Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

jeudi 22 juin 2023

L'enfant prodige...

Le retour d’un enfant prodige, le Pinot Noir d’Alsace.

Son passé est lointain et ombrageux, un survivant qui a connu de nombreux conflits, l’hégémonie de la bière, mais également du vin blanc, sans compter les concurrents venant de Bourgogne et d’ailleurs.

Pourtant, tout avait bien commencé, on parle de légionnaires romains apportant de la vigne qui se propageât dans toute la Gaule et même en Alsace. L’ancêtre du Pinot Noir était prêt à faire des rejetons même si le vin du sud comme ceux de Narbonne et d’Espagne restaient dans l’ordinaire des garnisons.

Puis, avec la chute de Rome, les tribus germaniques ne voient pas d’intérêt au vin, préférant la bière, de plus les routes maritimes sont tenues par les vikings et le sud de la France par les sarrasins.

L’ère de l’autarcie, donc du vin alsacien a enfin sa chance, au Haut Moyen Âge, les ordres monastiques implantés en Alsace s’intéressent au Pinot Noir qui selon leurs registres venait de Bourgogne, ce raisin côtoie nombre d'autres variétés produisant du vin rouge… et blanc.

Les vins Alsaciens ont une réputation élevée et s'exportent dans les pays nordiques, le vignoble au 16ᵉ siècle est deux fois plus grand que de nos jours et a même une appellation « précurseuse » d'origine contrôlée. La guerre de trente ans arrêta net la culture de la vigne, laissant les coudées franches à la Bourgogne et au Bordelais. Cahin-caha le vignoble alsacien se reconstitua, mais l’habitude de faire du vin rouge deviendra jusqu’au XX ème siècle assez rare et très localisé, principalement à Ottrott, Marlenheim et Rodern…




La quantité au détriment de la qualité, le point de vue allemand.

Puis nos amis prussiens amateurs de bière revinrent bivouaquer en Alsace, s’octroyant ainsi la plus grande région viticole du nouvel empire allemand. Ne sachant que faire de tout ce vin, mais aimant la production industrielle, la qualité est sacrifiée à la quantité tout en réduisant le vignoble. En 1918, la loi allemande du 7 avril 1909 sur les vins est toujours appliquée, laissant les choses en état. Après la Seconde Guerre mondiale, tout est remis à plat par des décrets :
L’appellation d’origine contrôlée apparaît le 3 octobre 1962, le « AOC » le 30 juin 1971 et le grand cru le 20 novembre 1975.
Le changement est enfin en cours : les efforts sont orientés vers la production de vins de meilleure qualité, la communication commençant à insister sur la notion de terroir.

La montée en puissance du vin alsacien.

Comment était perçu le vin alsacien dans les années 1970 ? Mal, il faut l’avouer, et avec des aprioris, même chez les vendeurs de vin.
Mon premier souvenir remonte à cette époque, jeune adulte, on m’invita à déguster des huîtres agrémentées d’un sylvaner à la couleur terne. L’étiquette en forme du mollusque et l’indication, "vin pour les huitres", m’inquiéta au plus haut point et j'eus bien raison. Je décidai d’oublier le vin d’Alsace après cette expérience des plus navrantes.
Une décennie plus tard, ce fut la révélation : on me proposa de déguster un riesling, un premier grand cru en Alsace, du Domaine Weinbach appartenant à la famille Faller situé au Kaysersberg. Un vin extraordinaire, extrêmement équilibré et complexe, avec des arômes de fruits jaunes… Pour finir en beauté, on dégusta un Gewurztraminer Grand Cru Furstentum, une grande densité : son goût de rose, je dirai de litchi légèrement épicé, avec une belle minéralité. J’étais irrévocablement conquis.
On me proposa de me faire découvrir aussi les vins du Bas-Rhin, charpentés et plus minéral, aux notes subtiles de terroir, dont le domaine Roland Schmitt à Bergbieten et sans oublier l’incontournable Domaine Frédéric Mochel, à Traenheim. J’avoue avoir trouvé mon compte et mon plaisir.

Et, le Pinot Rouge ?

Il s’était bien caché le bougre ! Mais le voilà ! Comment l’ai-je personnellement découvert ? Pendant un dîner d’affaires, il y a déjà quelques années, on avait la visite d’un cadre parisien aimant le vin. Pour l’épater, le directeur commanda un Pinot Noir d’Alsace dont je ne me souviens pas de quel domaine, peut être un Blanck ou un Muré.

Ce fut une belle dégustation, une magnifique robe rouge grenat, un nez dans les cerises et la mûre. Le Bourgogne n’était pas loin, mais différent avec une touche subtile dans l’acidité, l’amertume et une bouche dense et soyeuse. Des différences notables qui font du Pinot Noir Alsacien une identité unique et avec déjà une grande maturité qui fait et fera de plus en plus parler de lui.

Maintenant beaucoup de domaines viticoles font leur pinot noir, comme toujours, certains prélaveront sur d’autres, selon vos goûts et selon le budget, mais toujours moindre que certains Bourgognes ou Bordeaux. Le Pinot Noir d’Alsace s’accorde avec la cuisine alsacienne requérant un vin rouge, de même qu’avec la volaille et chapons et le gibier.

Bien sûr, depuis j’ai dégusté et énormément apprécié le Pinot Noir des domaines que j’ai cités, leurs qualités et leurs différences vous plairont et vous aurez vos préférences si ce n’est pas déjà fait.




Blanck, Grand Cru''F'' Pinot Noir (rouge).


René Muré. Pinot Noir V.


Fréderic Mochel.


Roland Schmitt.

Domaine Weinbach.

Pinot Noir Altenbourg

Et, le Pinot Noir Clos des Capucins moins en puissance et plus dans le fruit.




Maxime Gruber
Heb'di  le 2 janvier 2021

vendredi 9 juin 2023

Article pour Heb’di du 12 aout 2022 : Voici le scoop d’Heb’di.





Voici le scoop d’Heb’di : l’affaire de la Pampa s’invite à son tour à l’IHU de Strasbourg.


Les scandales à répétition de l’ère Marescaux continuent, voici le dernier tout frais, découvert par Heb’di. L’Alsace, terre d’asile pour les soignants voulant se refaire une virginité sous l’œil bienveillant de Jacques ?

L’affaire est pourtant ancienne, tous les médecins d’Alsace proches de IHU, du CHU et de l’IRCAD le savaient, mais chuuuut, on ne va pas gâcher sa carrière en racontant les dérives du big boss et de son entourage. Mais, voilà que ce secret de polichinelle éclate au grand jour… À qui profite cette soudaine divulgation ? Certainement pas à ceux que l’on croit.





Un bel attrape-nigaud !
Comment commence cette affaire enfin médiatisée depuis peu ? Par deux mails fortuitement distribués en nombre à de nombreux destinataires… Heb’di a reçu ces mails plusieurs fois par de différentes sources. On passait de l’omerta à une avalanche d’informations, deux mails de Benoit Gallix intitulés tout simplement : « Mariano Gimenez ».

Furax, le Directeur Général de l’IHU de Strasbourg avant son départ forcé, explique qu’un médecin non inscrit à l’Ordre des Médecins… exerce dans son établissement… un reliquat de la période Jacques Marescaux… Il est taquin, Jacques…

Il a fait signer au médecin indélicat un contrat aux petits oignons, car l’argent ne compte pas pour

Jacques, le contribuable est si généreux. D’après une source proche de… Jacques, on parle d’un salaire de 130 000 euros avec quatre allers-retours en vol business pour « Buenos Aires » offert par an. Et, cerise sur le gâteau, Jacques a fait un contrat inaliénable de cinq ans ! Quelle générosité ! Ils doivent souvent faire la fête ensemble pour tant de prévenance.

Il y a donc un souci, le Pr Benoit Gallix encore directeur général de l’IHU, envoie un mail à la directrice du pôle des affaires médicales du CHU, la sémillante Armelle Drexler :

« Je vous écris en tant que Directeur Général de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg afin de solliciter un rendez-vous urgent.

Cette demande concerne la réalisation d’un acte médical – sur le plateau technique de l’IHU qui est mis à disposition du CHRU – par un médecin étranger non inscrit à l’ordre.

Dans le cadre de nos activités de recherche et d’enseignement, mon prédécesseur avait établi un contrat de consultant auprès d’un médecin argentin habitant à Buenos Aires, M. Mariano GIMENEZ, né le 1er janvier 1961. Le contrat de ce médecin précise ses missions, qui excluent évidemment toute réalisation d’acte médical.

Dès ma prise de fonction en janvier 2020 j’ai été informé par les anesthésistes du CHRU de Strasbourg que M. Mariano GIMENEZ avait, en 2019, réalisé seul plusieurs interventions chirurgicales. J’ai alors convoqué ce médecin étranger pour l’informer qu’il ne pouvait en aucun cas réaliser le moindre acte médical en France sans avoir obtenu préalablement les autorisations requises, sous peine de risques juridiques importants.

Malheureusement je viens d’apprendre, à nouveau par les anesthésistes, que ce médecin a récidivé. Le 25 avril 2022, il a réalisé, seul en salle, une intervention hépatique sous contrôle radiologique (drainage biliaire percutané).

L’activité de consultant à l’IHU de M. GIMENEZ étant dorénavant sous ma responsabilité, je me permets de vous informer de ces faits qui m’inquiètent au plus haut point. J’ai d’ailleurs questionné le Président du CNOM (Conseil national de l’Ordre des médecins. N.D.L.R) quant à la conduite à tenir dans de telle circonstances. »


Pas de retour, Benoit Gallix insiste dans un second mail toujours adressé à Armelle Drex. Armelle était en vacances ? Affaire enterrée ? Tous les regards se tournent vers Jacques Marescaux.


Qui est le traitre ?
Maintenant, on peut se poser les questions : qui a remis les mails à Jacques et qui les a dispatchés ? Ainsi, Rue89 saute sur l’occasion pour faire un article reprenant les mails du Pr Gallix. Donnant de cette façon, un prétexte au porte-flingue de Jacques, Phillipe Richert, suivi des DNA pour assassiner le Pr Benoit Gallix.

On a le choix, Benoît Gallix avait transmis certaines parties du dossier à ses collègues travaillant où étant proche de l’IHU et au directeur général de l’HUS de Strasbourg, Michael Galy. L’homme qui aime bien servir le champagne à Jacques pendant les réceptions, un brave homme…

Qui a fauté en remettant les mails à Jacques ? Qui a distribué tous azimuts les deux mails ?

Gageons qu’il n’y ait pas qu’un seul nom.




L’article partial des DNA et le comportement navrant de Philippe Richert.
L’article de Rue89 a déclenché opportunément l’affaire, un relais pour les DNA et au président général de l’IHU, Philippe Richert. C’est évident.

Évident que le service de communication de Jacques a lu « le Prince » de Machiavel, mais nous aussi… Trop cousu de fils blancs…

Et, cela commence fort, les DNA force le trait jusqu’à la caricature ! Voici le sous-titre des DNA : 
« Le nouveau directeur général de l’IHU, institut hospitalo-universitaire, est mis en cause pour avoir fait appel à un radiologue argentin non inscrit à l’ordre des médecins pour une intervention chirurgicale. La direction générale assume, mais replace l’histoire dans son contexte. »

Les DNA à la rescousse pour défendre l’indéfendable ? L’histoire dans son contexte ? Et, la loi alors ???
Voici un autre passage : 

« Un courrier anonyme peu amène, envoyé à plusieurs destinataires, concernant le nouveau directeur général, le Dr Mutter, dénonce, notamment, « une pratique illégale de la médecine » au sein de l’institut. Il y est question d’un médecin argentin, le Dr Mariano Gimenez, qui aurait réalisé une intervention chirurgicale en avril 2022 sans être inscrit à l’ordre des médecins du Bas-Rhin. Le courrier ajoute qu’il y aurait eu un précédent en 2019. »

Tout est vrai et notre scoop le confirme…

On apprend que la régularisation pour l’ordre des médecins est en cours ! Ce n’est pas gagné et pas encore fait.

Continuons avec un autre passage : 
« Reste à savoir pourquoi l’inscription n’a pas été faite plus tôt puisque ce radiologue collabore avec l’IHU depuis trois ans. « Je n’ai pas la réponse… Il n’a pas vocation à intervenir, sauf pour des démonstrations opératoires et des cas exceptionnels », répond le Dr Mutter. »

Si la direction du Docteur Gimenez ne voulait qu’il s’inscrive à l’ordre des médecins comme il l’indique aux DNA, c’est bien qu’il y avait anguille sous roche. Et, il n’aurait surtout pas dû parler de son passé en Argentine. Malgré les simagrées du docteur Mutter, contre toute attente, le génial docteur Gimenez n'est pas le super-héros décrit. Le monde médical alsacien qui est forcément au courant de tout est furieux. Le docteur Mutter a exagéré le trait, le docteur Gimenez faisant que des interventions lambdas. Certains voudraient signaler au conseil de l’ordre que le glorieux geste médical effectué et mentionné dans les DNA n’a rien d’exceptionnel et est réalisé par d’autres praticiens du cru et ne justifiant en rien la délégation de cette tâche au Dr Gimenez. Et, encore moins de l’indiquer aux DNA. Grogne et foutage de gueule du personnel médical pour sauver à tout prix le protégé de Jacques.

Nous ne nous attarderons pas trop sur l’intervention de Philippe Richert, englué dans sa fixette : « il faut flinguer Benoît Gallix ». Caricatural, le voir se transformer de politique en spadassin aux ordres est même pathétique. C’est la panique, c’est la faute à Gallix.


Le scoop d’Hebdi, venu tout droit d’Argentine.
Pourquoi Heb’di ne réagit que maintenant ? La raison est simple, la diffusion en force des deux mails du Pr Benoit Gallix nous a paru suspecte ! La réaction de Rue89 est logique… Celle de Richert et les DNA, attendues… Un mécanisme bien huilé.

On se doutait aussi que si l’ordre des médecins traînait des pieds, c’est qu’il y avait un souci. Nous nous sommes procurés la décision en appel du tribunal de Buenos Aires au sujet de la condamnation du « Dr Mariano Eduardo Giménez ».

Les documents en espagnol sont en fin de l’article.

Voici une traduction au sujet des peines :

La cour lui reproche :

– D’organiser un cours en même temps qu’un séminaire que le séminaire de l’association de chirurgie

– Des messages anonymes sur les réseaux sociaux contre l’association de chirurgie

– Dénonciation devant le comité d’éthique suite à des accusations de mensonges et calomnies en public de la part de l’inculpé envers certains collègues suite à une présentation d’une de leur recherche

– Participation à des forums avec un manque d’éthique

– Appropriation des textes écrits par ses collègues lors de la rédaction du livre (seul auteur indiqué) et faire croire que le livre est obligatoire dans le cursus des élèves sans que cela ait été recommandé par l’association. Le livre s’appelle : “chirurgie : fondement pour la pratique clinique”

– Notes anonymes puis reconnues sans lien avec les activités déléguées par la commission directive

– Être l’assesseur du projet Hôpital Posadas ce qui représente un risque de duplicité

– Source de conflits internes permanents avec ses paires : discrimination, dépréciation, comportement non-éthique, etc.

En résumé : le docteur n’a pas d’éthique et agit contrairement aux bonnes pratiques afin d’atteindre ses objectifs personnels aussi bien économiques, académiques que social en allant à l’encontre de l’intérêt de l’institution.


Les sanctions : suspension de toutes charges dans l’association de chirurgie et interdiction de participer durant 8 ans à toutes activités scientifiques ou académiques en lien avec l’institution.


Cela a été prononcé en juillet 2017 et les sanctions sont en cours jusqu’en 2025. Nous avons donc affaire à un exilé économique ayant les bonnes grâces de Jacques malgré un « ordre des médecins » muet et gêné sur les entournures.

Comme le disent les DNA, exercer la médecine sans être inscrit à l’ordre des médecins, c’est mal, c’est même illégal et interdit… tout le reste… la régularisation de sa situation ? Ce n’est pas un migrant voyageant en classe Business !

L’arbre qui cache la forêt…
Oui, d’autres médecins seraient dans ce cas, le Pr Gallix avait commencé à faire le ménage, ce qui n’a pas plu à qui vous savez…


Le jugement du tribunal de Buenos Aires en mode PDF à télécharger.



Maxime Gruber





mardi 6 juin 2023

Article pour Heb’di du 11 juillet 2022. Prends ta retraite dorée !

Prends ta retraite dorée ! La supplique du monde médical alsacien à Jacques Marescaux.


Ce serait mieux ainsi, avant que ce soit un « Waterloo » pour le Pr Marescaux, provoquant la fin du « système » et l’« Austerlitz » du Pr Gallix !


Un système bancal tenu par les pressions et l’omerta n’est pas tenable durablement, le monde effaré nous regarde. Pour le monde médical alsacien, la situation est complexe et extrêmement désagréable, avec un réel sentiment d’injustice envers le Professeur Benoit Gallix limogé par un certain Phillipe Richert, tout nouveau président du Conseil d’Administration aux ordres de Jacques Marescaux. Le crime du Pr Gallix est d’avoir secoué le cocotier, pardon, d’avoir pris en compte l’audit du projet d’Hospitel de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et d’avoir dévoilé un système financier pour ne pas dire une pompe à fric dont la première victime est l’IHU de Strasbourg.

Et, l'intérêt général dans tout cela ? Le Buzz des soirées festives de Jacques, servi par le directeur et le président du CHU transformés en loufiats n’est pas une fin en soi. Sauf pour l’ego sidérant de Jacques. Un peu moins de spectacles à paillettes, plus de médical, d’éthique et une meilleure prévenance pour le personnel médical choqué par ses agapes, seraient le bienvenu.

Un tassement de l’information.

Jacques Marescaux et son entourage bloquent toute information depuis le signalement du Pr Gallix au « Parquet national Financier » (PNF), invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice… Il faut avouer que les DNA et Rue89 aident bien. Et bien sûr, la troupe met la pression sur Benoit Gallix et son entourage. Rien ne doit passer, à moins que ce soit à charge contre le dénonciateur. Ils sont en mode défensif. Nous voyons un rassemblement des forces avant la grande bagarre finale. La « grande armée » de Marescaux contre la guérilla de Gallix, un vrai suspens !

Qui administre l’IHU pendant la crise ? On ne sait pas trop…

Il faut administrer les affaires courantes de l’IHU. Cela ne peut pas que reposer sur le président du CA, le pauvre Philippe Richert, plus aux basses œuvres que dans le constructif. Il faut un directeur général.

Ce 8 juillet, un directeur par intérim pour gérer les affaires courantes et la gestion de l’établissement devait être désigné. Ce ne fut pas le cas, ce job doit vraiment être un bâton de m… À moins que les intrigants préfèrent attendre pour être désignés directeur général, tout court. Cet établissement est juridiquement indépendant. Ce n’est pas l’université ni un hôpital. Il s’agit d’un établissement à part, même s’il vit en partie de l’argent public, il faut donc impérativement un directeur général. Le CA a donc du travail sur la planche pour le trouver. Mais, gageons qu’il sera du sérail de Jacques… Il y a déjà des propositions.

Une cooptation comme à Marseille ? Un affidé ? Brave Raoult montrant le chemin ! N’oublions pas que vu les enjeux, Marescaux ne lâchera jamais. Il est plus ancré qu’une patelle sur son rocher.




Un problème de fond.

Le concept de l’IHU : une structure d’excellence capable de générer de la recherche, de l’innovation, voir du soin d’exception est un très bon modèle, performant, visible. Ce serait une locomotive tirant la communauté scientifique et médicale vers le haut. Les IHU sont des exemples à suivre, sauf celui de Marseille… et pour des raisons similaires, celui de Strasbourg !

Le modèle « IHU » reste primordial comme le bel exemple de l’Institut des maladies génétiques « Imagine » de l’Hôpital Necker-Enfants malades créé en 2007 et soutenu par la fondation du même nom. Cet institut est un lieu où la recherche et les soins interagissent de façon étroite pour arriver aux solutions diagnostiques et thérapeutiques dont ont besoin les patients, enfants et adultes.

L'établissement a comme partout des problèmes de fonctionnement, ils ont aussi de fortes personnalités. Cependant, cela reste un modèle pour les publications, de connaissances, de valorisation, de brevet et de reconnaissance internationale. Cet institut tire l’écosystème de la recherche biomédicale français vers le haut. À l’opposé du national en pleine perdition. La France est le seul pays membre permanent n’ayant produit ni vaccin, ni médicament pendant la Covid. Une situation en perdition par l’absence de volonté de financement public.

Le constat ? On a besoin d’IHU !

Les dérives de l’IHU de Strasbourg.

Le modèle IHU est viable et porteur, mais l’IHU de Strasbourg a une spécificité, il a été construit dans un mode de cohabitation pas très clair entre un centre privé, l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (IRCAD) et L’institut de chirurgie guidée par l’image de Strasbourg (IHU). Le Pr Marescaux était le directeur des deux, ce qui était très commode pour faire des factures à l’IUT pour l’IRCAD. Comme l’IHU dépend à plus de 50 % de l’argent public, l’IRCAD était donc très intéressé par cette manne.

Un tour de passe-passe dont certaines ramifications restent opaques. Cela a été pointé du doigt, des audits dont celui du projet d’Hospitel de l’IHU de Strasbourg ont bien expliqué les dérives financières. Ce dernier audit a mis le feu aux poudres entre Jacques Marescaux et le directeur général Benoit Gallix « remercié » suite à son signalement au parquet national financier (PNF) sur les connivences financières entre l’IHU et l’IRCAD.

Nous avons ainsi le constat qu’il ne faut pas fourrager dans les « affaires » de Jacques.

Olivier et Olivia, un couple omniprésent…

Jacques ne s’intéresse plus qu’au festif et au culte de sa personnalité, il est donc obligé de s’entourer de lieutenants dévoués et dangereux. Comment les tient-il ? Comme dans l’armée mexicaine, par de nombreux titres dans les arborescences de l’IRCAD et l’IHU et pas qu’en Alsace. Il n’a aucune vergogne à les disposer dans toutes les strates des deux instituts. Comme son avocat personnel, Olivier Bilger, avocat, conseil juridique et financier à L’IHU. Il est aussi membre du directoire de l’IRCAD, le site internet ne permet pas de définir exactement son rôle. Opacité ? Peut-être… Il est aussi l’avocat et conseiller financier de l’IHU de Marseille, un proche de Raoult ? Et, cerise sur le gâteau : il est trésorier de l’IRCAD au Rwanda.

Un sacré don d’ubiquité et des fins de mois des plus heureuses. Le meilleur est pour la fin, sa femme Olivia Bilger est directrice administrative et financière de l’IRCAD. L’entourage de Jacques est une grande famille !

Parlons de l’IRCAD.

Il est indéniable que Jacques Marescaux a eu une capacité visionnaire et de création exceptionnelle, il a embelli l’image de l’Alsace et de sa recherche médicale. Mais, cette image n’est pas accentuée ? Qu’a produit l’IRCAD en termes de connaissance, de compétences, de brevets et de startups pendant la période où Jacques dirigeait l’IHU et l’IRCAD ? Zéro startup, et pour les brevets ? Il serait intéressant pour l’IHU de faire un comparatif des résultats entre la période Marescaux puis Gallix. Surtout que ce dernier avait pratiqué une politique d’ouverture qui allait porter ses fruits. Ce qui n’était pas en phase avec la garde rapprochée de Jacques portée sur l’entre-soi.

On peut aussi s’interroger quand un universitaire à la pointe de l’innovation mondiale dans le médical construit un modèle… avec de l’hôtellerie et de la restauration. Est-ce cohérent ? Jacques s’est-il inspiré de Disneyland ? Il est évident que c’est bénéfique pour la ville et la région. L’ambition du Pr Marescaux, est-elle de répliquer ce modèle ? C’est certain ! Mais, il ne faut pas le vendre comme un modèle de science et d’innovation !!!

Est-ce une supercherie du fait que des mécènes s’engagent dans l’IRCAD pour l’innovation médicale et se retrouvent dans l’hôtellerie et dans la restauration ? On sent déjà percer la culture « showroom » de Jacques, les paillettes et le champagne ne sont pas loin.

Le H index !

Jacques serait-il devenu un tavernier de luxe plus qu’un praticien ? Demandons au H index trouvable sur Internet ! De quoi s’agit-il ?

« Le H-index (ou indice H) a été proposé en 2005 par Jorge Hirsch. Il reflète à la fois le nombre de publications et le nombre de citations d’un chercheur, et est donc une tentative de refléter l’impact de ses travaux.

Le H-index représente le nombre d’articles H cité au moins H fois chacun. Par exemple, un chercheur avec un H-index de 18 a publié 18 articles cités chacun au moins 18 fois.

A noter : Un chercheur ne peut pas avoir un H-index supérieur au nombre total d’articles qu’il a publiés. Un chercheur peut avoir publié un nombre d’articles supérieur à son H-index. »


Faisons un comparatif de la notoriété cumulée dans le temps, entre un Jacques frôlant les 74 ans avec des chercheurs plus jeunes ayant une vraie contribution à l’innovation.

Marescaux a un H index de 54 alors que la crème des chercheurs culmine à 100 ! Jacques nous a fait il la fable de la grenouille qui se veut aussi grosse que le bœuf ? Espérons que l’explosion n’aura pas lieu !

Un après Jacques Marescaux ?

Que les admirateurs de Jacques ne s’inquiètent pas trop ! En effet, le monde médical alsacien le soupçonne de vouloir rester malgré le scandale. Trop d’impératifs sont en jeu. Son côté hors-sol et égocentré, ce qui est d’ailleurs plutôt de la responsabilité de ses courtisans. Son amour du festif et du pognon le feront rester le plus longtemps possible. Pire ! Après lui, le déluge, l’IHU et l’IRCAD pourront s’écrouler provocant l’inquiétude légitime des praticiens.

La guerre entre le Pr Marescaux et Gallix ne peut que continuer.

 



Son propre culte de la personnalité devient grotesque !


Pour le 14 juillet, l’IRCAD dans un message aux réseaux sociaux compare Jacques à…. Louis Pasteur, Edith Piaf, Marie Curie, René Descartes, Victor Hugo, Gustave Eiffel et Coco Chanel ! Rien que ça !

Quelle autopromotion après sa BD consacrée à sa personne ! Quel manque de modestie ! Quel besoin de paillettes !



Attention ! La grenouille est sur le point d’exploser !



Maxime Gruber

Article pour Heb’di du 29 juin 2022. Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.

 Jacques Marescaux au pays des poules mouillées.


Ah ! Les particularités de l’Alsace, ses spécificités… son kougelhopf, ses « manele » et pas seulement en pâtisserie. Et, surtout sa plus belle des réussites, la méthode « Marescaux ».


Rappelons-nous la guerre de 30 ans où les dames de la haute société strasbourgeoise n’ayant pas la télévision montaient pour égayer leurs soirées en haut de la Cathédrale de Strasbourg pour admirer les villages des environs sous la coupe des Suédois, pillés et brûlés.

Il en est resté quelque chose… Quand les orages arrivent, on se terre chez soi en espérant que la foudre tombe ailleurs. Si elle tombe sur quelqu’un d’autre, cela fera un joli spectacle, alimentera les rumeurs et l'on pourra dire : ouf, c’est tombé pas très loin.

Jupiter Marescaux.

Et, qui jette sa foudre en ce moment ? C’est Jacques Marescaux. Quel silence des Alsaciens entre chaque impact !

Les poules mouillées se terrent, au-dessus du poulailler, les triples buses volent en escadrilles surveillant les gallinacés apeurés. Les poulets proches du trône picorent les graines tombées du festin du maître et se préparent à sillonner la campagne alsacienne pour propager sa bonne parole.

Et, cela a commencé ! Ils doivent sauver l’honneur du boss et dire tout le mal possible sur le pourfendeur Benoît Gallix.


Une méthode, un système alsacien non envié par le monde entier.
 
Et pourtant, certains ont essayé de créer ce système pyramidal ailleurs, avec plus ou moins de bonheur… un autre IHU ? Celui de Marseille… un certain Raoult déboulonné démontre que la « méthode » ne prend pas partout.

Une preuve ? Appelez le Conseil national de l'Ordre des médecins… Demandez si l’Alsace a des soucis d’éthique… On vous répondra : « Ouh la !!! C’est pire que la Corse ! »

Il faut le dire, cela ne passerait pas ainsi dans d’autres pays vraiment démocratiques. Un pays comme le Canada par exemple, pays d’où vient le Professeur Benoit Gallix, MD, PhD, « ancien » Directeur Général de l’IHU Strasbourg, et ancien président du département de radiologie diagnostique du Centre universitaire de santé McGill, Montréal, Canada.

Jeté à l’encan en 48 heures par le comique troupier « Philippe Richert » président du conseil d’administration de l’IHU, depuis peu pour faire le ménage et voulant faire plaisir à son très grand ami Jacques Marescaux. Il ne peut rien lui refuser. D’ailleurs ? Peut-on refuser quelque chose à Jacques Marescaux ? Il faut d’abord soupeser le pour et le contre. Un niet peut être dangereux. Il peut être taquin le Jacques…

Pour Philippe Richert, renvoyer avec perte et fracas Benoît Gallix, doit particulièrement être jouissif pour un licencié ès sciences naturelles de donner la rouste à un professeur d’université.

Ne touche pas au grisbi !

Qu’a fait le Professeur Benoit Gallix pour mériter cet opprobre ? De faire son travail… Cela commença de suite à son arrivée entre lui et le Pr Marescaux. En bloquant l’appel d’offres d’ameublement pour 500 000 euros de 19 chambres déjà…meublées… pour le projet Hospitel.

Jacques doit être un adepte du surréalisme, mais on n’escamote pas impunément l’argent de poche d’un si grand homme.

La guerre est déclarée. Pour Benoit Gallix, il essayera en autres d’arrêter la main mise financière de Jacques Marescaux à l’IHU. Selon le journal « Marianne », Jacques Marescaux à la tête des deux organismes, l’Ircad et avant la venue du Pr Gallix : l’IHU, signait les chèques en règlement de factures qu’il avait lui-même établies !

Un crime de « lèche » majesté.

Trop, c’est trop, Benoît Gallix écrit ce lundi 20 juin au parquet national financier, invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice. Le 23 juin, il « prend acte de la décision du conseil d’administration de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg de le démettre de ses fonctions de directeur général qu’il occupait depuis le 1er janvier 2020. » Rapide, quand il veut, Philippe Richert.

Le combat juridique va pouvoir commencer.

Le souci est que Jacques Marescaux avec ses frasques a laissé beaucoup de traces. Heureusement équipé d’une éthique à géométrie variable, il a décidé avec son petit clan de courtisans, partisans prêts à tout, de finalement flinguer Benoît Gallix.

Il est sali ? Il doit salir aussi.




Les troupes de combats de Jacques Marescaux.

Pour influencer, on doit insuffler la peur de même qu'une éventuelle récompense. Tout rebelle aux belles paroles de Jacques sera estampillé « ennemi à la cause commune ».

Nos inquisiteurs à la solde de Jacques Marescaux leur font comprendre que la vie deviendra plus rude.


Des procès staliniens avant le procès.

Disséminés dans les plaines, villes et villages, nos questionneurs agressifs cherchent des preuves contre Benoît Gallix en mettant la pression. Tout y passe, ses liens avec la gent féminine, faut-il contacter MeeTo ? Non, RAS…

Les questionnés semblent être récalcitrants au jeu de la délation, pardon, de la diffamation… les ingrats !

Les inquisiteurs changent d’angle d’attaque : Benoît Gallix en croque ? Toujours RAS !

Les poules mouillées ne le sont pas tant que cela ! Les coqs de combat de Marescaux mériteraient de finir à la broche.

On ne fera pas d’allusion sur la parabole de la paille et la poutre. Finalement, oui, on allusionne : à ce jeu, Jacques Marescaux devrait se méfier de l’effet boomerang.



La bagarre ne fait que commencer et Heb’di veille au grain et au poulailler.


Maxime Gruber

Article pour Heb’di du 26 juin 2022. Les « affaires » Marescaux.

  

 Les « affaires » Marescaux. La loi du silence est brisée. On nous écrit…

 Nous avons eu beaucoup de retours suite aux articles du nettoyage par le vide des personnes mettant en péril le « système » Marescaux. Le bâton et la carotte semblent être la recette pour perdurer au-dessus des lois.

 

Parlons de la carotte ! Jacques Marescaux aime la fête, comme Louis XIV, il doit en être l’épicentre. Et, entouré de sa cour, ses courtisans capables de jeter leur dignité aux orties pour plaire à leur maitre. Voici un courrier d’un lecteur ayant son mot à dire au sujet de la fête dont Heb’di avait fait ses choux gras :

"Cher Heb’di. J’ai lu avec gourmandise votre article sur la fête bling-bling qui a réuni notre directeur général, notre président d’université et notre maître, le professeur Marescaux.

Quelle fête en effet !!

Réunis à la Brasserie des Haras pour fêter les 100 ans de la faculté d’odontologie strasbourgeoise, nos amis ont vu les choses en grand.

Le bonheur se lisait sur le visage de nos trois compères ou plutôt devrais-je dire sur le visage du maître et ceux de ses valets.

Et l’on n’est pas dans le symbole !!!

Ce sont bien notre directeur et notre président qui ont joué les valets et serviteurs durant cette soirée tandis que Marescaux jouait le maître de cérémonie.

C’est ça la maresconie !

Notre directeur semblait heureux, regardez-le sur cette photo ! “Une bonne tête de ravi de la crèche” s’est exclamé mon cousin marseillais.

 


Le pauvre homme a bien essayé de quitter sa cellule alsacienne, mais en vain. Il faut dire que ses photos ayant fait le tour de France cela n’a pas vraiment séduit les recruteurs. Mais après tout, personne ne s’est plaint du service, à commencer par Marescaux, de là à lui savonner la planche… Marescaux est homme prudent, il sait qui il perdrait à la tête du CHU, il ne sait pas qui il gagnerait…

Pour le réconforter, il lui a offert un voyage tous frais payés au Rwanda pour aller voir un chantier… celui de l’Ircad local. Notre directeur est sûrement revenu encore plus convaincu de la grandeur de notre maître et surtout des besoins de son portefeuille.

Car la maresconie c’est surtout le pognon !

En effet, l’hôte de notre petite sauterie n’est autre que Marescaux lui -même. Propriétaire de l’Ircad, lui-même propriétaire de 75 % de l’hôtel des Haras et de sa brasserie. Notre homme ne perd pas le nord, à la fin, le pognon doit tomber dans sa poche. Reste à savoir comment nos coquins ont fait payer la soirée à l’université et à l’hôpital. Un petit coup de fil ? Entre businessmen ? Un appel d’offres truquées ?

Cher Heb’di, je vous laisse ici, la prochaine fois, nous nous intéresserons à notre président d’université dont les vœux de prêtrise notamment celui de vivre dans la sobriété semblent bien loin depuis qu’il a rencontré notre maitre. Le voilà d’ailleurs maintenant administrateur de l’Ircad (encore un beau mélange des genres), en prévision sûrement d’une retraite dorée pour bon et loyaux services rendus à notre maître."




  

Votre oncle Hansi

Article pour Heb’di du 23 juin 2022. Benoît Gallix, directeur général de l’IHU de Strasbourg, « liquidé » !

Benoît Gallix, directeur général de l’IHU de Strasbourg, « liquidé » par un « sniper » de Jacques Marescaux, un certain Philippe Richert…

Cela n’a pas traîné, le message est clair. Nul ne peut s’en prendre à Jacques Marescaux, intouchable et non justiciable en terre d’Alsace. Qui se frotte à lui perd son emploi.

Heureusement, Benoit Gallix a demandé au parquet national financier de saisir la justice. Ce sera à Paris et non à Strasbourg.

Well done ! Les « méchants » risquent de trinquer et Heb’di avait prédit dans son dernier l’article : la subite nomination de Philippe Richert comme président de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) ne présageait rien de bon.

L’Alsace, pays du non-dit…

Philippe Richert, qui agrémente son train de vie de différentes fonctions glanées suite à son départ du Grand Est, ne pouvait pas laisser son ami Jacques dans la peine. Promu justement pour flinguer Benoit Gallix, le voilà « Grand Président » de l’Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg. Il devra maitriser l’outrecuidant osant remettre en cause le système de prélèvement opaque instauré par son ami et maître.

La manœuvre est grossière, mais comme personne n’ose bouger, ce sera du gâteau. En Alsace, nous avons un immense élevage de poules mouillées, ce qui fait le bonheur, en autres, de Jacques Marescaux.

Congédier Gallix et continuer comme rien n’était, tel est le crédo. 

Une mise à mort express !

Même l’inquisition fut moins expéditive, un procès où Torquemada aurait été surpris par la rapidité et la manœuvre du départ précipité de Benoit Gallix. Un crime de lèse-majesté où le découvreur du fric-frac sera le puni.

La raison du plus fort étant toujours la meilleure.

Ce jeudi 23 juin, Benoît Gallix a annoncé « prendre acte de la décision du conseil d’administration de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Strasbourg de le démettre de ses fonctions de directeur général qu’il occupait depuis le 1er janvier 2020. »

Nous imaginons qu'à l’Ircad, les bouchons de champagne ont dû sauter et spécialement dans le bureau de Jacques Marescaux.

Benoît Gallix continue… « les motifs invoqués par Philippe Richert, président du conseil d’administration, ancien ministre chargé des collectivités territoriales, et ancien président de la Région Grand Est, ne sauraient dissimuler le fait qu’il s’agit d’une mesure de représailles directes contre le signalement au parquet national financier (PNF) qu’il a effectué ce lundi 20 juin 2022 , conformément à l’article 40 alinéa 2 du Code de procédure pénale, sur des faits susceptibles de revêtir diverses qualifications pénales ».

La boite de Pandore est enfin ouverte…

Soucis pour les deux pistoléros « Jack Marescaux » et « Phil Richert», le signalement au parquet national financier intervient après « de nombreux signalements en interne, aux membres du CA, aux présidences successives, puis auprès des services de l’État. Ces faits avaient déjà été en partie relevés par l’Inspection générale de l‘Éducation, du sport et de la recherche, dans un rapport d’audit daté d’octobre 2020 ».

 

 


 

Pire encore : le parquet national financier est situé à Paris, ce qui est bien vu de la part de Benoît Gallix. Le flingué emportera ses bourreaux dans sa tombe.

Il revient désormais à la justice de se pencher sur ces faits.

Benoît Gallix se tient « à la disposition de la justice pour que toute la vérité soit faite sur les possibles dérives dont l’IHU a été et continue d’être la victime ».

« Après plus de deux années d’investigations, d’alertes et d’efforts pour assainir la situation financière au sein de l’IHU de Strasbourg, notamment en ce qui concerne ses flux financiers avec l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (« Ircad »), et faute d’une réponse administrative adaptée, il revient désormais à la justice de se pencher sur ces faits, pour mettre un terme à l’hémorragie de financements publics qu’ils sont susceptibles de causer ».

À noter qu’il ne cite à aucun moment, Jacques Marescaux, ancien directeur général de l’IHU et fondateur de l’Ircad (et à ce titre membre du CA de l’IHU), pourtant visé à travers le signalement au PNF.
 
Le meilleur des mondes pour l’Ircad.

Selon l’Ircad, « l’Université de Strasbourg a mis en place une procédure encadrant l’exercice des compétences d’exécution paritaire entre l’IHU et IRCAD. Il a été diligenté des études juridiques et financières par de nombreux conseils, qui ont conclu à la conformité des relations. Il est ainsi étonnant que depuis fin 2020, tenant compte de la transparence appliquée à ces sujets, du nombre d’intervenants et d’interlocuteurs émanant de nombreux services publics, il n’ait pas été conclu à l’existence de faits susceptibles de fonder une transmission sur la base de l’Article 40 du Code de procédure pénale ».

L’Ircad semble jouer le pipeau à la perfection à défaut de ses financements.

La réponse du berger à la bergère : « Faute grave » et dépôt de plainte envers Benoit Gallix. 

Pour l’Ircad, c’est “celui qui dit qui est”. C’est navrant.

« Benoît Gallix, ayant connaissance de la remise en cause potentielle de son mandat pour faute grave dans l’exercice de ses fonctions, concernant des motifs totalement indépendants de ses dénonciations récentes, de vouloir instrumentaliser la situation pour faire obstacle à sa révocation. Au regard de l’ensemble de ces éléments, l’Ircad se voit contraint de saisir le procureur de la république de Strasbourg d’une plainte pour dénonciation calomnieuse ».

Calomnie à calomnie et demi. 

Dénonciation Calomnieuse ? Bon courage pour l’affirmer quand Paris s’en mêlera ! Le grand déballage va commencer. Prenez vos popcorns et votre abonnement heb’di, le spectacle sera épique.


Maxime Gruber

lundi 5 juin 2023

Article pour Heb’di du 22 juin 2022. Jacques Marescaux, le super-héros aux mains pleines.

Jacques Marescaux, le super-héros aux mains pleines, nous a concocté un scandale financier strasbourgeois qui deviendra international.

Un avis de tempête est en cours et l’ouragan approche. On le sent, les langues vont certainement se délier après un silence imposé de plusieurs décennies.


La méthode Jacques Marescaux ayant tellement fait pour la médecine et Strasbourg est en train de se fissurer.

Le plus étonnant est que les faits dénoncés sont connus depuis bien longtemps, on en faisait même des plaisanteries. Mais, qui oserait faire des reproches au grand professeur ? Il en faudrait des cojones et des appuis… Jacques Marescaux le savait et il en profitait, médecin et chirurgien hospitalier français et membre de l’Académie nationale de chirurgie et de l’Académie nationale de médecine. C'est le fondateur de l’Institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (Ircad) » et de l’Institut Hospitalier Universitaire (IHU) qui nous intéressent tant.

De son vivant, il a droit à une bande dessinée pour saluer son parcours exceptionnel !

Cette BD est dithyrambique, le sous-titre est tout simplement : « L’incroyable conquête de l’excellence » !

Le texte de présentation est aussi impressionnant par sa flagornerie :

« Des idées innovantes, une confiance en soi qui balaie tous les obstacles et des rencontres qui ouvrent des portes permettant une « success story » à l’Alsacienne, d’abord régionale puis internationale : le parcours du Pr Jacques Marescaux méritait bien une bande dessinée : « Jacques Marescaux et l’IRCAD »

Comment ne pas péter un plomb, se sentir au-dessus de la mêlée, des contingences humaines et des soucis de paiement ?

Comme la presse régionale était aux ordres, c’est la nationale qui s’étonne du comportement du professeur.

Cette presse, c’est « Marianne ». N’oublions pas Heb’di avec ses deux articles récents parlant du professeur faisant la fête au Rwanda et de ses frasques dans les cuisines d’un restaurant étoilé. De sources sûres, nous savons que cela a profondément agacé les responsables et le personnel hospitalier. Ces derniers ont largement diffusé nos articles dans leurs établissements.

On n’est jamais trahi que par les siens.

L’actuel directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Benoît Gallix, voulu et intronisé par… Jacques Marescau, semble bien plus indépendant que ne croyait ce dernier.

Benoît Gallix a écrit ce lundi 20 juin au Parquet national Financier, invoquant « l’article 40 » et la nécessité de saisir la justice.

La gestion de son prédécesseur, Jacques Marescaux, est mise en cause. Celle de Michèle Barzach, ancienne ministre de la Santé de Jacques Chirac, et présidente rémunérée de l’IHU de Strasbourg, à sa création en 2011 jusqu’à sa démission fin 2020, aussi. Benoît Gallix est un ingrat !

« En tant que directeur général de l’IHU Strasbourg le 1er janvier 2020, j’ai découvert ou été témoin de faits susceptibles de constituer des infractions pénales », écrit-il.

Mélange des genres.

Les faits litigieux concerneraient les relations entre l’IHU de Strasbourg et l’Ircad, l’institut de recherche contre les cancers de l’appareil digestif (IRCAD) association à but non lucratif de droit privé alsacien-mosellan, créée et présidée par le Pr Jacques Marescaux depuis des décennies. Il est partout.


Des opérations litigieuses…

La première, le projet Hospitel, est un projet d’hébergement des patients dans un hôtel de luxe, propriété d’une filiale de l’Ircad, et largement financé par l’IHU. « La composante scientifique était accessoire », souligne Benoît Gallix dans sa missive au PNF. « Lors de ma prise de fonctions, ce projet a immédiatement retenu mon attention au regard de l’importance des engagements financiers qu’il impliquait d’une part, et de son éloignement des missions de recherche relevant de l’objet social de l’IHU d’autre part. »

Selon Benoît Gallix, l’opération, initialement chiffrée à 2,2 millions d’euros, le projet Hospitel porterait en réalité sur 6,6 millions ! Début 2020, il découvre que les 19 chambres sont déjà meublées alors qu’un appel d’offres encore en cours prévoyait leur ameublement pour 500 000 euros. Il bloque alors l’appel d’offres et fait part de ses réserves à Michèle Barzach, présidente de l’IHU. On peut se demander où va tout cet argent escamoté. Le 11 septembre 2020, il est décidé de lancer un audit sur le projet Hospitel. L’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche (IGESR) rend son rapport fin octobre 2020. « L’étroitesse des liens entre les deux structures, IHU et Ircad, notamment en termes de gouvernance, avec en particulier le cumul par un même dirigeant des fonctions de direction des deux instituts, présente des risques de confusion et de conflits d’intérêts »

La conclusion est terrible : « Le projet Hospitel n’est pas financièrement soutenable au regard des moyens financiers de l’IHU, sous peine de remettre en cause ses activités de recherche », sans compter « un risque financier » et « d’un risque juridique ».

Sentant les ennuis arriver, Michèle Barzach démissionne.

En ligne de mire également : la réhabilitation par l’Ircad d’anciens « haras royaux » transformés en chambres d’hôtel haut de gamme, utilisées par l’IHU notamment pour loger du personnel lors de formations. Benoit Gallix en prenant ses fonctions, a mis en concurrence plusieurs hôtels situés à proximité de l’IHU « obtenant une baisse de 30 % des nuitées ».

Les « coopérations » pour ne pas dire « facturations » de Ircad à l’IHU au bon vouloir de Jacques Marescaux. Ce dernier avait créé « un ensemble en de prestations de services facturées à l’IHU par l’Ircad sous la qualification de “coopération”. »

Il est question de mises à disposition de salles, de matériel, de formations , de fournitures d’animaux de laboratoire, de services informatiques et de refacturations de personnel. « Ces “coopérations” n’ont jamais été formalisées et ont pris la forme de devis ou factures établis au coup par coup, sans politique tarifaire préalablement établie et sans que l’IHU ait le moindre pouvoir de négociation puisque c’était la même personne qui validait les factures pour l’IHU, et fixait les prix pour l’IRCAD », dénonce l’actuel directeur au parquet national financier, déplorant que son prédécesseur, à la tête des deux organismes, signait les chèques en règlement de factures qu’il avait lui-même établies… Sommes en jeu : de 500 000 à 600 000 euros annuels.

Une animalerie de l’Ircad hors de prix.

L’Ircad gérait les animaux de laboratoire indispensables à certains projets de recherche, Benoit Gallix décide de créer sa propre animalerie au sein de l’IHU. Mi-2021, toutes les prestations entre l’Ircad et l’IHU ont finalement été mises à plat dans le cadre d’une « grande clarification » initiée par Benoît Gallix. Suite à ces renégociations, les dépenses de l’Institut Hospitalo-Universitaire ont été divisées par trois.

Au Parquet National Financier de trancher. Jacques Marescaux abat sa pièce maitresse.

Selon Benoît Gallix, les tensions demeurent. « Ce signalement est l’aboutissement de deux années d’analyses et d’efforts pour mieux comprendre, au-delà du dossier Hospitel, la nature exacte des faits et des relations financières entre l’Ircad et l’IHU », écrit le directeur. Son « inquiétude est au plus haut point » devant certaines factures jusque-là bloquées, mais devant encore être payées.

« Force est de constater que la réponse administrative a échoué et qu’il revient désormais à la justice d’analyser et, le cas échéant, mettre un terme à ces agissements ainsi qu’à l’hémorragie de financements publics qu’ils provoquent ».

N’étant pas habitué à une telle rébellion, Jacques Marescaux sort un nouvel appui pour essayer d’endiguer Benoît Gallix et de tenter de retrouver un peu d’honneur perdu. Un nouvel administrateur de poids vient d’être nommé très discrètement à l’IHU de Strasbourg, un ami de longue de date de Jacques.

Un certain Philippe Richert, ancien ministre, bombardé président de l’IHU dont la mission sera de contrer le directeur de ce même IHU…

La digue sera-t-elle assez solide ?

N’oublions pas que l’Ircad est aussi implanté à Taïwan, au Brésil, au Liban et bientôt au Rwanda, lieu des fêtes de l’ambassadeur. On passe du régional à l’international. Le sujet n’est pas clos, il ne fait que commencer. D’autant que les Alsaciens et leurs collectivités ont généreusement financé les projets successifs de Jacques Marescaux.


Maxime Gruber.

vendredi 2 juin 2023

Brève pour Heb’di du 16 juin 2022. Jacques Marescaux et Michael Galy, fêtards.

Jacques Marescaux et Michael Galy, bling-bling et fêtards malgré la crise.


Le professeur Marescaux et le directeur général du CHU de Strasbourg, Michael Galy, ignorent faire la fête discrètement. Et, pendant ce temps, l’hôpital se meurt faute de moyen.


Bossez, nous, on fait la bringue.

Quelques jours avant la chute de la monarchie en 1789, le manque de blé provoqua la disette. La reine Marie-Antoinette osa dire alors « s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche ».

Alors que depuis des années, nos hôpitaux crèvent dans le dénuement, que les médecins et les infirmiers se tuent à la tâche pour sauver ce que l'on peut, à commencer les malades, que nos universités s’effondrent, nos enseignants s’éreintent et nos étudiants vont aux restos du cœur, leurs responsables ici à Strasbourg prennent du bon temps. C’est la fiesta. Ils ne connaissent visiblement pas la crise. Champagne à volonté et haute cuisine !

 


 

Affligeante photo prise récemment. Deux loufiats avec leur tablier de serveur, le directeur général de notre CHU, Michael Galy et le président de l’université, Michel Deneken trinquent gaillardement. Sous le regard gourmand du professeur Jacques Marescaux en chef, avec baskets dorées. Que de symboles !

Indécence ? Toute-puissance ? Naïveté ? Irresponsabilité au minimum. Les patients, les étudiants, les professionnels de nos hôpitaux et de nos universités apprécieront…

Visiblement, les nantis n’arrivent pas à faire la fiesta sans que tout le monde le sache.

Jeanne Fischer

jeudi 1 juin 2023

Brève pour Heb’di du 25 mai 2022. Mélenchon chasse les voix au CHU de Strasbourg.


Mélenchon chasse les voix au CHU de Strasbourg. Le Directeur Général du CHU, lui, est à Kigali, Rwanda !

Tandis que l’hôpital se meurt par manque de moyens et de personnels et que les politiques, législatives obligent, sont à son chevet. Certains profitent de la vie et de leurs privilèges.

La France insoumise devenue, le temps d’une campagne électorale, la « Nupes » est au petit soin avec le personnel de la santé. Il faut toujours câliner les personnes ayant déjà voté pour Jean-Luc… Mélenchon est à Strasbourg, Jeanne Barseghian rayonnante a vite fait un selfie avec le grand homme, bien qu’il ne soit pas un liminaire. Tout ce qui peut faire barrage à Macron est bon à prendre.

Le marché de Nupes…



L’homme qui n’aime pas le Parlement et le conseil de l’Europe est à Strasbourg. Il est venu lancer la campagne électorale de la « Nupes » et également entendre les revendications des « soignants ». Après avoir écouté les doléances qui semblent être les mêmes dans toute la France, notre impatient redevient lui-même. Des mesures fortes où « l’esprit comptable » est mis tout au fond du placard. Mieux ! Il a un ennemi, un exutoire pour ce beau monde !

Les méchants restent les mêmes, ceux du privé !

Ainsi, nous avons enfin l’explication des tourments de l’hôpital français, selon Jean-Luc : « Je suis obligé de leur dire que si je gouverne ce pays, ils seront réquisitionnés. On ne peut pas continuer comme cela. C’est l’hôpital public qui fait tout, et les autres, dans le secteur privé, font ce qu’ils peuvent. Et ils le font plutôt bien, mais dans des conditions où ils ne s’occupent que de ce qui les intéressent, alors que l’hôpital public s’occupe de tout le monde ».

Sa future révolution risque d’être tonitruante !

 



Pendant ce temps… l’ambassade de France nous envoie des nouvelles du Directeur du CHU de Strasbourg.

Loin de la populace, Michael Galy, directeur général du CHU de Strasbourg, accompagné de l’une de ses jeunes adjointes et de l’incontournable Professeur Marescaux vont visiter le chantier d’un futur hôpital au Rwanda.

À chacun ses priorités, OSS 117 devait être en congé.

Comme ce dernier, vous pouvez suivre les pérégrinations du groupe par le biais de l’ambassade de France.

https://twitter.com/antoine_anfre/status/1528786027388801025/photo/1


Maxime Gruber

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