Plaine : derniers combats avant l’armistice.
Exsangues, les conseillers municipaux transformés en « ninja warrior » déjantés continuent leur guerre de tranchées en attendant le coup de sifflet de la préfète. L’armistice sera proclamé ? La dissolution du Conseil municipal sera-t-elle effective ? Pas encore gagné pour les dissidents…
Pourquoi pas gagné ? Cette dissolution n’est pas à l’ordre du jour des conseils des ministres…
Une dissolution d’un Conseil municipal reste exceptionnelle et une solution de dernier recours. Les conditions à remplir pour une telle action ne sont pas réunies pour Plaine. La gestion financière est bonne, seul point noir : le comportement de gamin de certains élus s’obstinant à voter systématiquement non à toutes les initiatives de la mairie.
Quel pataquès !
Des dissidents venant du même groupe municipal que le maire, dont ils voulaient la peau de ce dernier, disons plutôt, sa démission de premier magistrat de la commune de Plaine. Pas de chance, le maire, Jean-Marc Pichon, refuse de démissionner. Pourtant, les factieux ont essayé la manière forte pour le faire changer d’avis. La première adjointe, et aussi dissidente (oui, c’est compliqué.) fit un cours de close-combat à son maire sans qu’il soit franchement d’accord. Après les torgnoles, nos séditieux et majoritaires au Conseil municipal bloquèrent… le conseil en votant « niet » à toutes les propositions. La démocratie n’en sortie pas grandie et les initiatives pour régir la ville aussi. Et, n'oublions pas les doigts d’honneur pendant les commémorations devant le maire, des bris de vitrine d’un membre de la famille du premier élu… du chantage envers les élus fidèles au maire. Toute la panoplie pour essayer de flinguer un Conseil municipal, rendre la commune hors de contrôle. Bizarrement, les chiffres eux ne trompent pas, la gestion de la commune est bonne.
Une OPA sur la dissidence ?
À défaut d’avoir réussi à faire démissionner le maire. Le spectacle bas de gamme continue, on comprend mieux comment le groupe factieux est géré. Et, le doute n’est plus permis. La tête pensante, si on peut employer ce terme… est un couple entré par la petite porte. L’élue et adjointe est Christine Gillmann qui fit d’après le maire, des pieds et des mains pour entrer dans le groupe victorieux aux dernières municipales. Petite entrée avant de prendre en main la dissidence, aidée et orientée, toujours selon JeanMarc Chipon par son mari. Ex-maire de Dachstein, n’ayant pas laissé un souvenir impérissable en tant qu’élu, d’où son exil à Plaine.
Deniers combats avant une dissolution qui ne veut pas venir…
Deniers combats avant une dissolution qui ne veut pas venir…
Malgré une éventuelle proche fin des hostilités, et donc un éventuel prochain round électoral, les accrochages continuent. Le Conseil municipal du 28 juillet 2022 est en lui-même un cas d’école. Trois membres du groupe des dissidents étaient absents. Les vacances ? Certainement, mais la première adjointe fait partie des excusées ! Est-ce une indication sur l’ambiance entre les dissidents ? On le murmure… D’emblée, Christine Gillmann, refuse de signer le compte rendu de la séance du Conseil Communal d’Action Sociale (CCAS) du 16 février 2022, comme à l’accoutumée. Ambiance délétère, mais qui montre qui est la véritable tête de liste de cette nouvelle opposition. Mieux, le groupe opposé au maire a tracté, avant le conseil, un flyer dans lequel était notifié : « La maison de retraite ne sera pas reprise et va fermer », document signé par l’ensemble du groupe dissident. Le maire s’indigne, pour lui, la fermeture de l’établissement n’est ni d’actualité, ni envisagé. Le maire explique un détail troublant, la séance ayant débuté vers 17 heures, Christine Gillmann sort de la salle du Conseil municipal et envoie un SMS au maire à 17 h 12 : « Toutes les décisions seront retoquées, comptez sur moi. ». On pourrait se croire dans une cour de maternelle.
Et, en cas de dissolution… les futures élections !
Le maire de Plaine, sortant, va-t-il se représenter pour un autre mandat ? C’est certain ! Le duo Christine et Hubert Gillmann faire leur liste ? Ce serait la consécration de tout ce travail de sape envers le conseil municipal. La première adjointe Odile Fuchs ayant compris tardivement et grâce au sous-préfet et Heb’di qu’elle était uniquement le faire valoir de Christine Gillmann. Va-t-elle faire une liste dissidente à la liste dissidente ? La rumeur locale le dit…
Maxime Gruber
Maxime Gruber
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