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vendredi 16 février 2024

Rouffach, archive du 24.03.2021 : Fort Chabrol à Rouffach !

Fort Chabrol à Rouffach !

Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach, tient fermement son hôtel de ville transformé en bunker. On ne le voit plus, il prépare ses troupes à l’inévitable…

Les trop nombreuses années passées à la tête de la ville lui ont altéré la réalité. Il se croyait intouchable par son statut, faire n’importe quoi importait peu pour lui et sa fonction. Aurait-il a enfin compris qu’il est allé trop loin ? Heb’di a fait plusieurs articles au sujet du fameux cambriolage des œuvres de la Société d’histoire et d'archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR). En effet, le 29 juin 2020, des bénévoles de SHACR ont découvert que le musée a été vidé de ses œuvres. Celles-ci appartenaient au musée également à d’autres villes que Rouffach. De surprise en surprise, nous apprenons que « le vol » a été mené sans concertation à l’initiative de la commune et de la conservatrice proclamée par le maire. Depuis, Jean-Pierre Toucas refuse toute concertation, même celle demandée par la gendarmerie.



Visiblement, le premier magistrat de la ville ne pensait pas que son coup de force lui reviendrait comme un boomerang. Les maires des communes lésées montrent à leur tour leur mécontentement et la Société d’Histoire et d’archéologie a fait appel à un avocat. Sidéré et furieux de ces réactions qu’il croyait impossibles, Jean-Pierre Toucas se claquemure désormais dans son bureau. Des ordres sont donnés : on ne bouge plus et surtout, on ne dit rien. Il passe ses nerfs sur ses proches de la mairie, nous voyons des favoris qui ne le sont plus et des anciens le redevenir. Une atmosphère de fin de règne maussade et recroquevillée. Il sait qu'il a commis l’irréparable et s’attendait à une réaction de l’avocat de la SHACR. Ce 28 février, une lettre recommandée de l’avocat de la Société d’Histoire et d’archéologie demande au maire la restitution des œuvres et lui demande de justifier le statut de conservatrice de son employée, diplômes à l’appui.

En cas de non-réponse dans les 30 jours, une procédure civile et pénale sera engagée…

Pour l’instant, Jean-Pierre Toucas et ses proches à la mairie restent mutiques, il ne reste plus que quelques jours pour réagir… Le fera-t-il ? Donnera-t-il une réponse pour un apaisement, ce qui aura pour lui un air de défaite ? Reconnaître ses erreurs n’est pas un tort. Pourra-t-il contrôler son comportement de bretteur ? On le saura rapidement. Beaucoup parient sur une fin de non-recevoir. Si c’est le cas, la mairie semblant en état de siège, devra certainement faire le dos rond en attendant que le combat se déplace dans les tribunaux. Nous ne sommes pas à la fin du feuilleton, c’est évident, faisons confiance à Jean-Pierre Toucas pour faire durer l'affaire. La partie adverse propose une reprise paisible des relations. Ce serait bénéfique pour le rayonnement et la réputation de la commune. Le maire prendra-t-il la balle au bon pour sortir de la crise qu’il a lui-même provoquée ?

Maxime Gruber

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