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vendredi 16 février 2024

Rouffach, archive du 12.06.2021 : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

 Rouffach : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

Le théorème de Pasqua est devenu un classique des scandales politiques, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier. « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

 Cette citation est très actuelle dans les rebondissements du vol des œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach par des picoreurs aux ordres du maire. Ce dernier, retranché dans son bureau de l’hôtel de ville transformé en citadelle, a instauré un gel global de l’information. Une drôle de guerre ou la Société d’histoire de Rouffach, spoliée, observe une municipalité gênée dans les entournures.
Le maire n’ayant pas répondu aux injonctions de restitution des œuvres envoyée par l’avocat de la Société d’histoire de Rouffach, doit trouver une solution pour sortir la tête haute de l’ornière… Il applique donc la technique Pasqua !


L’archiviste de la municipalité servant jusqu’à présent de fusible porte plainte contre un membre du Bureau de la Société d’histoire de Rouffach ! Cette fois, la nouvelle relayée par la ville s’est vite propagée.
L’archiviste estime avoir été harcelée et diffamée sur les sites sociaux alors que son nom n’apparaît nulle part. Et pour cause : personne n’est capable de dire qui a vidé le musée et pour quelles raisons, il a été fermé. À qui profite cette affaire dans l’affaire ? Au maire Jean-Pierre Toucas forcément : il n’hésite pas à envoyer au charbon ses subalternes pour noyer le poisson en espérant que l’on oublie la disparition des œuvres du musée. Même s’il semble bien connaître la carrière et les œuvres de Charles Pasqua, le premier magistrat de la ville n’en sort pas grandi. L’affaire de la disparition des œuvres de la société d’histoire est désormais entre les mains de la justice.

Maxime Gruber   

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