Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

lundi 4 mars 2024

Taxe Transport… Encore une taxe pour les collectivités locales !

Voici un second rédacteur, Etienne Wildermann qui entre en lice. C'est aussi un ancien de feu Heb'di.
On commence par une petite brève pour se mettre en main.

J'ai eu droit à des remarques sur les articles de Jehanne Fisché.
Oui, il s'agit bien d'une gente dame, très avenante d'ailleurs, et non Maxime Gruber en robe alsacienne.

Etienne Wildermann est lui aussi bien Etienne Wildermann.

Taxe Transport…

Encore une taxe pour les collectivités locales !



Même si la CeA laisse augurer un report et sans doute une exemption du monde agricole (car les tracteurs savent bloquer), elle n’a pas renoncé, contrairement un temps à la région, à cette taxe sur les transports en Alsace. Taxe sur les transports, mais souvent taxe sur les produits transportés en Alsace qui laisse imaginer une hausse des prix des mêmes produits répercutés sur les produits commandés par les entreprises, les artisans et revendus aux citoyens…

Par conséquent, la recette de la CeA sera une manne pour nos conseillers d'Alsace, mais un impôt pour les entreprises, donc un facteur de hausse des prix et une inflation pour les citoyens. On s’étonne du silence du MEDEF Alsace, de la CGPME. La FNTR semble toujours se mobiliser, quid des associations de consommateurs ?

Etienne Wildermann

Le dessin quotidien de Veesse : Urgences.



Excellente Nouvelle !

Retrouver le dessin quotidien de Veesse sur la page Facebook de HEB'DI ! Et Maxime Gruber.

À tous les jours ! Sauf le week-end, il va de soi.

Un grand merci à nos dessinateur, Alx Roanne et Veesse.



vendredi 1 mars 2024

Actualité : L'alsace, pays de l'autruche ensablée.

Notre rédactrice et pilier de feu Heb'di, Jehanne Fisché est encore plus furax, elle en veut aux alsaciens, aux alsaciennes et même aux hamsters géants d'Alsace.
Elle ne jure plus que par la Corse. L'ile des couillus selon elle.
Personne ne moufte dans le bureau, surtout moi avec mon futur article ayant pour simple sujet, les démocraties en prise avec les dictatures... Je fais dans le banal, quoi.
Je vous remets son article sur la pointe des pieds.
Bonne lecture.

Une nomination pontificale et une autre présidentielle.

L'Alsace, comme à son habitude, joue à l'autruche, la tête enfoncée dans les galets du Rhin.


Après de longs mois d'attente, le diocèse de Strasbourg et son centre hospitalier universitaire retrouvent des patrons. Pour l’archevêque Pascal Delannoy, ce sera l’Église catholique d’Alsace. Au professeur Samir Henni, tout simplement, l'hôpital régional.

Les deux cas présentent beaucoup de similitudes :
- Les deux institutions ont été gravement affectées par les erreurs de leurs prédécesseurs.

- L’urgence de rétablir la confiance et surtout de trouver un cap véritable dans des contextes des plus difficiles. Et, la remise en cause du Concordat et du droit local pour l’un et situation financière et organisationnelle toujours dramatique pour l’autre,

- Des candidats retenus après longues hésitations, aux parcours énigmatiques. Monseigneur Delannoy « un homme discret et pacificateur « pour un diocèse « plongé dans une crise sans précédent depuis trois ans » ; professeur Samir Henni, désigné, contre toute attente, par le président Macron, bien que sans aucune expérience de dirigeant hospitalier, alors qu’il pilotera un hôpital de 12 000 salariés dont 3 000 médecins avec un budget d’un milliard d’euros.

L’Alsace reste un territoire explicitement soumis, où les autorités spirituelles et temporelles, à Rome comme à Paris, font toujours ce qu’elles veulent. Hier comme aujourd’hui. La bulle pontificale pour l’un et le décret pour l’autre, publié au journal officiel.
Tous ici feront aussi mine de s'en réjouir, comme de bonnes autruches alsaciennes passives. Aucune personne n'interroge ou critique ces choix. Les Alsaciens et les Alsaciennes sont toujours serviles. Aux voix du Seigneur ou élyséennes. 
À l'heure où les élus Corses se réunissent avec le ministre de l'Intérieur, aussi ministre des cultes, pour peaufiner le statut d'autonomie de leur île, bientôt inscrit dans la Constitution de la République. Sans l'aide de personnes, ni de Rome ni de Paris, les Corses n'ont jamais mis genoux à terre. Ils dictent même leurs exigences et leur combat s’avère finalement fructueux.

Absit reverentia vero « Ne craignons pas de dire la vérité. »


Jehanne Fisché



mardi 27 février 2024

Un engagement peu engageant. Déjà la routine.

Non, non, je n'ai pas fauté. C'est Jehanne Fisché, pilier de la rédaction de Heb'di, qui a commis l'ultime parjure de dire du mal dans cette brève d'une équipe qui gagne à l'hôpital.
Je plussoie.
Un joli texte qui agacera la maire, car pas une seule fois, le mot "inclusif" n'a été employé.
Son mot fétiche.
Jehanne Fisché est toujours aussi rude et j'aime bien.


Un engagement peu engageant.


Déjà la routine.




Comme Jeanne n’autorise pas les commentaires sur sa publication du jour.
La rédaction de feu Heb'di, toujours aussi primesautière, souhaite au nouveau directeur général du CHRU de Strasbourg beaucoup de courage dans sa difficile prise de fonction. D’autant qu’il débute dans le métier de directeur général. La situation de cet établissement est particulièrement préoccupante. Toutes les alertes sont au rouge.
 
Le vice-président « historique « du conseil de surveillance, l’inénarrable Dr Feltz. a accompagné et supporté toutes les réformes successives qui ont tant plombé l’hôpital, les contrats de retour à l’équilibre financier (Cref), plan d’avenir et autres vilénies puisqu’en poste depuis bien plus d’une décennie. Combien de fois a-t-il retourné sa veste ? On ne les compte plus aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Depuis longtemps, les agents l'ont compris.

Jeanne, Alexandre et Samir, passez enfin à autre chose. On veut des soins de qualité, des moyens et des compétences professionnelles, pas de résultats financiers et plus de fermetures de lits. Sans parler des patients en tente devant les urgences.





Jehanne Fisché

lundi 26 février 2024

Plaine, archives du 16.01.2023, morne «Plaine» : OPA sur la mairie de Plaine ?

OPA sur la mairie de Plaine ?
 
Avant les élections municipales de Plaine : tandis que Christine Gillemann, tête de la liste dissidente, squatte à la mairie, l’ancien maire sortant est déclaré « persona non grata » dans le même lieu.

Morne Plaine.
Décidément, dans cette pittoresque commune composée de cinq villages et hameaux, a l’art de braver les interdits. Avouons que les acteurs de cette farce qui n’en finit pas, n’ont aucun sens du ridicule. Ils pensent pouvoir laver leur linge sale entre eux… à l’heure des médias dopés à l’Internet. Les rieurs sont de leurs côtés, toutefois la préfecture et les gendarmes regardent ailleurs comme s’ils devaient encadrer de grands enfants trop turbulents. Tout est permis, les interdits, l’éthique et la déontologie n’ont qu’à coucher dehors. Areuh !



De nouvelles élections municipales auront lieu ce dimanche 29 janvier 2023.
Suite aux altercations pouvant être violentes entre le maire, son équipe et le groupe dissident... les noms d’oiseaux, les beignes et les plaintes rendant la marée chaussée chèvre… un décret a eu lieu au conseil des ministres pour la dissolution du conseil municipal de Plaine ce 10 novembre 2022.
Un fait rarissime dans les Piennerés n’auront pas à se vanter.
Trois listes électorales sont sur les starting-blocks, toutes ont des comptes à rendre. D’abord, celle du maire sortant, Jean-Marc Chipon, la liste du groupe dissident menée par Christine Gillmann. Un troisième groupe, reliquat de l’époque glorieuse et très onéreuse de l’ancien maire de 2001 à 2020, Pierre Grandadam, a pour tête de liste une de ses ex adjointe : Patricia Simoni.
Le psychodrame municipal ou la tarte à la crème électorale va pouvoir continuer.
 
Christine Gillmann sort du bois
Toujours à la manœuvre depuis la dernière élection, elle avait rejoint la liste du maire sortant par la petite porte et en insistant beaucoup. Élue, sa vision de l’avenir de Plaine avec celle de son mari, ex-maire de Dachstein diffèrent de celle de Jean-Marc Chipon. Ce dernier désire éponger la dette municipale et empêcher toute progression immobilière, les ressources, dont celle de l’eau, ne pouvant le permettre. L’antithèse de madame et monsieur Gillmann. Vu les forts caractères des antagonistes, la scission de la liste majoritaire devenait inévitable. Plus avisée, Christine Gillmann envoyait au combat les membres de la nouvelle liste dissidente, sa liste, tout en supervisant de loin les affrontements avec le maire. Son mari Hubert Gillmann veillant au grain, tous les coups sont permis, on ne fait pas dans la délicatesse. La voilà donc enfin tête de liste pour les nouvelles municipales, on est loin de 2020 où elle quémandait d’intégrer le groupe du maire qu’elle honnit, actuellement.
 
La nature a horreur du vide, la mairie aussi, Christine Gillmann occupe l’officine désertée.
Voici cette journée du vendredi 13 janvier 2023 relatée par Jean-Marc Chipon, nous attendons avec impatience la version de Christine Gillmann, semblant avoir sympathisé avec la secrétaire de la mairie. Le maire sortant (pour ne pas dire sorti) va à la mairie, il est 14 h 40. Il désire préparer les futures réunions publiques. Diantre, la porte est fermée alors que les horaires précisent bien l’ouverture de 14 h à 17 h. Brusquement, l’éclairage de la mairie s’éteint. Mazette, la voiture de Christine Gillmann est juste devant établissement, jouxtant celle de la secrétaire de la mairie. Le plus étonnant est que Jean-Marc Chipon prétend voir les deux dames derrière les fenêtres…
L’ancien maire téléphone vainement… à la mairie.
Sapristi ! Au même moment, la sous-préfecture appelle Jean-Marc Chipon pour lui indiquer qu’elle venait tout juste de joindre… le secrétariat de la mairie de Plaine, pour modifier la liste affichée des candidats aux élections municipales. Deux poids, deux mesures ?
En pleine conversation téléphonique, une fenêtre de la mairie s’ouvre, la secrétaire sort la tête et lui indique qu’elle est en réunion. L’ancien maire demande si cette réunion est avec Christine Gillmann, la secrétaire répond par la négative, mieux encore, elle ne l’avait pas vu. Pourtant, Jean-Marc Chipon prétend que Christine Gillmann était juste derrière la secrétaire, fenêtre ouverte.
Alors, l’ancien maire fait le pied de grue devant la porte, ce qui devait passablement embêter les deux dames à l’intérieur de l’établissement. Vers 15 h 20, un panneau apparaît à la porte de la mairie : « La mairie sera exceptionnellement fermée de vendredi 13 janvier 2023, après-midi. »
L’administration peut être rude avec ses administrés ! 

Que se passait-il à la mairie de Plaine ?
Madame Gillmann prenait les mesures du bureau du maire pour le mettre à son goût ? Cherchait-elle des dossiers sensibles ? Ou tout simplement boire un verre, seule à seule, avec sa future amie et secrétaire ? Plaine est décidément une commune des plus mystérieuses…

Maxime Gruber

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