Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

lundi 25 mars 2024

Le dessin quotidien de Veesse : train de vie.

 


Le dessin quotidien de Veesse : F. Mitterand


 

Le dessin quotidien de Veesse : poudre


 

Une fabrique de surhommes, au Grand-Est !

Une fabrique de surhommes, au Grand-Est !

Franck Leroy en est le monarque. Son grand pouvoir ? Le cumul des mandats !


Cette nouvelle est passée quasiment inaperçue dans notre belle région. Pourtant, la énième nomination du président de la région pour un sympathique nouveau mandat, aurait mérité mieux que des entrefilets dans la presse régionale et un encart dans le « Canard enchainé ». Cette frilosité typiquement de notre terroir devient lourde, parler de pouvoir et d'argent dans les médias serait malvenu ? Cela dépend forcément de la personne et des amis de celle-ci.
Pourtant, l'information n'est pas de toute jeunesse, elle a mis un peu plus de temps à suinter pour nous arriver. Retournons vers le passé.


Le souhait du président pour Leroy.
Dans une publication sur le site de l’Élysée le 3 novembre. Le président de la République, Emmanuel Macron, propose la nomination de Franck Leroy, président de la région Grand-Est, à la présidence du conseil d’administration de l’Afit France. Il succéderait à Patrice Vergriete, ministre du Logement depuis le mois de juillet 2023.

L'Afit ?
C'est L'agence de financement des infrastructures de transport de France. Un établissement public national ayant pour mission de participer au financement de projets d'infrastructures de transport et de mobilités, dans le respect des objectifs du développement durable et selon les orientations du gouvernement.

La voie royale du régional au national.
Franck Leroy va-t-il réussir là où son prédécesseur, Jean Rottner avait échoué ? La parade de séduction de ce dernier ayant laissé de marbre Emmanuel Macron. Pour le nouveau président du Grand-Est, tout semble plus facile, une voie royale pour s'impliquer du municipal, puis du régional au national. Son appartenance au groupe de la Majorité Régionale - « Les Républicains, Centristes et Indépendants » est un joyeux fourre-tout qui convient parfaitement au président de la République.

Un surhomme est né.
Lors de son audition, le 28 février, les parlementaires, impressionnés par cet hyperprésident, se demandaient com­ment Leroy pouvaient cumuler autant de... présidences. Président d’une région de 5,5 millions d’habitants et 7000 agents, premier adjoint de la ville d’Épernay, président de sa com­munauté d’agglomération, président de l'Association des maires et de l'intercommunalités de la Marne. Cela fait beaucoup, mais ne décontenança pas Franck Leroy. Bien au contraire. Pour compenser cette surcharge de travail et les émoluments qui vont avec, il promit de démissionner de son mandat de premier adjoint au maire. À la bonne heure !

Conflit d'intérêt ?
Cohabiter comme président d'une région, et également de l'AFit France ne lui donne aucun cas de conscience. Il s'agit pourtant de présider un organisme finançant des infrastructures de transport et l’une des onze régions directement intéressées par cette manne. L'astuce pour assumer ces deux casquettes ? Frank Leroy l'affirme, il ne prendra pas part aux votes liés à des projets concernant la région Grand Est. Un champion du système D et du pragmatisme.

L'Afit, une ère d'attente avant un ministère ?
En vingt mois, l’Afît a changé quatre fois de présidence. D'abord, Christophe Béchu, entré au gouverne­ment en juillet 2022. Puis un certain Jean Castex, resté deux mois et demi, avant d'entrer à Matignon, et enfin Patrice Vergriete, devenu ministre du Logement en juillet 2023. Un sacré turnover des plus appréciés pour les partants.

Franck Leroy va-t-il réussir là où Jean Rottner a échoué ?
Le séna­teur LR Damien Michallet lors de l’audition du futur président de l'Afit à poser la question des plus évidentes et qui fâche. « Doit-on vous appeler “mon­sieur le ministre”par anticipa­tion, ou êtes-vous réellement candidat à la présidence du conseil d’administration de l’Afit France et à cette seule agence ? ».
La réponse est des plus amusantes : «J’irai jusqu’au bout de mon mandat. Je refuserai toute éventuelle promotion. Je n’aspire pas à une carrière poli­tique nationale. »

Il est donc temps de sortir du placard la citation de Jacques Chirac :

« Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. »



Maxime Gruber





 

mercredi 20 mars 2024

Le dessin quotidien de Veesse : grève

 


Le drone, pour l'écologie et les présidents africains.

Le drone, pour l'écologie et les présidents africains.

Les feux d'artifice festifs, polluants et bruyants sont des plus décriés. On a trouvé la parade, ou presque.

Détail du dessin d'Alx Roane


Rappelons-nous, ce 5 juillet 2023, la préfète du Bas-Rhin, Josiane Chevalier a recommandé mercredi 5 juillet aux maires du département d’« annuler l’ensemble des spectacles pyrotechniques dans ce contexte de mobilisation intense des services et de sensibilité forte du département aux risques de départs de feu ». Les feux d'artifice sont aussi dans le collimateur, l’usage massif de mortiers d’artifice lors des émeutes qui atteint l’image de ces spectacles familiaux. »
Un artificier Alsacien témoigne : « Au vu des événements, certains clients qui envisageaient de faire appel à mes services commencent à se tourner vers autre chose, les émeutes ont détourné l’image des feux d’artifice dans l'opinion publique, ils ont une mauvaise connotation. »
Aujourd'hui, les initiatives se multiplient pour tenter de rendre les spectacles pyrotechniques plus respectueux de l’environnement.
Personne ne le nie, les feux d'artifice polluent. Une étude américaine de 2015 publiée dans la revue "Atmospheric Environment" révélait une hausse de 42 % du niveau de particules fines dans l’air. Le taux ne revenant à la normale que le lendemain.

La nature a horreur du vide !
Les écologistes devenant allergiques à cette activité pourtant des plus populaires, la fée électricité allait prendre le relais. Par le biais de minidrones ! Les constructeurs de drones festifs comme les guerriers sont tous basés à Toulouse ou à Bordeaux. Pourquoi aucun site en Alsace ? À nos politiques de répondre.
L'État sollicite énormément ces entreprises pour produire des drones militaires. La plupart ont cédé aux mannes du budget de la défense. Il reste tout de même des irréductibles, prônant des drones pacifistes adaptés au spectacle.

Des centaines de drones pour un spectacle.
Contrairement au guerrier, le drone de spectacle est fluet. Dans la plupart des cas, il a un poids inférieur à 300g. Nous avons à faire un petit drone se déplaçant de cinq mètres par seconde. Sa force : il est grégaire et surtout a une diode lumineuse.
Nous sommes loin de la pyrotechnique, ces petites machines volantes ont un «autopilot» suivant les consignes de son logiciel embarqué, de capteurs sophistiqués pouvant se suppléer pour minimiser les risques de défaillance et d'un système avancé de mesure du vent.
Cette technologie ultramoderne a pris le pas sur celle du feu d'artifice, débutée en Chine au onzième siècle.

Les drones sont de grands voyageurs.
Cette nouvelle façon de faire des spectacles high-tech, impressionne et est devenue très populaire dans les pays du Golfe. Et, aussi, un élément indispensable des pays africains au régime présidentiel fort, tout à la gloire de leur président.
Prenons le cas de la république du Congo.
Depuis le début du XXIe siècle, la stabilisation de la situation politique et l'essor de la production d'hydrocarbures assurent au pays une relative prospérité au point de vue macroéconomique. Malgré des infrastructures et des services publics en mauvais état ainsi que de fortes inégalités dans la répartition des revenus pétroliers.
Le président Denis Sassou-Nguesso, né le 23 novembre 1943, semble apprécier les nouvelles technologies. Une fête « aérienne » est commandée.

Une drôle de pérégrination pour 800 drones...
Le voyage des drones est compliqué, pour l'organisateur de l'événement aussi. Comment et pourquoi le matériel venant de France s'est-il retrouvé en Éthiopie, cela reste mystérieux. Comment se sont-ils retrouvés dans ce pays à la situation instable et imprévisible en raison des conflits ethniques ? Bonne question.
Par comble de malchance, les drones sont coincés à la frontière.
Habituellement, l'installation et la mise au point du spectacle de drones ont une marge de préparation de 48-24 heures. Le président Denis Sassou-Nguesso est donc impatient et agacé.


Aux grands problèmes, une énorme solution.
Il était alors impératif de presser le mouvement. Un appel téléphonique pour exiger une douane plus coopérative, un second pour ordonner l'envoi d'un avion pour transporter les précieux drones à Brazzaville.
Et, pas n'importe quel avion ! L'un des plus gigantesques avions cargo existants. L'Ilyushin IL-76, avec une capacité de 290 m3. L'unique exemplaire congolais après l'écrasement du second, pendant son approche sur l’aéroport de Brazzaville tuant ses 7 occupants et 25 personnes au sol.




Le spectacle est prévu pour le soir même.
La course contre-la-montre est lancée. Rappelons-nous que les drones n'ont rien à voir par leur taille et leur encombrement avec ceux dédiés aux opérations militaires. Erreur d'appréciation des autorités congolaises ? Un avion pourvu d'une capacité semblable à celle d'une grande camionnette aurait amplement suffi. Les 800 drones, emballés par lot de cinquante, disposés sur des palettes aéronautiques, semblaient perdues au fond de la soute.
À leurs arrivées à Brazzaville, le personnel a été bien sûr impressionné par la démesure des moyens employés, mais le spectacle aura bien lieu.

Photo "O.C"




Que la féérie commence.
Les préparatifs sont faits au pas de course, les 800 drones sont disposés au sol pour leur envol. On remarque la grande fiabilité de cette nouvelle génération de matériel, seuls trois ne volent pas. Un très beau score, on est au-dessous des uns pour cent de casse.
La nuit tombe, dix minutes avant le spectacle, les drones n'étaient pas encore prêts. À l'heure dite, tout se passa bien. Voici la vidéo officielle de l'évènement.

Un spectacle à la gloire du président.
Cela dura un peu plus de 15 minutes, le drone contrairement aux feux d'artifice, peut rester statique. Et, par leur nombre, montrer une image, un visage, le portrait du président ! D'où leur avidité à disposer de cette nouvelle technologie. La page Facebook " BrazzaNews "montre des extraits de ce spectacle et des commentaires de la population assez dubitatifs.
On remarque aussi que le personnel ayant permis ce spectacle a dû se débrouiller avec les moyens du bord pour rentrer en métropole. Les drones ont été mieux respectés que les humains.




Bilan carbone.
Un bilan qui devait faire plaisir aux écologistes de la planète. Cependant, l'intrusion de Ilyushin IL-76 a claqué au sol toutes les prévisions d'un excellent bilan carbone. L'enfer est pavé de bonnes intentions.


Maxime Gruber.








jeudi 14 mars 2024

Le dessin quotidien de Veesse : fashion

 


Rouffach, la ville aux miracles donnant entre autres, l'invisibilité.

Rouffach, la ville aux miracles donnant entre autres, l'invisibilité.


Premier miracle.
Un récit retrace un miracle survenu durant le règne de Dagobert II, roi des Francs d'Austrasie : Alors qu'il séjournait au château d'Isenbourg en Alsace, le fils du roi ainsi que ses officiers chassaient sur les bords de l'Ill au sein du cloître d'Ebersheim. Un sanglier monstrueux fondit sur eux et désarçonna le prince qui mourut dans sa chute. Saint Arbogast, évêque de Strasbourg, rendit la vie au prince.
Dagobert II, reconnaissant, offre la ville de Rouffach au prince-évêque de Strasbourg. La ville connaît un fort développement, la guerre de Trente Ans arrête brusquement ce dernier. La ville est ravagée par les Suédois. Puis vint l’annexion de l’Alsace par la France, la ville retrouve la prospérité, notamment grâce à son vignoble, resté épargné par les guerres suivantes.

Second miracle.
Les œuvres du musée du Bailliage de Rouffach présentaient les richesses de l’ancienne capitale du Haut-Mundat. Dont les possessions de l’évêque de Strasbourg en Haute-Alsace, ainsi que des villages ayant composé le territoire placé sous l'autorité du bailli seigneurial... Pfuiiiiiit. Ces œuvres ont littéralement disparu corps et bien en un week-end. Cette disparition constatée ce lundi 29 juin 2020 est un miracle ou le rapt d'un esprit démoniaque ? Le tribunal judiciaire de Colmar nous l'indiquera ce 15 mars.

Troisième miracle.
Après le vidage du musée vidé en catimini, Le maire de la ville devient une entité invisible, même pour boire un schlouk.
Voici un mot envoyé aux organisateurs appréciant le riesling « Côte de Rouffach» et les bretzels qui vont avec. La missive signée de la secrétaire du maire, nous indique :
"Monsieur Jean-Pierre Toucas, Maire, vous remercie pour l’invitation au moment de convivialité autour du pot des 20 ans du trail le samedi 16 mars à 18h30. Il vous prie toutefois de bien vouloir l’excuser car il ne pourra pas être présent."

Comme à l'époque du roi Dagobert II, il est prévu de laisser une chaise vide pour que l'esprit du maire puisse l'occuper.

Troisième miracle et demi.
Le bon roi Dagobert II, malgré sa vie intense et bien remplie, comme moine puis roi, ne vécut, selon les sources, que 27 ans.


Maxime Gruber

mercredi 13 mars 2024

Complément d'enquêtes et de nouveaux scoops de Maxime Gruber

Complément d'enquêtes et de nouveaux scoops de Maxime Gruber
Perquisitions de l'IHU et de l'IRCAD et...ailleurs !

Un grand coup de pied dans la fourmilière « Marescaux ». Et, le chant du cygne ?
Voici, comme promis, votre complément d'information.



Une musique lente et crispante.
Vu de l'extérieur, les manœuvres du Parquet national financier semblent réglées comme du papier à musique. Et, on se doute que la partition ne fait pas danser de joie les responsables de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) et... de l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD).
On ne peut qu'être impressionné par les procédures du PNF, telle une araignée, ayant tissé sa toile. Ayant compris que Strasbourg était à jamais conquise par la personnalité de Jacques Marescaux, ainsi que ses influences des plus appuyées dans cette ville, on se dépaysa.
Les auditions de tout ce beau monde concerné dans la direction des deux établissements eurent lieu... à Mulhouse. Le retour à Strasbourg des auditionnés dans la bataille des « questions réponses » se fit dans la douleur. Moment des plus rudes, paraît-il. De quoi s'attendre au pire pour la suite. Jacques Marescaux est-il allé, lui-même, à Mulhouse ? On le prétend sans le confirmer.

Sauver sa réputation par le planétaire.
Ayant compris que cela sentait le roussi dans l'hexagone, se demandant si le président Macron qu'il avait ardemment soutenu pour les élections ne lui serait plus reconnaissant. L'ectoplasme du professeur Raoult survolant le monde médical, lâché en plein round et jeté en pâture à la presse nationale puis internationale fait peur au Pr Marescaux. Il préfère donc s'éloigner, changer d'air pour un plus amical, celui des pays exotiques. Ainsi montrer sa toute puissance planétaire au président français en créant à foison des IRCAD pour sauver des vies et, en annexe, trouver des finances par de nouvelles contributions.

       

Gros bisous de Taïwan.
Notre globe-trotter super-actif fut-il surpris de la descente du PNF dans ses locaux ? Cela reste encore à prouver. Ces gens-là, monsieur, ont toujours un coup d'avance sur le commun des mortels. Il fit donc des photos avec le président de l'IRCAD de Taïwan.

Une façon de montrer qu'il est intouchable ? Qu'il se moque des contingences mesquines de la justice française ? On pourrait le penser.


La grande confluence de l'IHU et l'IRCAD.
En perquisitionnant simultanément les deux institutions, le PNF a fait un magnifique retour dans le passé quand les entités étaient siamoises, l'une se nourrissant selon le signalement du Pr Gallix de l'autre.
Un joli symbole vite perturbé. Le cordon ombilical, la passerelle entre les deux institutions, a été bloqué pendant les perquisitions. Elles furent menées par deux équipes et deux magistrats du PNF, ce qui est la procédure habituelle, dans une ambiance un peu plus chaotique à l'IRCAD. Les ordinateurs « sensibles » furent saisis, dont celui du Pr Marescaux.

Et, durant ce temps-là...
Loin de toutes ces contingences, l'ancien directeur général de l'IHU Didier Mutter est arrivé en mode zen ce 12 mars en fin d'après-midi à l'IHU. Le directeur actuel, Christian Debry est resté au abonné absent coincé dans le bâtiment. Quel cran !

Une troisième perquisition et pas des moindres.
Pendant les perquisitions, selon plusieurs sources, une troisième avait lieu au domicile de Jacques Marescaux, dans un village bucolique en périphérie de Strasbourg. Certainement, le moment idéal vu les pérégrinations taïwanaises de son propriétaire. Visiblement, quand le PNF fait les choses, ce n'est pas avec le dos de la cuillère.

Un communiqué de presse de l'IRCAD.
À la suite de l'intrusion des policiers et des magistrats, l'IRCAD a fait communiqué de presse assez laconique.
Je vous le soumets :
« Strasbourg, le 12 mars 2024 – Des investigations ont été menées dans les locaux de l’IRCAD ce jour par le Parquet National Financier (PNF), dans le prolongement procédural d’une dénonciation réalisée en 2022, par l’ex-directeur de l’Institut hospitalo-universitaire de Strasbourg (IHU).
Cette dénonciation s’articulait principalement autour de deux points : 
• la création d’un « hospitel » (hôtel patient connecté). Il s’agissait d’un projet étudié dans une transparence totale et non mis en œuvre. 
• l’étude des relations entre l’IHU et l’IRCAD. À cet égard, la commission spécifique pilotée par la Direction générale et financière de l’Université de Strasbourg a conclu à une parfaite transparence et à la conformité des relations entre les deux établissements. L’ensemble des informations sollicitées a été fourni en toute transparence, l’enquête suit son cours normal et la justice poursuit sa mission. »

Et, maintenant ?
L'impact de ces perquisitions a été des plus forts, le personnel choqué et les acteurs de cette tragédie en « PLS ».
L'ère des grandes réunionites approche dès le retour du boss. Comment contrer pendant et après le PNF, jouer de tout son poids sur les ministères et l'Élysée. Taper sur l'exutoire Benoit Gallix, l'empêcheur de tourner en rond, ne suffira pas.
Et, pendant ce temps-là, l'IHU discrédité par cette journée du 12 mars, sans le sou, risque tout simplement sa survie. Ayons moins d'inquiétude pour l'IRCAD bien plus pimpant.

 
Que penseront, de ces péripéties, les experts internationaux mandatés pour renouveler l'agrément de l'IHU de Strasbourg ?



Maxime Gruber



Année 2022, juste avant le signalement du Pr. Gallix au PNF.
L'époque dorée et champagne. Que du beaux linge, M Galy, ancien DG HUS et nouveau préfet de la Nièvre et le président de l’université, Michel Deneken en serveurs. Sous le regard amusé du professeur Jacques Marescaux en chef, avec baskets dorées. Alors que depuis des années, nos hôpitaux crèvent dans le dénuement. Tout un symbole en passe, espérons le, d'être révolu.



Le dessin quotidien de Veesse : Zodiac ?

 




mardi 12 mars 2024

Un scoop de Maxime Gruber. L'IHU de Strasbourg perquisitionné !

Un scoop de Maxime Gruber.
L’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg perquisitionné !

Tout le monde s'y attendait... un peu... mais quand ?
Les policiers œuvrant pour le Parquet national financier (PNF) n'ont pas l'habitude de s'inviter en donnant l'heure du rendez-vous.

Les lecteurs avertis auront lu le prédécèdent article avec les informations complémentaires "L'IHU de Strasbourg jette trois bouteilles à la mer".
Le personnel hospitalier est pris en tenaille, entre les exclamations : « On va tous mourir ! » ou, « le PNF n'osera pas s'attaquer au professeur Marescaux», de leurs supérieurs. On peut louer le self-contrôle et leur gestion du stress. Admirables employés.


Un nouveau directeur général indocile.

Le concept de l’IHU : une structure d’excellence capable de générer de la recherche, de l’innovation, voir du soin d’exception est un très bon modèle, performant, visible. Ce serait une locomotive tirant la communauté scientifique et médicale vers le haut. Les IHU sont des exemples à suivre, sauf celui de Marseille… et pour des raisons similaires, celui de Strasbourg. Le professeur Benoit Gallix ayant remplacé au pied levé le Directeur général Jacques Marescaux pour cause de double emploi. Être directeur de IHU et de l'Institut de recherche contre les cancers de l'appareil digestif (IRCAD) faisait beaucoup pour un seul homme et des conflits d'intérêt pouvant émaner.
Cela agaçait surtout l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR), le professeur Marescaux dû s'y résoudre en sélectionnant un nouveau directeur général, le professeur Gallix, espérant de sa part une grande docilité. Grave erreur.

Courant 2022, le professeur Gallix attaque le premier en faisant un signalement au PNF.
Benoit Gallix soupçonnant un système financier, pour ne pas dire une pompe à fric dont la première victime est l’IHU de Strasbourg, fait un signalement au Parquet financier national. Crime de lèse-majesté ! Il sera renvoyé avec perte et fracas par le tout nouveau président du conseil d’administration de l'IHU, Philippe Richert, bon ami de Jacques Marescaux.

La vengeance est un plat qui se mange froid.
Quand on donne un os à ranger au PNF, il ne le lâche plus et le ronge jusqu'à la moelle. C'est le cas et avec une patience infinie. Bien sûr, si des fichiers existent, du moins, existaient, on a eu tout le temps pour les faire disparaitre... Mais, c'est là où le PNF peut trouver les failles et la vérité.
Le professeur Gallix doit suivre ce dénouement avec un grand intérêt, sa réponse du berger à la bergère.

Ce 12 mars 2024, 12 h 40, la perquisition commence.
La perquisition du parquet financier dans le cadre de l'enquête suite à la plainte de Gallix est en cours. Des voitures banalisées avec warning se garent puis disparaissent. Avec un peu de chance, elles se sont garées du côté du bâtiment de l'IRCAD, ainsi de son bureau, Marescaux s'il est présent, a tout lieu de les observer.
Les policiers en civil avec un brassard de « police » orange entrent. Leurs nombres ? Une douzaine, une vraie expédition.
Le personnel, surpris, est tétanisé, intimidé. Les policiers ne perdent pas de temps, ils savent que le directeur général actuel, " Christian Debry ", est parti déjeuner. Le premier contact se fera dans son bureau avec sa secrétaire et la directrice « administratif et financier".  L'ambiance est forcément tendue.
Cinq policiers dans le bureau, les autres attendent à l'extérieur. Les premiers sont sur les archives papier et les ordinateurs. Un d'entre eux monte la garde, holster bien visible.
On peut dire que l'événement a été impressionnant pour le personnel.

Conclusion ?
Quelle histoire, quel pataquès ! D'autres informations paraîtront dès que possible.


Maxime Gruber



Le dessin quotidien de Veesse : fin de vie

 


Mon coup de cœur : le festival des animaux en Alsace !

Festival des animaux en Alsace !

Ce dimanche 28 avril, de 10 h à 18 h, à Griesheim-prés-Molsheim.





Un grand coup de cœur pour cette "Association Solidarité Cause Animale" (S.C.A.). Ces bénévoles « bienveillants », aidant nos amis à quatre pattes en détresse, organisent un festival en leur honneur. L'entrée est libre.

Votre chien aime la danse ? Il appréciera le Dog Dancing ! Vous aurez un spectacle équestre, sans oublier, et c'est très important : la conférence S.C.A sur le sort des lévriers d'Espagne. De nombreuses activités sont aussi proposées.

Bonne journée festive !











vendredi 8 mars 2024

L'IHU de Strasbourg jette trois bouteilles à la mer

  L'IHU de Strasbourg jette trois bouteilles à la mer pour sauver la réputation de Jacques Marescaux.


Après avoir puni les DNA, qui ne croyaient pas aux fables de la direction d'Institut hospitalo-universitaire, en invitant Rue89 à faire un article complaisant comme ce journal sait si bien faire. Voici le retour des DNA, en catimini !

Tir groupé !
On devine d'où vient cette maladroite tentative de justification, du moins à qui devait profiter cette triple initiative. Le plus amusant est que la direction de l'IHU semble avoir fait un deal avec les DNA, sans trop y croire. Ces textes lancés en pâture, au tout venant, sans pavoiser, montrent surtout l'aspect nébuleux de la gestion de l'institution et un hymne au modèle hyper libéral du Pr Marescaux.

Trois articles non réellement désirés et mis en avant, mais sortis aux forceps, car l'heure est grave.


 
La croisière ne s'amuse plus et devient le radeau de la méduse.
Vu les temps incertains, le panier de crabes de l'IHU parait abattu et inquiet. La confiance n'est plus de mise. Nous avons un nouveau directeur général, Christian Debry dont la seule vocation est d'avoir « piscine » dès que la situation lui échappe. Il est donc le plus souvent aux abonnés absents. Méfiant, il a gardé son parachute, son job de professeur des universités – praticien hospitalier (PU-PH) à Hautepierre. En cas de crash, il n'aura qu'à prendre le tramway pour retrouver son pré carré.

L'ancien directeur de l'IHU, Didier Mutter, homme ayant remplacé, en urgence, Jacques Marescaux coincé dans les « affaires » traine aussi sa peine, il pensait ne plus être en ligne de mire, n'étant plus dans l'organigramme
Raté ! Le voilà à vouloir à éteindre les incendies avec un pistolet à eau. Didier Mutter, l'homme qui n'aime pas les journalistes et avait montré toute sa joie à la mort de Heb’di, se désespère. Ces trois articles des DNA le mettent en avant, montrant bien que ceux-ci ont été réalisés à l'époque où il dirigeait officiellement l’IHU. Ont-ils été sortis de la naphtaline avant la décision de l'agrément de l'IHU ? Ainsi que celle du Parquet national financier de Strasbourg au sujet des dysfonctionnements de l'époque du Pr Marescaux ? Malgré ces trois tentatives un peu confuses, on pourrait le penser !

L'article des DNA : « L'IHU, du “géo trouvetout” au business plan ».
Seuls les boomers comprendront le titre, nous avons un recueil de la vision de Jacques « pour soutenir et accompagner la recherche et surtout pour trouver des marchés pour l’industrialisation des innovations ».

Le constat est simple, tout est compliqué en France, il faut donc aider les chercheurs.

« Avec les IHU, l’État, mais également d’autres potentiels partenaires vont accompagner, y compris financièrement, les chercheurs sur des projets précis. » « Et, ce jusqu’au dépôt de brevet puis à la production industrielle du nouveau produit. » « Pour la première étape d’un processus, l’IHU donne jusqu’à 50 000 euros et le partenaire chercheur doit trouver la même somme ailleurs. »

Où l'IHU trouve son bout de gras ? « Le principe, c’est que l’IHU prend toujours des parts dans la société, « 25 % du brevet ». « On achète quand ça ne vaut rien avec le pari de retours sur investissement. »
 Et, pour être dans le high-tech, nous avons un chapitre sur l'indispensable IA pour détecter le cancer du pancréas.

L'article des DNA : « L'institut hospitalo-universitaire de Strasbourg passé au scanner".»
Nous voici dans une ode à la gloire de Jacques Marescaux par son fils spirituel, du moins l'un d'entre eux. « Jacques Marescaux préconise de faire de la recherche biomédicale une priorité. Il liste une série de propositions parmi lesquelles la création de centres de haut niveau, « sortes de CHU d’excellence », résume le Pr Didier Mutter, son compagnon de la première heure, directeur de l’IHU jusqu’à ce 1 janvier 2024 et chirurgien au CHU de Strasbourg. »
On nous parle aussi de concentration financière, on sent tout de même un fléchissement dans ce bel enthousiasme : « le pari, c’est d’y mettre le prix, en espérant des retours sur investissements en termes de rayonnement et d’emplois. En espérant aussi que le professeur Marescaux dise vrai : ces structures s’autofinanceront au bout de dix ans. La suite de l’histoire démentira le chirurgien sans vraiment l’entacher puisqu’on conviendrait, en haut lieu, que rentabiliser des innovations prend finalement beaucoup plus de temps. »
Damned ! Le professeur a failli, au contribuable d'éponger cela.

Changement de sujet à la Prévert, Didier Mutter nous parle d'une passerelle menant à l’Ircad créé dès 1994 par le même Jacques Marescaux pour les cours communs. Une passerelle payée par... le CHU de Strasbourg.

Le « fidèle compagnon de route » selon les DNA continue sur sa lancée.

« Reste enfin l’animalerie, à la cave, interdite aux visites car c’est un sujet trop sensible pour les défenseurs des animaux. »

Rappelons-nous des propos du professeur Galix ayant alerté le Parquet national financier : «L'Ircad gérait les animaux de laboratoire indispensables à certains projets de recherche, Vu les prix prohibitifs, Benoit Gallix décide de créer sa propre animalerie au sein de l’IHU. Mi-2021, toutes les prestations entre l’Ircad et l’IHU ont finalement été mises à plat dans le cadre d’une « grande clarification » initiée par Benoît Gallix. Suite à ces renégociations, les dépenses de l’Institut Hospitalo-Universitaire ont été divisées par trois. »

On lui en voudra de même que pour le reste…


L'article des DNA : L’institut strasbourgeois, sous évaluation, joue son avenir.
« Le financement des six premiers IHU, dont celui de Strasbourg, s’achève fin 2024. Les sites vont être passés au scanner par un jury international pour obtenir, ou pas, une reconduction pour cinq ans et pour fixer le montant de l’enveloppe… Autant dire que 2024 est une année à fort enjeu pour l’équipe strasbourgeoise.»

Et ce n'est pas gagné, vu les frasques de l'ancien et premier directeur, Jacques Marescaux qui a mis finalement toutes ses billes dans sa nouvelle structure, l'IRCAD.

Assistera-t-il au naufrage de loin dans son nouveau bâtiment ? C'est fort probable.

« Ils vont regarder comment on a dépensé l’argent, ce qu’on autofinance. « C'est toute la discussion : le modèle économique de la poursuite des IHU », résume Didier Mutter, le président de l’IHU, un Philippe Richert proche de Jacques, y croit fort ! Didier Mutter commence à rêver de financement. « Le Pr Mutter cite la donation décrochée fin 2022 par l’IHU Imagine de Paris : huit millions, fruit d’une vente aux enchères caritatives de 38 lots uniques dont 26 œuvres d’art et des expériences uniques comme un dîner inoubliable avec Kylian Mbappé et Marco Verratti dans l’appartement privé de Monsieur Dior »…

Visiblement, la période Bling Bling de Jacques a laissé des traces.

Et, à la fin ?
L'IHU a gardé tous les réflexes de son premier directeur, mais selon les DNA… « le jury international chargé de l’évaluation de l’IHU aurait convenu que l’autonomie financière promise par Jacques Marescaux, mais non tenue, ne serait pas si facile à atteindre. Celui de Strasbourg supporte un important déficit, comme les autres, précise l’ancien directeur. La trésorerie nous permet de financer le fonctionnement jusqu’en 2025. »

Pourtant, l'IHU est à sec, pour tenir la tête hors de l'eau, l'état, le contribuable devront aider financièrement immédiatement, mettant à mal la théorie de l'ultralibéralisme. Un état demandant 900 millions d'économies, à qui on implore de réparer des années d’erreurs de gestion !

On comprend mieux ces trois articles, appels envoyés au ministère et à l'Élysée.



Maxime Gruber.

Le dessin quotidien de Veesse : grève ménagères.


jeudi 7 mars 2024

Le dessin quotidien de Veesse : médecine fauchée.

 


Actualité, Calamity Jeanne.

Etienne Wildermann, grand admirateur de Lucky Luke, nous a remis une mini brève.
Au sujet d'une héroïne appréciant les bisons, seulement hors de la ville.
Bonne lecture.


 Calamity Jeanne !


Les opposants à la maire de Strasbourg ont trouvé un nouveau « petit nom » pour celle-ci. La réponse strasbourgeoise à Calamity Jane serait Calamity Jeanne. Mais, comme le dit un expert de la vie politique strasbourgeoise : « la droite et le centre, combien de divisions » ?
La question vise naturellement Jean-Philippe Vetter et Pierre Jakubowicz, mais également quelques autres, comme Nicolas Matt ou Bruno Studer. Les « Daltons » se réuniraient même en secret pour monter une stratégie du type « ennemis, mais pas trop » afin de tromper l’ennemi et de tenter le « hold-up du siècle, « les municipales de, dans deux ans » façon Guignols.
À gauche, on en rit. Calamity Jeanne peut gaffer, il lui suffira de faire tomber une ville de 10.000 habitants de plus dans l’EMS et de regagner Strasbourg et Schiltigheim pour pouvoir presque se passer des alliés « centrisants».
On va relire les aventures de Calamity Jeanne.

Etienne Wildermann


Un petit air de ressemblance ?


lundi 4 mars 2024

Le dessin quotidien de Veesse : IVG


 

Taxe Transport… Encore une taxe pour les collectivités locales !

Voici un second rédacteur, Etienne Wildermann qui entre en lice. C'est aussi un ancien de feu Heb'di.
On commence par une petite brève pour se mettre en main.

J'ai eu droit à des remarques sur les articles de Jehanne Fisché.
Oui, il s'agit bien d'une gente dame, très avenante d'ailleurs, et non Maxime Gruber en robe alsacienne.

Etienne Wildermann est lui aussi bien Etienne Wildermann.

Taxe Transport…

Encore une taxe pour les collectivités locales !



Même si la CeA laisse augurer un report et sans doute une exemption du monde agricole (car les tracteurs savent bloquer), elle n’a pas renoncé, contrairement un temps à la région, à cette taxe sur les transports en Alsace. Taxe sur les transports, mais souvent taxe sur les produits transportés en Alsace qui laisse imaginer une hausse des prix des mêmes produits répercutés sur les produits commandés par les entreprises, les artisans et revendus aux citoyens…

Par conséquent, la recette de la CeA sera une manne pour nos conseillers d'Alsace, mais un impôt pour les entreprises, donc un facteur de hausse des prix et une inflation pour les citoyens. On s’étonne du silence du MEDEF Alsace, de la CGPME. La FNTR semble toujours se mobiliser, quid des associations de consommateurs ?

Etienne Wildermann

Le dessin quotidien de Veesse : Urgences.



Excellente Nouvelle !

Retrouver le dessin quotidien de Veesse sur la page Facebook de HEB'DI ! Et Maxime Gruber.

À tous les jours ! Sauf le week-end, il va de soi.

Un grand merci à nos dessinateur, Alx Roanne et Veesse.



vendredi 1 mars 2024

Actualité : L'alsace, pays de l'autruche ensablée.

Notre rédactrice et pilier de feu Heb'di, Jehanne Fisché est encore plus furax, elle en veut aux alsaciens, aux alsaciennes et même aux hamsters géants d'Alsace.
Elle ne jure plus que par la Corse. L'ile des couillus selon elle.
Personne ne moufte dans le bureau, surtout moi avec mon futur article ayant pour simple sujet, les démocraties en prise avec les dictatures... Je fais dans le banal, quoi.
Je vous remets son article sur la pointe des pieds.
Bonne lecture.

Une nomination pontificale et une autre présidentielle.

L'Alsace, comme à son habitude, joue à l'autruche, la tête enfoncée dans les galets du Rhin.


Après de longs mois d'attente, le diocèse de Strasbourg et son centre hospitalier universitaire retrouvent des patrons. Pour l’archevêque Pascal Delannoy, ce sera l’Église catholique d’Alsace. Au professeur Samir Henni, tout simplement, l'hôpital régional.

Les deux cas présentent beaucoup de similitudes :
- Les deux institutions ont été gravement affectées par les erreurs de leurs prédécesseurs.

- L’urgence de rétablir la confiance et surtout de trouver un cap véritable dans des contextes des plus difficiles. Et, la remise en cause du Concordat et du droit local pour l’un et situation financière et organisationnelle toujours dramatique pour l’autre,

- Des candidats retenus après longues hésitations, aux parcours énigmatiques. Monseigneur Delannoy « un homme discret et pacificateur « pour un diocèse « plongé dans une crise sans précédent depuis trois ans » ; professeur Samir Henni, désigné, contre toute attente, par le président Macron, bien que sans aucune expérience de dirigeant hospitalier, alors qu’il pilotera un hôpital de 12 000 salariés dont 3 000 médecins avec un budget d’un milliard d’euros.

L’Alsace reste un territoire explicitement soumis, où les autorités spirituelles et temporelles, à Rome comme à Paris, font toujours ce qu’elles veulent. Hier comme aujourd’hui. La bulle pontificale pour l’un et le décret pour l’autre, publié au journal officiel.
Tous ici feront aussi mine de s'en réjouir, comme de bonnes autruches alsaciennes passives. Aucune personne n'interroge ou critique ces choix. Les Alsaciens et les Alsaciennes sont toujours serviles. Aux voix du Seigneur ou élyséennes. 
À l'heure où les élus Corses se réunissent avec le ministre de l'Intérieur, aussi ministre des cultes, pour peaufiner le statut d'autonomie de leur île, bientôt inscrit dans la Constitution de la République. Sans l'aide de personnes, ni de Rome ni de Paris, les Corses n'ont jamais mis genoux à terre. Ils dictent même leurs exigences et leur combat s’avère finalement fructueux.

Absit reverentia vero « Ne craignons pas de dire la vérité. »


Jehanne Fisché



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