Ne tirez pas sur l'ambulance !!!
La gestion foutraque des transports de la Maison Départementale des personnes handicapées.
Le transport des élèves handicapés est un marché lucratif.
Chaque élève, en ayant la nécessité, se voit attribuer l'obtention d'un transport spécialisé, avec deux trajets quotidiens, entre son domicile et son établissement scolaire.
C'est la section « Transport » de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) qui est chargée de l'attribution par un appel d'offre.
Contes et légendes des retards..
La MDPH est connue pour ses délais à rallonge et ses procédures interminables ! Nous ne sommes pas loin des contes et légendes, des retards et des oublis à la personne.
Nous avons l'exemple d'une fille entrant cette année en seconde, dans un lycée à Haguenau. Alors que la rentrée est prévue pour ce lundi 1er septembre, personne, ni à la direction, ni dans le service concerné, est en mesure de transmettre à ses parents le nom de l'entreprise choisie.
Cela engendre un stress et des désagréments d'organisation évidents.
Une société Parisienne pour Strasbourg.
Et, ce n'est qu'une redite par rapport à l'année passée, ce qui présage le pire.
L'an dernier, encore une fois, cette attribution a été faite « au dernier moment ».
Confiée à une société PARISIENNE, alors que nous sommes à Strasbourg, cette dernière joint les parents, le dimanche soir à 21H30, pour informer du trajet le lendemain à sept heures !
Néanmoins, le trajet n'aura pas lieu. La société choisie ne disposait pas de chauffeur, ni même de véhicule adapté. Elle attendait cette attribution pour commander le véhicule, avec un délai d'un mois pour l'obtenir. Embaucher les chauffeurs !
Comment a-t-on attribué le marché à une société disposant de... rien ?
Question des plus intéressantes.
Changement de société aux forceps.
Plusieurs heures
de négociations ont été nécessaires (et de nombreux échanges écrits
musclés) pour que « la société » abandonne son marché, et qu'il soit
confié « en urgence » au Taxi du Dôme, qui disposait des véhicules et
des salariés nécessaires, et de la compétence.
L'enfant handicapé, n'étant pas un client comme les autres.
Ainsi, cette année, c'est « rebelote ». À ce jour, la MDPH est en incapacité de donner
le nom de la personne chargée de ce transport, deux jours ouvrés
avant celui-ci. Ni même dans quelles conditions ces transports auront lieu.
Une plainte contre le MDPH.
En conséquence, le père, excédé par ces attributions « obscures de dernière minute », attaque la MDPH au tribunal
administratif, en référé, en réclamant une astreinte journalière. Ceci
afin de pouvoir confier sa fille à un transporteur digne de ce nom, en
capacité de tenir ses engagements.
Xavier Boulanger
²
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire