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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
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mercredi 13 mars 2024

Complément d'enquêtes et de nouveaux scoops de Maxime Gruber

Complément d'enquêtes et de nouveaux scoops de Maxime Gruber
Perquisitions de l'IHU et de l'IRCAD et...ailleurs !

Un grand coup de pied dans la fourmilière « Marescaux ». Et, le chant du cygne ?
Voici, comme promis, votre complément d'information.



Une musique lente et crispante.
Vu de l'extérieur, les manœuvres du Parquet national financier semblent réglées comme du papier à musique. Et, on se doute que la partition ne fait pas danser de joie les responsables de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) et... de l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD).
On ne peut qu'être impressionné par les procédures du PNF, telle une araignée, ayant tissé sa toile. Ayant compris que Strasbourg était à jamais conquise par la personnalité de Jacques Marescaux, ainsi que ses influences des plus appuyées dans cette ville, on se dépaysa.
Les auditions de tout ce beau monde concerné dans la direction des deux établissements eurent lieu... à Mulhouse. Le retour à Strasbourg des auditionnés dans la bataille des « questions réponses » se fit dans la douleur. Moment des plus rudes, paraît-il. De quoi s'attendre au pire pour la suite. Jacques Marescaux est-il allé, lui-même, à Mulhouse ? On le prétend sans le confirmer.

Sauver sa réputation par le planétaire.
Ayant compris que cela sentait le roussi dans l'hexagone, se demandant si le président Macron qu'il avait ardemment soutenu pour les élections ne lui serait plus reconnaissant. L'ectoplasme du professeur Raoult survolant le monde médical, lâché en plein round et jeté en pâture à la presse nationale puis internationale fait peur au Pr Marescaux. Il préfère donc s'éloigner, changer d'air pour un plus amical, celui des pays exotiques. Ainsi montrer sa toute puissance planétaire au président français en créant à foison des IRCAD pour sauver des vies et, en annexe, trouver des finances par de nouvelles contributions.

       

Gros bisous de Taïwan.
Notre globe-trotter super-actif fut-il surpris de la descente du PNF dans ses locaux ? Cela reste encore à prouver. Ces gens-là, monsieur, ont toujours un coup d'avance sur le commun des mortels. Il fit donc des photos avec le président de l'IRCAD de Taïwan.

Une façon de montrer qu'il est intouchable ? Qu'il se moque des contingences mesquines de la justice française ? On pourrait le penser.


La grande confluence de l'IHU et l'IRCAD.
En perquisitionnant simultanément les deux institutions, le PNF a fait un magnifique retour dans le passé quand les entités étaient siamoises, l'une se nourrissant selon le signalement du Pr Gallix de l'autre.
Un joli symbole vite perturbé. Le cordon ombilical, la passerelle entre les deux institutions, a été bloqué pendant les perquisitions. Elles furent menées par deux équipes et deux magistrats du PNF, ce qui est la procédure habituelle, dans une ambiance un peu plus chaotique à l'IRCAD. Les ordinateurs « sensibles » furent saisis, dont celui du Pr Marescaux.

Et, durant ce temps-là...
Loin de toutes ces contingences, l'ancien directeur général de l'IHU Didier Mutter est arrivé en mode zen ce 12 mars en fin d'après-midi à l'IHU. Le directeur actuel, Christian Debry est resté au abonné absent coincé dans le bâtiment. Quel cran !

Une troisième perquisition et pas des moindres.
Pendant les perquisitions, selon plusieurs sources, une troisième avait lieu au domicile de Jacques Marescaux, dans un village bucolique en périphérie de Strasbourg. Certainement, le moment idéal vu les pérégrinations taïwanaises de son propriétaire. Visiblement, quand le PNF fait les choses, ce n'est pas avec le dos de la cuillère.

Un communiqué de presse de l'IRCAD.
À la suite de l'intrusion des policiers et des magistrats, l'IRCAD a fait communiqué de presse assez laconique.
Je vous le soumets :
« Strasbourg, le 12 mars 2024 – Des investigations ont été menées dans les locaux de l’IRCAD ce jour par le Parquet National Financier (PNF), dans le prolongement procédural d’une dénonciation réalisée en 2022, par l’ex-directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Strasbourg (IHU).
Cette dénonciation s’articulait principalement autour de deux points : 
• la création d’un « hospitel » (hôtel patient connecté). Il s’agissait d’un projet étudié dans une transparence totale et non mis en œuvre. 
• l’étude des relations entre l’IHU et l’IRCAD. À cet égard, la commission spécifique pilotée par la Direction générale et financière de l’Université de Strasbourg a conclu à une parfaite transparence et à la conformité des relations entre les deux établissements. L’ensemble des informations sollicitées a été fourni en toute transparence, l’enquête suit son cours normal et la justice poursuit sa mission. »

Et, maintenant ?
L'impact de ces perquisitions a été des plus forts, le personnel choqué et les acteurs de cette tragédie en « PLS ».
L'ère des grandes réunionites approche dès le retour du boss. Comment contrer pendant et après le PNF, jouer de tout son poids sur les ministères et l'Élysée. Taper sur l'exutoire Benoit Gallix, l'empêcheur de tourner en rond, ne suffira pas.
Et, pendant ce temps-là, l'IHU discrédité par cette journée du 12 mars, sans le sou, risque tout simplement sa survie. Ayons moins d'inquiétude pour l'IRCAD bien plus pimpant.

 
Que penseront, de ces péripéties, les experts internationaux mandatés pour renouveler l'agrément de l'IHU de Strasbourg ?



Maxime Gruber



Année 2022, juste avant le signalement du Pr. Gallix au PNF.
L'époque dorée et champagne. Que du beaux linge, M Galy, ancien DG HUS et nouveau préfet de la Nièvre et le président de l’université, Michel Deneken en serveurs. Sous le regard amusé du professeur Jacques Marescaux en chef, avec baskets dorées. Alors que depuis des années, nos hôpitaux crèvent dans le dénuement. Tout un symbole en passe, espérons le, d'être révolu.



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