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Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
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mardi 6 juin 2023

Article pour Heb’di du 29 juin 2022. Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.

 Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.


Ah ! Les particularités de l’Alsace, ses spécificités… son kougelhopf, ses « manele » et pas seulement en pâtisserie. Et, surtout sa plus belle des réussites, la méthode « Marescaux ».


Rappelons-nous la guerre de 30 ans où les dames de la haute société strasbourgeoise n’ayant pas la télévision montaient pour égayer leurs soirées en haut de la Cathédrale de Strasbourg pour admirer les villages des environs sous la coupe des Suédois, pillés et brûlés.

Il en est resté quelque chose… Quand les orages arrivent, on se terre chez soi en espérant que la foudre tombe ailleurs. Si elle tombe sur quelqu’un d’autre, cela fera un joli spectacle, alimentera les rumeurs et l'on pourra dire : ouf, c’est tombé pas très loin.

Jupiter Marescaux.

Et, qui jette sa foudre en ce moment ? C’est Jacques Marescaux. Quel silence des Alsaciens entre chaque impact !

Les poules mouillées se terrent, au-dessus du poulailler, les triples buses volent en escadrilles surveillant les gallinacés apeurés. Les poulets proches du trône picorent les graines tombées du festin du maître et se préparent à sillonner la campagne alsacienne pour propager sa bonne parole.

Et, cela a commencé ! Ils doivent sauver l’honneur du boss et dire tout le mal possible sur le pourfendeur Benoît Gallix.


Une méthode, un système alsacien non envié par le monde entier.
 
Et pourtant, certains ont essayé de créer ce système pyramidal ailleurs, avec plus ou moins de bonheur… un autre IHU ? Celui de Marseille… un certain Raoult déboulonné démontre que la « méthode » ne prend pas partout.

Une preuve ? Appelez le Conseil national de l'Ordre des médecins… Demandez si l’Alsace a des soucis d’éthique… On vous répondra : « Ouh la !!! C’est pire que la Corse ! »

Il faut le dire, cela ne passerait pas ainsi dans d’autres pays vraiment démocratiques. Un pays comme le Canada par exemple, pays d’où vient le Professeur Benoit Gallix, MD, PhD, « ancien » Directeur Général de l’IHU Strasbourg, et ancien président du département de radiologie diagnostique du Centre universitaire de santé McGill, Montréal, Canada.

Jeté à l’encan en 48 heures par le comique troupier « Philippe Richert » président du conseil d’administration de l’IHU, depuis peu pour faire le ménage et voulant faire plaisir à son très grand ami Jacques Marescaux. Il ne peut rien lui refuser. D’ailleurs ? Peut-on refuser quelque chose à Jacques Marescaux ? Il faut d’abord soupeser le pour et le contre. Un niet peut être dangereux. Il peut être taquin le Jacques…

Pour Philippe Richert, renvoyer avec perte et fracas Benoît Gallix, doit particulièrement être jouissif pour un licencié ès sciences naturelles de donner la rouste à un professeur d’université.

Ne touche pas au grisbi !

Qu’a fait le Professeur Benoit Gallix pour mériter cet opprobre ? De faire son travail… Cela commença de suite à son arrivée entre lui et le Pr Marescaux. En bloquant l’appel d’offres d’ameublement pour 500 000 euros de 19 chambres déjà…meublées… pour le projet Hospitel.

Jacques doit être un adepte du surréalisme, mais on n’escamote pas impunément l’argent de poche d’un si grand homme.

La guerre est déclarée. Pour Benoit Gallix, il essayera en autres d’arrêter la main mise financière de Jacques Marescaux à l’IHU. Selon le journal « Marianne », Jacques Marescaux à la tête des deux organismes, l’Ircad et avant la venue du Pr Gallix : l’IHU, signait les chèques en règlement de factures qu’il avait lui-même établies !

Un crime de « lèche » majesté.

Trop, c’est trop, Benoît Gallix écrit ce lundi 20 juin au parquet national financier, invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice. Le 23 juin, il « prend acte de la décision du conseil d’administration de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg de le démettre de ses fonctions de directeur général qu’il occupait depuis le 1er janvier 2020. » Rapide, quand il veut, Philippe Richert.

Le combat juridique va pouvoir commencer.

Le souci est que Jacques Marescaux avec ses frasques a laissé beaucoup de traces. Heureusement équipé d’une éthique à géométrie variable, il a décidé avec son petit clan de courtisans, partisans prêts à tout, de finalement flinguer Benoît Gallix.

Il est sali ? Il doit salir aussi.




Les troupes de combats de Jacques Marescaux.

Pour influencer, on doit insuffler la peur de même qu'une éventuelle récompense. Tout rebelle aux belles paroles de Jacques sera estampillé « ennemi à la cause commune ».

Nos inquisiteurs à la solde de Jacques Marescaux leur font comprendre que la vie deviendra plus rude.


Des procès staliniens avant le procès.

Disséminés dans les plaines, villes et villages, nos questionneurs agressifs cherchent des preuves contre Benoît Gallix en mettant la pression. Tout y passe, ses liens avec la gent féminine, faut-il contacter MeeTo ? Non, RAS…

Les questionnés semblent être récalcitrants au jeu de la délation, pardon, de la diffamation… les ingrats !

Les inquisiteurs changent d’angle d’attaque : Benoît Gallix en croque ? Toujours RAS !

Les poules mouillées ne le sont pas tant que cela ! Les coqs de combat de Marescaux mériteraient de finir à la broche.

On ne fera pas d’allusion sur la parabole de la paille et la poutre. Finalement, oui, on allusionne : à ce jeu, Jacques Marescaux devrait se méfier de l’effet boomerang.



La bagarre ne fait que commencer et Heb’di veille au grain et au poulailler.


Maxime Gruber

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