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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
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vendredi 16 février 2024

Séduction et fourberie : la nouvelle ligne de défense du maire de Rouffach.

Impliqué dans le cambriolage des œuvres du Musée du Bailliage, le maire Jean-Pierre Toucas prend des initiatives dont il n’a aucune prérogative.

Si sa surestimation de soi-même, son orgueil démesuré sont toujours intacts, il semblerait que le doute s’immisce sur ses réelles capacités à régir la ville. Chez lui et son entourage.
Le feuilleton tragicomique continue et fait la joie de toute l’Alsace.

La mairie, transformée en camp retranché suite à l’affaire de la disparition des œuvres du musée, est devenue un lieu empli de tabous. Ordre a été donné de ne pas parler des désagréments juridiques de la municipalité au sujet du vol des œuvres. Le maire est devenu invisible, la première adjointe est sur le front.
Atmosphère de fin de règne. Avant un éventuel procès, Jean-Pierre Toucas cherche une échappatoire, tous les coups sont permis.



Un bulletin municipal de 52 pages ! Record battu !
Pour ne plus être dans la défensive envers la Société d’Histoire de Rouffach et les communes voisines ayant perdu des œuvres prêtées au musée, on essaie d’abord la propagande par le bulletin municipal de la ville de Rouffach. Un bulletin ? Non, un pavé de 52 pages ! Un record ! Strasbourg avec ses 36 pages fait pâle figure. Au moins le contribuable de Rouffach voit où passe son argent.

Une mise en page attrayante aux couleurs vives avec le sempiternel éditorial du maire avec sa photo avenante et rajeunie. Le meilleur des mondes et on va le prouver.
Les râleurs disant que le maire n’aime pas la culture et les vieilles pierres vont en prendre pour leur grade ! Ils veulent de l’art et de la pierre ? En voilà !



On commence par le circuit historique de la ville : un plan de celle-ci agrémenté de sites remarquables numérotés. Rouffach a visiblement un beau patrimoine, la crise du musée semble avoir réveillé le côté artistique du maire. Les mauvaises langues disent qu’il vaut mieux se munir de l’application Google Map pour suivre le parcours sans se perdre.
Et, on continue avec une chasse au trésor dans 17 lieux emblématiques de la ville. En voilà du culturel et pas qu’un peu !

Et, ce n’est pas fini ! Nous avons un très long article sur le chantier de l’Église Notre-Dame. Le responsable du chantier nous montre l’avancement du chantier et les découvertes suite aux restaurations. Les menuisiers montrent aussi leurs travaux de rénovation, des portes et des panneaux.
Suit un article sur l’art statuaire de l’église n’ayant pas résisté à la Révolution française.
En tout : 17 pages ! De quoi se refaire une santé artistique après le fric frac du Musée du Bailliage.

 





Toutefois, nous avons deux grandes oubliées, d’abord l'église Sainte-Catherine dans un délabrement catastrophique. Elle faisait partie de l'ancien couvent des frères mineurs récollets de Rouffach. Jean-Pierre Toucas veut bien être un grand mécène, mais il ne faut pas abuser, elle peut s’écrouler. Il ne doit pas aimer le mobilier baroque de cette église franciscaine du XIIIe siècle, du moins ce qu’il en reste. Vu sa vétusté, l'église n'est plus accessible au public depuis plusieurs années.
Une autre oubliée : il est étonnant de ne voir aucune implication de la conservatrice de la ville de Rouffach dans cette revue où l’on parle beaucoup du patrimoine. Depuis l’affaire du musée, elle semble avoir disparu.

Un bulletin aussi jalonné de nombreux articles à la gloire de ses commerçants souvent ingrats envers le maire et se raréfiant… Comme c’est bizarre. Un besoin de plaire à tout prix, une ambiance de fin de règne.

Le Bulletin donne l’adresse du musée qui n’existe plus depuis plus d’un an !
On fait comme si rien ne s’était passé, pas un mot pour le Musée du Bailliage. Pourtant dans les infos pratiques du bulletin, le musée du Bailliage est indiqué avec l’adresse. Visiter un musée vide, un nouveau concept du maire de Rouffach. Les touristes apprécieront de se retrouver devant une porte close.

Après avoir incité la conservatrice de la ville à porter plainte contre un membre de l’association du musée, la bataille parait se déplacer vers les offices du tourisme de Rouffach et d’Eguisheim.
Comme président de la Comcom du pays de Rouffach, Jean Pierre Toucas a fait une tentative de véto contre la diffusion des documents et livres de la Société d’Histoire de Rouffach aux offices de tourisme. De bonne guerre ? Certainement pas.
L’Office de Tourisme du Pays d'Eguisheim et de Rouffach a comme président Claude Centlivre, maire d'Eguisheim. Il est aussi premier vice-président de la Comcom. Jean Toucas dépasse donc ses prérogatives et interfère dans un domaine qui n’est pas le sien.

En attendant de nouvelles péripéties, le feuilleton continue et pour longtemps.


Maxime Gruber

Rouffach, archive du 12.06.2021 : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

 Rouffach : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

Le théorème de Pasqua est devenu un classique des scandales politiques, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier. « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

 Cette citation est très actuelle dans les rebondissements du vol des œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach par des picoreurs aux ordres du maire. Ce dernier, retranché dans son bureau de l’hôtel de ville transformé en citadelle, a instauré un gel global de l’information. Une drôle de guerre ou la Société d’histoire de Rouffach, spoliée, observe une municipalité gênée dans les entournures.
Le maire n’ayant pas répondu aux injonctions de restitution des œuvres envoyée par l’avocat de la Société d’histoire de Rouffach, doit trouver une solution pour sortir la tête haute de l’ornière… Il applique donc la technique Pasqua !


L’archiviste de la municipalité servant jusqu’à présent de fusible porte plainte contre un membre du Bureau de la Société d’histoire de Rouffach ! Cette fois, la nouvelle relayée par la ville s’est vite propagée.
L’archiviste estime avoir été harcelée et diffamée sur les sites sociaux alors que son nom n’apparaît nulle part. Et pour cause : personne n’est capable de dire qui a vidé le musée et pour quelles raisons, il a été fermé. À qui profite cette affaire dans l’affaire ? Au maire Jean-Pierre Toucas forcément : il n’hésite pas à envoyer au charbon ses subalternes pour noyer le poisson en espérant que l’on oublie la disparition des œuvres du musée. Même s’il semble bien connaître la carrière et les œuvres de Charles Pasqua, le premier magistrat de la ville n’en sort pas grandi. L’affaire de la disparition des œuvres de la société d’histoire est désormais entre les mains de la justice.

Maxime Gruber   

Rouffach, archive du 05.05.2021 : La guerre de Rouffach aura lieu !

La guerre de Rouffach aura lieu !

Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach « cambrioleur » du Musée du Bailliage ne veut pas rendre les œuvres chapardées… Pire, il transforme la mairie en camp retranché en attendant que la justice s’en mêle.

 La Société d’Histoire et d’archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR), spoliée, demande par le biais de son avocat la restitution des œuvres. Et, de justifier le statut de la conservatrice de la ville de Rouffach, partie prenante dans l’affaire. Malheur à qui évoque la disparition des œuvres. Durant les séances du conseil municipal, il est « interdit » d’évoquer le casse du musée. La mairie n’est pas en reste : le blackout est total.


Complètement dépassé par la tournure des évènements, Jean-Pierre Toucas peine toujours à comprendre que voler : c’est mal et même pour un maire. La conservatrice de la ville a comme disparu de la circulation, on ignore ce qu’elle est devenue. Exfiltrée par le maire ? Tombée dans une oubliette ? Ambiance délétère, les rumeurs vont bon train ! On dit qu’il veut créer une association appelée « Histoire et patrimoine » et, probablement, « son » musée avec ce qu’il aura « emprunté » à la Société d’Histoire.

Un moyen de se dédouaner ? Certainement ! L’avocat de la SHACR n’ayant pas reçu de réponse de Jean-Pierre Toucas n’a plus d’autre choix que de lancer une procédure devant le tribunal judiciaire. Le maire sera donc mis en accusation… Cela finira au tribunal. 

Maxime Gruber  

Rouffach, archive du 24.03.2021 : Fort Chabrol à Rouffach !

Fort Chabrol à Rouffach !

Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach, tient fermement son hôtel de ville transformé en bunker. On ne le voit plus, il prépare ses troupes à l’inévitable…

Les trop nombreuses années passées à la tête de la ville lui ont altéré la réalité. Il se croyait intouchable par son statut, faire n’importe quoi importait peu pour lui et sa fonction. Aurait-il a enfin compris qu’il est allé trop loin ? Heb’di a fait plusieurs articles au sujet du fameux cambriolage des œuvres de la Société d’histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR). En effet, le 29 juin 2020, des bénévoles de SHACR ont découvert que le musée a été vidé de ses œuvres. Celles-ci appartenaient au musée également à d’autres villes que Rouffach. De surprise en surprise, nous apprenons que « le vol » a été mené sans concertation à l’initiative de la commune et de la conservatrice proclamée par le maire. Depuis, Jean-Pierre Toucas refuse toute concertation, même celle demandée par la gendarmerie.



Visiblement, le premier magistrat de la ville ne pensait pas que son coup de force lui reviendrait comme un boomerang. Les maires des communes lésées montrent à leur tour leur mécontentement et la Société d’Histoire et d’archéologie a fait appel à un avocat. Sidéré et furieux de ces réactions qu’il croyait impossibles, Jean-Pierre Toucas se claquemure désormais dans son bureau. Des ordres sont donnés : on ne bouge plus et surtout, on ne dit rien. Il passe ses nerfs sur ses proches de la mairie, nous voyons des favoris qui ne le sont plus et des anciens le redevenir. Une atmosphère de fin de règne maussade et recroquevillée. Il sait qu'il a commis l’irréparable et s’attendait à une réaction de l’avocat de la SHACR. Ce 28 février, une lettre recommandée de l’avocat de la Société d’Histoire et d’archéologie demande au maire la restitution des œuvres et lui demande de justifier le statut de conservatrice de son employée, diplômes à l’appui.

En cas de non-réponse dans les 30 jours, une procédure civile et pénale sera engagée…

Pour l’instant, Jean-Pierre Toucas et ses proches à la mairie restent mutiques, il ne reste plus que quelques jours pour réagir… Le fera-t-il ? Donnera-t-il une réponse pour un apaisement, ce qui aura pour lui un air de défaite ? Reconnaître ses erreurs n’est pas un tort. Pourra-t-il contrôler son comportement de bretteur ? On le saura rapidement. Beaucoup parient sur une fin de non-recevoir. Si c’est le cas, la mairie semblant en état de siège, devra certainement faire le dos rond en attendant que le combat se déplace dans les tribunaux. Nous ne sommes pas à la fin du feuilleton, c’est évident, faisons confiance à Jean-Pierre Toucas pour faire durer l'affaire. La partie adverse propose une reprise paisible des relations. Ce serait bénéfique pour le rayonnement et la réputation de la commune. Le maire prendra-t-il la balle au bon pour sortir de la crise qu’il a lui-même provoquée ?

Maxime Gruber

Rouffach, archive du 21.02.202 : L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville.

L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville pour aider le clientélisme et son électorat

On pourrait croire, vu le comportement des plus rudes du maire Jean-Pierre Toucas que sa ville est tenue au cordeau et que les habitants marchent au pas de l’oie. Mais absolument pas !

Il peut être une crème, un certain laisser-aller règne dans les rues de la ville. On laisse faire la gestion du stationnement à la bonne volonté des conducteurs. Depuis plus d’une vingtaine d’années, les belles zones bleues aménagées sont laissées à la loi du plus fort : celui qui trouve une place de stationnement. Le paradis des voitures ventouses laissées là pendant plusieurs jours sans bouger. Zone bleue, je vous disais… La police municipale a des ordres, ne pas ennuyer le quidam, si on l’agace, il pourrait se mettre à voter contre le maire. Ainsi, les policiers passent leur chemin en regardant ailleurs, comme les conseillers municipaux. Surtout, ne pas faire de vagues. Les conducteurs ont pris leurs aises, un sur quatre seulement a la gentillesse de déposer son disque de stationnement derrière le pare-brise. Pourtant, le site Internet de la mairie est catégorique ! « Le stationnement en zone bleue est limité à 1 h 30 du lundi au samedi de 8 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 19 h (hors jours fériés). Pour stationner son véhicule dans ces horaires, chaque conducteur doit placer un disque européen de stationnement derrière le pare-brise et y faire figurer son heure d’arrivée. »
Quand les commerçants en ont assez des plaintes des clients indiquant qu’il est impossible de se garer au centre-ville, ils osent faire la remarque à la mairie. On voit débouler les policiers qui laisseront un tract d’avertissements accrochés à l’essuie-glace des vilains contrevenants. On prétend que si un policier fait trop de zèle, le conducteur indélicat file chez le maire qui fera sauter l’amende. Légende urbaine ? Espérons-le !

Puis vint le scandale, un tract a été accroché à la vitrine d’un commerce : « Chers clients, nous sommes désolés du fait que vous ne pouvez stationner dans cette rue qui est en zone bleue. Nous constatons que des voitures stationnent des jours entiers régulièrement à la même place et très souvent sans disques. Nous avons fréquemment alerté, M. le Maire et la police municipale. Rien ne change depuis des mois, des années. Si c’est cela, soutenir le commerce local !!! Vous me direz, ils n’ont qu’à faire leurs courses à pied, je vous réponds, nos clients n’habitent pas tous à Rouffach et parfois, ils ont des colis à charger. »

Comme à son habitude, le maire ne vit pas les désagréments occasionnés par les stationnements sauvages, mais seulement l’affiche qui lui posait un problème, plus d’affiches, plus de problèmes !
Ainsi, il dépêcha la police municipale pour la faire enlever, mais aux dernières nouvelles, elle est toujours là, scotchée contre la vitre.
Cela commence à se réveiller à Rouffach…




Maxime Gruber

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