénateurs, députés européens ainsi que 76 conseillers d’Alsace, des centaines de maires et des milliers de conseillers municipaux, consulaires et prud’hommaux ont envoyé à la préfecture de région leur lettre de démission.

S’ouvre dans l’immédiat une situation totalement inédite dans l’histoire de France. Par ce geste désespéré toutes les institutions nationales et locales sont gravement impactées dans leur fonctionnement. Les conséquences sont innombrables. Dans d’autres régions, des élus affirment déjà vouloir suivre le mouvement initié » par l’Alsace.

Par ce geste exceptionnel vraiment inattendu, les élus alsaciens veulent pouvoir redonner prochainement aux citoyennes et citoyens d’Alsace l’occasion d’exercer leur vrai pouvoir : celui de décider démocratiquement de leur avenir et celui de la région Alsace.

En effet, il est d’ores et déjà annoncé que tous les démissionnaires se présenteront aux prochaines élections organisées avec un seul slogan : « Voter pour nous, c’est exiger le retour effectif de l’Alsace sans délai ». L’objectif est d’imposer à Paris jusqu'alors redouté référendum pour ou contre la région Grand Est.

Pour l’heure, tant la présidence de la République et le gouvernement semblent totalement pris de court par un tel mouvement citoyen qui risque en plus de se diffuser aux régions comme la Bretagne ou l’Occitanie. Un conseil de sécurité intérieure devrait être réuni dans la journée. Le président de République est revenu en urgence de son week-end au Fort Brégançon. À Strasbourg, Colmar et Mulhouse, mais également dans les communes ou au mont Saint Odile et à la cathédrale de Strasbourg, la population a commencé à se réunir en masse. Les drapeaux « Rot un’Wiss » sont partout. Les forces de l’ordre semblent complètement dépassées. La préfecture de Strasbourg est injoignable.






Jehanne Fisché


Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine

Lettre de la société d'histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach remise au conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine



Lettre à l'attention de monsieur Jean-Philippe KAMMERER, Conseiller municipal en charge de la Culture et du Patrimoine de la commune de Rouffach.


Monsieur,

Lors de l’Assemblée Générale de la Société d’Histoire qui s’est tenue le 22 mars dernier, des personnes ont souhaité savoir comment il se faisait que le procès intenté contre la ville de Rouffach suite à l’ « affaire du musée » semblait ne pas avancer. Vous avez laissé entendre - en public ! - que la lenteur de la procédure était imputable à l’Avocate de la Société d’Histoire qui tardait à fournir ses conclusions dans le but de faire traîner les choses.

Vous avez pu constater - comme toutes les personnes présentes d’ailleurs - que je n’avais pas un caractère à laisser qui que ce soit affirmer des propos mensongers. Que vous soyez laissé dans l’ignorance du déroulé de la procédure, c’est fort possible. Mais dans ce cas, pour éviter de proférer des inexactitudes, vous auriez avantage à demander à M. le Maire des éclaircissements sur la procédure en cours : il est en possession des conclusions transmises par l’Avocate de la Société d’Histoire.

Pour ma part, et en ma qualité de vice-président de la Société d’Histoire attaché à la seule vérité, je vous donne, avec l’accord des Membres du Bureau les précisions suivantes vérifiables sur pièces :

1) La première audience avait été fixée le 7 décembre 2021. M. le Maire de Rouffach en a été informé par voie d’huissier mais n’a jamais daigné répondre. Au début du procès, l’Avocat de la ville de Rouffach a plaidé l’incompétence de la juridiction saisie par la Société d’Histoire. Il s’est ensuite rétracté. D’où un premier retard dans la procédure qui n’a en aucun cas été imputable à la Société d’Histoire.

2) Une audience devait se tenir le 18 mai 2022. Elle a fait l’objet d’un renvoi pour permettre à l’Avocat de la ville de Rouffach de préparer ses répliques aux arguments avancés par la Société d’Histoire. Une fois de plus, la Société d’Histoire n’a été pour rien dans ce nouveau retard.

3) Au début du procès, la Ville de Rouffach soutenait avec aplomb qu’elle avait créé le musée du Bailliage. Aux dernières nouvelles, cet argument a été abandonné. D’où un nouveau retard.

 

La Ville de Rouffach a donc été seule à l’origine du retard pris par la procédure en cours.


Au demeurant, dans ses conclusions, l’Avocate de la Société d’Histoire souligne que « la Commune de Rouffach a déposé de manière successive des conclusions dont le seul objet consiste à noyer l’affaire sous des considérations relevant de la politique locale (...) pour en déduire en toute mauvaise foi une argumentation juridique sur le fond du dossier. Même si cela ne convient pas à la Commune de Rouffach, il est inévitable d’adresser un acte de dépôt de mandat et un nouvel acte de constitution avec les conclusions lorsqu’un Conseil d’une des parties change de mode d’exercice. (...) Il sera seulement rappelé que par serment, tout avocat est tenu d’exercer ses fonctions avec dignité, indépendance mais également avec délicatesse notamment dans ses relations avec ses Confrères. La question pourra donc être soumise le cas échéant aux Bâtonniers afin de trancher ce point déontologique si la partie adverse maintient cette attitude. En tout état de cause, les règles de procédure ont été scrupuleusement respectées et il n’appartiendra jamais à la Commune de Rouffach de se substituer au législateur et à l’autorité judiciaire pour les dicter et les modifier. (...) »

Le fait que vous ayez affirmé publiquement que le retard pris par la procédure en cours était imputable au fait que l’Avocat de la Société d’Histoire n’avait pas encore transmis ses conclusions aura permis aux Membres de la Société d’Histoire de déduire que les élus du Conseil municipal de Rouffach sont tenus dans l’ignorance de la procédure en cours. En effet, vous ne sembliez pas même savoir qu’une audience venait de se tenir le 15 mars. Cette ignorance aura expliqué votre propension à non seulement diffuser de fausses informations, mais aussi à refuser obstinément de répondre aux questions simplissimes qui vous étaient posées et relevaient du simple droit à l’information.


 
Demeure un autre point que j’ai évoqué lors de notre Assemblée Générale et qu’il faudra nécessairement éclaircir. Il concerne les subventions attribuées au musée : plus de 20 000€ d’investissement et plus de 26 000€ de « fonctionnement » (sic). Étant donné que le document qui émane de la mairie précise que le musée était ouvert de la mi-juillet jusqu’à la mi-septembre et que durant cette période les permanences (pour l’accueil des visiteurs) avaient été assurées par 4 bénévoles de la Société d’Histoire, il est légitime de se demander à quoi font référence les « 26 000€ de fonctionnement » et ce qu’est devenue cette somme pour le moins conséquente.

En espérant que cette mise au point vous aura permis de comprendre que je suis au moins autant que vous soucieux d’agir dans le respect du Droit, je vous invite à demander à M. le Maire, pour votre information et celle des autres Membres du Conseil municipal, une copie des conclusions transmises en temps voulu par l’Avocate de la Société d’Histoire.


Dr Denis CROUAN

Vice-pdt de la SHABR





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