Le terme alsacien, "Frèch", signifie "effronté" ou "insolent" comme nos articles sans concessions.
Avant propos
lundi 26 février 2024
Plaine, archives du 14.11.2022, morne «Plaine» : Plaine, la rugueuse dans le bain d’acide ministériel.
Plaine, archives du 18.08.2022, morne «Plaine» : derniers combats avant l’armistice.
Deniers combats avant une dissolution qui ne veut pas venir…
Maxime Gruber
vendredi 23 février 2024
Actualité, devinez qui vient ce lundi au CHU de Strasbourg ?
Devinez qui vient ce lundi au CHU de Strasbourg ?
Sandrine Rousseau, inquiète de notre santé mentale, vient mettre de l’ordre dans nos pensées et tancer les coupables strasbourgeois et aussi parisiens.
Ce n'est pas le cas de Sandrine Rousseau, elle est en mission ! Elle vient nous sauver de nous-mêmes ainsi que du ministère de la Santé, de l’ARS, des médecins, des hôpitaux.
Une mission sacrée au palais Bourbon.La députée Sandrine Rousseau (Écologie-Nupes, Paris) est à l'initiative d'une mission parlementaire sur les services d'urgences psychiatriques. Élue depuis juin 2022 au Palais Bourbon, Sandrine Rousseau est enseignante-chercheuse en économie. Elle a mené des travaux dans le domaine de l'environnement, de la responsabilité sociétale des entreprises et du travail domestique. Sommes-nous loin de la psychiatrie ? Il se pourrait.
Au Palais Bourbon, elle est membre de la commission des affaires sociales et vice-présidente du groupe d'études sur la fin de vie. De plus, elle appartient à plusieurs autres groupes d'études, dont celui dédié au VIH et au sida, ainsi que celui consacré à la prison et aux conditions carcérales. Espérons que cette liste des fonctions soit à jour. Cela fait beaucoup, mais rappelons-nous, la valse des commissions et des études n'est pas spécifique à la députation, nous avons aussi de beaux cas d'école bien de chez nous.
Co-rapportrice, avec la députée Renaissance Nicole Dubré-Chirat, d’une mission d’information sur les urgences psychiatriques.
Sandrine Rousseau a cosigné une proposition de résolution déposée par des élus de la Nupes. Pour la création d'une commission d'enquête visant à « estimer les pertes de chances dues aux fermetures
des services d'urgence, des maternités et du manque de personnel ». Un langage ambigu, pour ne pas dire alambiqué. La politique, c'est difficile.
À noter que des colloques, dont celui l'avenir de la profession de psychologue, ont été organisés ce 31 mars 2023 à l'Assemblée nationale, suite à l'invitation de la députée.
Baigne-t-elle dans le monde de la psychologie ? Les diplômés en psychiatrie n'ont qu'à se brosser ? Visiblement, le militant psychanalyste « éloigné » depuis peu, Gérad Miller hante encore les pensées de certaines personnes de la Nupes.
On va donc s'occuper des urgences psychiatriques en les visitant. Les soignants, dont les psychiatres, et surtout l'administration de la santé, n'ont qu'à bien se tenir.
Le CHU de Strasbourg en mode « panique ».
Sandrine Rousseau fait son Tour de France des unités des urgences psychiatriques. Vu le comportement abrupt et un tantinet surréaliste de la députée, les responsables du CHU ne savent plus où donner de la tête. La situation catastrophique, financière et administrative, le manque de personnel, fait craindre le pire.
Le risque médiatique est majeur, l'arrivée du nouveau directeur général du CHU, le professeur Samir Henni, dont l'intronisation était annoncée ce lundi 26 février, serait décalée pour ne pas prendre de risques de se croiser dans un couloir. Un nouveau directeur général, cela se chouchoute. Inutile de se retrouver face à une adepte de la déconstruction. Chacun des deux a la même préoccupation, ne pas rater son entrée dans le CHU. C'est de la com !
Et, pourquoi l'EPSAN, acteur majeur du dispositif de la santé mentale dans le bas-Rhin, n'est pas pris en compte et sollicité ? Est-ce moins intéressant pour les salons parisiens ?
Une précurseuse dont on ne sait pas ce qu'elle devient.
Sandrine Rousseau suit-elle les pas de Martine Wonner ? Dans le domaine médical, il semblerait. Les mauvaises langues diront que leurs esclandres médiatiques étaient un signe. Rappelons-nous qu'en 2018, Martine Wonner avait aussi fait un rapport parlementaire sur la santé mentale. Que sont-ils devenus ?
jeudi 22 février 2024
Plaine, archives du 27.07.2022, morne «Plaine» : Le putsch des DNA contre le Conseil municipal de Plaine.
Ce jeudi passé, le nouveau sous-préfet avait prévenu de la décision de la préfète, le maire de Plaine, Jean-Marc Chipon et l’adjointe dissidente Christine Gillemann. Étonnamment, la première adjointe aussi dissidente, Odile Fuchs semble exclue de la conversation. La préfète allait proposer la dissolution du Conseil municipal. Monsieur ou Madame Gillemann se sont précipités dans les bras du journaliste des DNA qui en a fait des tartines. Le projet est éventé ! L’engagement de l’ancienne sous-préfète de continuer vu les bons résultats financiers de la mairie en attendant l’automne est caduc. Une victoire à la Pyrrhus, pour les nouveaux opposants depuis 2021 du conseil municipal. Imaginez une seconde qu’Heb’di se permette de lancer en pâture à ses lecteurs ce genre de nouvelle biaisée et commandée. On nous traiterait de « torchon » et ce serait bien mérité.
D’après le maire, à l’adjointe Christine Gillemann et son mari, Hubert, ancien maire de Dachstein. Toujours d’après lui, les deux sont proches du journaliste des DNA. Comme son article tombe fort à propos, on ne pourra pas le contredire. Le but de l’opération est bien sûr de récupérer les rênes de la ville, une fois le maire actuel, knock-out. Ce qui reste optimiste et aussi présomptueux, car leur remue-ménage désastreux, leur comportement contre le premier magistrat de la ville les disqualifient pour gagner quoi que ce soit. Ainsi la liste de l’ancien maire, battue aux dernières municipales, risque de repartir comme en 14 et gagner haut la main, laissant les dissidents de la liste de la majorité sur le tas de décombres qu’ils ont créé.
Une commune aux habitants au caractère bien trempé.
Mille habitants (https://maximegruberpresse.blogspot.com/2024/02/plaine-archives-du-270102021-morne.html), mais pas de petites natures. À peine élus aux municipales, ayant évincé l’ancienne équipe installée depuis des lustres, les nouveaux se scindèrent en deux groupes. Le pauvre maire Jean-Marc Chipon se retrouva esseulé, les « dissidents » étant au nombre de neufs pour quinze élus. Esseulé, mais avec le droit pour lui et aucune envie de démissionner, ce qui mit en rage la nouvelle opposition. Le spectacle pouvait que commencer. Comme Heb’di l’a déjà écrit : les spécificités de Plaine sont les canassons, la châtaigne aussi appelée torgnole (https://maximegruberpresse.blogspot.com/2024/02/plaine-archives-du-09112021-morne.html) et les doigts d’honneur pendant les commémorations devant le maire. Et, le florilège continue... bris de vitrine d’un membre de la famille du premier élu, chantage contre une élue et j’en passe. Ils sont toniques à Plaine. D’après le maire, son refus aux demandes territoriales des élus voulant se servir sur la commune est le facteur déclencheur… Les chevaux et l’immobilier ont leurs exigences et ont besoin d’espace. À la tête de la manœuvre pour provoquer la chute de Jean-Marc Chipon et toujours selon ce dernier : le couple Gillemann. Les dissidents pensaient avoir élu au mieux un homme de paille, au pire, un homme conciliant. Mauvaise pioche. Devant le comportement irrationnel des attaques, la maréchaussée reste impassible, soupire en regardant en l’air, entrainant une certaine idée de l’impunité dans les comportements et les frasques.
La valse des plaintes.
Les dissidents donnent beaucoup de travail aux gendarmes, 12 plaintes au tribunal administratif et 20 au pénal. Record battu ! Un harcèlement quotidien… Tout le panel des possibilités pour déloger le maire ont été visiblement essayé, de la violence au chantage (à ce sujet, une plainte d’une élue restée loyale au maire a été remise à son tour à la gendarmerie). Vu le cirque ambiant, on se demande comment les dissidents croient en une victoire électorale, tellement ils se sont disqualifiés. Trop d’orgueil et pas assez de stratégies ? Certainement. Nous avons enfin un exemple à ne pas suivre dans toute la métropole.
Le titre de l’article pose déjà un problème.
Le titre piège à clics est étonnant : « La préfète demande la dissolution du Conseil municipal ». Restons logique et républicain. Une préfète ne demande rien au Conseil des ministres, c’est plutôt l’inverse. Elle doit soumettre une demande de dissolution. Vendre la peau de l’ours avant sa mort, essayer par suite à l’article des DNA de notifier l’heure du décès du conseil municipal ? Cela en a tout l’air et c’est inadmissible. Selon le baveux, il s’agit d’« une décision exceptionnelle. Les électeurs retourneront aux urnes sans doute à l’automne. » On ne peut pas dire l’inverse, il s’agit d’une décision « exceptionnelle ». Et, ce n’est pas à la gloire de Plaine et de ses dissidents. Pour les élections en automne, pourquoi pas, mais attention de ne pas vendre la peau de l’ours trop vite.
“ « Nous avons fait le constat que la commune était dans l’impasse. Nous avons tenté des médiations, mais le climat était vraiment très tendu. Les deux derniers budgets ont dû être arrêtés par la préfète et l’hypothèse d’une démission collective, un temps évoqué » ne semblant plus d’actualité » « il nous a semblé que la seule solution était de redonner la parole aux électeurs. Ce qui permettra de ramener de la légitimité et de la sérénité ».
“ « Christine Gillmann a salué cette décision de la préfète, rappelant que « nous avions proposé une démission collective dont le principe avait pourtant été accepté par le maire avant de se raviser ».
“ « L’opposition avait décidé de voter systématiquement contre les délibérations proposées afin que le maire, mis en minorité, accepte de démissionner puis, dans un second temps, accepte cette démission collective. »
mercredi 21 février 2024
Plaine, archives du 09.11.2021, morne «Plaine» : Le maire de Plaine frappé par son adjointe !
Kick-boxing sur le maire !
“ Elle donne deux coups de poing au maire et se met en position d’attaque les deux poings levés comme un boxeur ! Le maire précise qu’Odile Fuchs est licenciée en Kick-boxing.
“ La gendarmerie arrivée à la demande du maire viendra calmer cette scène de combat urbain. Le maire a une journée d’ITT, il a porté plainte.
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