Rouffach : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !
Le terme alsacien, "Frèch", signifie "effronté" ou "insolent" comme nos articles sans concessions.
Avant propos
vendredi 16 février 2024
Rouffach, archive du 12.06.2021 : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !
Rouffach, archive du 05.05.2021 : La guerre de Rouffach aura lieu !
La guerre de Rouffach aura lieu !
Jean-Pierre Toucas, le maire de Rouffach « cambrioleur » du Musée du Bailliage ne veut pas rendre les œuvres chapardées… Pire, il transforme la mairie en camp retranché en attendant que la justice s’en mêle.
La Société d’Histoire et d’archéologie du bailliage de Rouffach (SHACR), spoliée, demande par le biais de son avocat la restitution des œuvres. Et, de justifier le statut de la conservatrice de la ville de Rouffach, partie prenante dans l’affaire. Malheur à qui évoque la disparition des œuvres. Durant les séances du conseil municipal, il est « interdit » d’évoquer le casse du musée. La mairie n’est pas en reste : le blackout est total.
Complètement dépassé par la tournure des évènements, Jean-Pierre Toucas peine toujours à comprendre que voler : c’est mal et même pour un maire. La conservatrice de la ville a comme disparu de la circulation, on ignore ce qu’elle est devenue. Exfiltrée par le maire ? Tombée dans une oubliette ? Ambiance délétère, les rumeurs vont bon train ! On dit qu’il veut créer une association appelée « Histoire et patrimoine » et, probablement, « son » musée avec ce qu’il aura « emprunté » à la Société d’Histoire.
Un moyen de se dédouaner ? Certainement ! L’avocat de la SHACR n’ayant pas reçu de réponse de Jean-Pierre Toucas n’a plus d’autre choix que de lancer une procédure devant le tribunal judiciaire. Le maire sera donc mis en accusation… Cela finira au tribunal.Rouffach, archive du 24.03.2021 : Fort Chabrol à Rouffach !
Rouffach, archive du 21.02.202 : L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville.
L'étrange mansuétude du maire de Rouffach pour les stationnements au centre-ville pour aider le clientélisme et son électorat…
Puis vint le scandale, un tract a été accroché à la vitrine d’un commerce : « Chers clients, nous sommes désolés du fait que vous ne pouvez stationner dans cette rue qui est en zone bleue. Nous constatons que des voitures stationnent des jours entiers régulièrement à la même place et très souvent sans disques. Nous avons fréquemment alerté, M. le Maire et la police municipale. Rien ne change depuis des mois, des années. Si c’est cela, soutenir le commerce local !!! Vous me direz, ils n’ont qu’à faire leurs courses à pied, je vous réponds, nos clients n’habitent pas tous à Rouffach et parfois, ils ont des colis à charger. »
Comme à son habitude, le maire ne vit pas les désagréments occasionnés par les stationnements sauvages, mais seulement l’affiche qui lui posait un problème, plus d’affiches, plus de problèmes !
Ainsi, il dépêcha la police municipale pour la faire enlever, mais aux dernières nouvelles, elle est toujours là, scotchée contre la vitre.
Cela commence à se réveiller à Rouffach…
Rouffach, archive du 21.01.2021 : Arsène Lupin à Rouffach, l’affaire du Musée.
Arsène Lupin à Rouffach, l’affaire du Musée.
Le lundi 29 juin 2020, les bénévoles de la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach » (SHACR) devant assurer l’après-midi une permanence découvrent le Musée du Bailliage vidé de ses œuvres. Nous imaginons leur choc en voyant les vitrines vides et fermées, les clés ayant disparu. Les « montes-en l’air » ont agi avec brio et célérité pendant le week-end.
L’affaire fait le tour de la ville et l’on devine de suite qui est le responsable… Pour comprendre, revenons en 1948, le 24 janvier est créé la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach» (SHACR). Les statuts de cette association, enregistrés au Tribunal cantonal de Rouffach, précisent en leur article 14 que « tous les objets faisant partie du Musée régional de Rouffach seront la propriété de l’association, à l’exception cependant des objets et collections confiés au musée à titre de dépôt (NDLR : souvent par des particuliers. »
Au cours des années, le musée, fidèle à sa vocation et à ce qui a été établi par ses fondateurs, s’enrichit d’œuvres qui sont soit données, soit simplement prêtées à la SHACR. Ces œuvres arrivent tant de Rouffach que des communes constituant alors le canton avant son redécoupage de 2014 : Gundolsheim, Soultzmatt-Wintzfelden, Westhalten, Osenbach, Pfaffenheim, Gueberschwihr, Hattstatt.
Tout allait dans le meilleur des mondes, jusqu’au moment où le maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas, décida de prendre les choses en main. En 2018, il bombarde l’archiviste de la ville, « Conservatrice du Musée du Bailliage ». Un état de fait imposé à la SHACR qui perd tout le contrôle décisionnaire, notamment celui des œuvres du Musée du Bailliage. La conservatrice a ainsi toutes les prérogatives pour désosser le musée et elle va s’y employer. Toutes les œuvres exposées au musée du Bailliage, y compris celles appartenant de droit à la Société d’Histoire, aux communes voisines et aux donateurs, sont estampillées « propriété de la ville de Rouffach » !
Des œuvres participant à la démarche pédagogique du Musée disparaissent ainsi que toutes les explications. Le fruit d’un long travail des membres de la SHACR. Les clés du Musée et des vitrines appartenant en grande majorité à la Société d’Histoire disparaissent à leur tour. Pour marquer encore plus le nouveau territoire du maire, le « Musée du Bailliage de Rouffach » devient le « Musée de la ville de Rouffach ». Tant pis pour les œuvres d'autres villes pourtant propriétaires.
Trente-et-une années comme maire, c’est un exploit, mais également une grande solitude à vouloir évincer toutes les personnes compétentes pouvant être un danger potentiel. Le patrimoine et le culturel semblent l’ennuyer quand on voit l’état sinistré de l’église des Récollets, c’est patent, et surtout une faute. Un chef-d'œuvre en perdition, malgré la possible aide de Stéphane Bern refusée par le maire. Le maire a parfaitement le droit de préférer la politique politicienne : faire de la stratégie, des alliances avec les villes et les villages voisins. L'inconvénient est que cela prend du temps. S’occuper de sa ville en créant des actions pérennes serait aussi un plus. Cela fonctionne ailleurs, Rouffach a tout pour devenir une ville exemplaire, aux nombreuses activités et avec un patrimoine exceptionnel, comme le fait si bien Eguisheim. Évidemment, l’opposition municipale est « vent debout » pour redorer l’attractivité de la ville et remettre son patrimoine au goût du jour. Ce patrimoine mis en avant par l’opposition, le maire de Rouffach n’en veut pas, le laisse mourir et préfère l’escamoter que de le laisser à d’autres. Nous avons des questions : ayant vainement essayé de contacter le maire, il est en vacances, n'ayant pas pu avoir des éclaircissements de la mairie et de la conservatrice, il est légitime de se poser quelques questions ! Qui était présent pendant l’enlèvement ? Pourquoi a-t-on vidé les œuvres du Musée ? Dans quel état sont-elles ? Où sont-elles entreposées ? Que veut en faire le maire ?
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