Avant propos

Quand la vérité n’est pas libre, la liberté n’est pas vraie. "Jacques Prévert"
Bienvenue dans le site de l’info la plus « frèch » d’Alsace ! Je vous propose des articles avec ma liberté de ton habituelle. Des journalistes sont aussi invités. Bien à vous. Maxime Gruber.

mardi 27 février 2024

Un engagement peu engageant. Déjà la routine.

Non, non, je n'ai pas fauté. C'est Jehanne Fisché, pilier de la rédaction de Heb'di, qui a commis l'ultime parjure de dire du mal dans cette brève d'une équipe qui gagne à l'hôpital.
Je plussoie.
Un joli texte qui agacera la maire, car pas une seule fois, le mot "inclusif" n'a été employé.
Son mot fétiche.
Jehanne Fisché est toujours aussi rude et j'aime bien.


Un engagement peu engageant.


Déjà la routine.




Comme Jeanne n’autorise pas les commentaires sur sa publication du jour.
La rédaction de feu Heb'di, toujours aussi primesautière, souhaite au nouveau directeur général du CHRU de Strasbourg beaucoup de courage dans sa difficile prise de fonction. D’autant qu’il débute dans le métier de directeur général. La situation de cet établissement est particulièrement préoccupante. Toutes les alertes sont au rouge.
 
Le vice-président « historique « du conseil de surveillance, l’inénarrable Dr Feltz. a accompagné et supporté toutes les réformes successives qui ont tant plombé l’hôpital, les contrats de retour à l’équilibre financier (Cref), plan d’avenir et autres vilénies puisqu’en poste depuis bien plus d’une décennie. Combien de fois a-t-il retourné sa veste ? On ne les compte plus aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Depuis longtemps, les agents l'ont compris.

Jeanne, Alexandre et Samir, passez enfin à autre chose. On veut des soins de qualité, des moyens et des compétences professionnelles, pas de résultats financiers et plus de fermetures de lits. Sans parler des patients en tente devant les urgences.





Jehanne Fisché

lundi 26 février 2024

Plaine, archives du 16.01.2023, morne «Plaine» : OPA sur la mairie de Plaine ?

OPA sur la mairie de Plaine ?
 
Avant les élections municipales de Plaine : tandis que Christine Gillemann, tête de la liste dissidente, squatte à la mairie, l’ancien maire sortant est déclaré « persona non grata » dans le même lieu.

Morne Plaine.
Décidément, dans cette pittoresque commune composée de cinq villages et hameaux, a l’art de braver les interdits. Avouons que les acteurs de cette farce qui n’en finit pas, n’ont aucun sens du ridicule. Ils pensent pouvoir laver leur linge sale entre eux… à l’heure des médias dopés à l’Internet. Les rieurs sont de leurs côtés, toutefois la préfecture et les gendarmes regardent ailleurs comme s’ils devaient encadrer de grands enfants trop turbulents. Tout est permis, les interdits, l’éthique et la déontologie n’ont qu’à coucher dehors. Areuh !



De nouvelles élections municipales auront lieu ce dimanche 29 janvier 2023.
Suite aux altercations pouvant être violentes entre le maire, son équipe et le groupe dissident... les noms d’oiseaux, les beignes et les plaintes rendant la marée chaussée chèvre… un décret a eu lieu au conseil des ministres pour la dissolution du conseil municipal de Plaine ce 10 novembre 2022.
Un fait rarissime dans les Piennerés n’auront pas à se vanter.
Trois listes électorales sont sur les starting-blocks, toutes ont des comptes à rendre. D’abord, celle du maire sortant, Jean-Marc Chipon, la liste du groupe dissident menée par Christine Gillmann. Un troisième groupe, reliquat de l’époque glorieuse et très onéreuse de l’ancien maire de 2001 à 2020, Pierre Grandadam, a pour tête de liste une de ses ex adjointe : Patricia Simoni.
Le psychodrame municipal ou la tarte à la crème électorale va pouvoir continuer.
 
Christine Gillmann sort du bois
Toujours à la manœuvre depuis la dernière élection, elle avait rejoint la liste du maire sortant par la petite porte et en insistant beaucoup. Élue, sa vision de l’avenir de Plaine avec celle de son mari, ex-maire de Dachstein diffèrent de celle de Jean-Marc Chipon. Ce dernier désire éponger la dette municipale et empêcher toute progression immobilière, les ressources, dont celle de l’eau, ne pouvant le permettre. L’antithèse de madame et monsieur Gillmann. Vu les forts caractères des antagonistes, la scission de la liste majoritaire devenait inévitable. Plus avisée, Christine Gillmann envoyait au combat les membres de la nouvelle liste dissidente, sa liste, tout en supervisant de loin les affrontements avec le maire. Son mari Hubert Gillmann veillant au grain, tous les coups sont permis, on ne fait pas dans la délicatesse. La voilà donc enfin tête de liste pour les nouvelles municipales, on est loin de 2020 où elle quémandait d’intégrer le groupe du maire qu’elle honnit, actuellement.
 
La nature a horreur du vide, la mairie aussi, Christine Gillmann occupe l’officine désertée.
Voici cette journée du vendredi 13 janvier 2023 relatée par Jean-Marc Chipon, nous attendons avec impatience la version de Christine Gillmann, semblant avoir sympathisé avec la secrétaire de la mairie. Le maire sortant (pour ne pas dire sorti) va à la mairie, il est 14 h 40. Il désire préparer les futures réunions publiques. Diantre, la porte est fermée alors que les horaires précisent bien l’ouverture de 14 h à 17 h. Brusquement, l’éclairage de la mairie s’éteint. Mazette, la voiture de Christine Gillmann est juste devant établissement, jouxtant celle de la secrétaire de la mairie. Le plus étonnant est que Jean-Marc Chipon prétend voir les deux dames derrière les fenêtres…
L’ancien maire téléphone vainement… à la mairie.
Sapristi ! Au même moment, la sous-préfecture appelle Jean-Marc Chipon pour lui indiquer qu’elle venait tout juste de joindre… le secrétariat de la mairie de Plaine, pour modifier la liste affichée des candidats aux élections municipales. Deux poids, deux mesures ?
En pleine conversation téléphonique, une fenêtre de la mairie s’ouvre, la secrétaire sort la tête et lui indique qu’elle est en réunion. L’ancien maire demande si cette réunion est avec Christine Gillmann, la secrétaire répond par la négative, mieux encore, elle ne l’avait pas vu. Pourtant, Jean-Marc Chipon prétend que Christine Gillmann était juste derrière la secrétaire, fenêtre ouverte.
Alors, l’ancien maire fait le pied de grue devant la porte, ce qui devait passablement embêter les deux dames à l’intérieur de l’établissement. Vers 15 h 20, un panneau apparaît à la porte de la mairie : « La mairie sera exceptionnellement fermée de vendredi 13 janvier 2023, après-midi. »
L’administration peut être rude avec ses administrés ! 

Que se passait-il à la mairie de Plaine ?
Madame Gillmann prenait les mesures du bureau du maire pour le mettre à son goût ? Cherchait-elle des dossiers sensibles ? Ou tout simplement boire un verre, seule à seule, avec sa future amie et secrétaire ? Plaine est décidément une commune des plus mystérieuses…

Maxime Gruber

Plaine, archives du 14.11.2022, morne «Plaine» : Plaine, la rugueuse dans le bain d’acide ministériel.

Plaine, la rugueuse dans le bain d’acide ministériel.

Spécial vinaigre pour dissoudre le conseil municipal.

Cette commune des plus sympathiques, où la châtaigne fait sa réputation, ainsi que les doigts d’honneur en pleine cérémonie municipale, sans oublier la guerre des tracts à la prose indélicate, pouvait faire le bonheur d’un journal satirique. Le feuilleton est loin d’être fini.

Un 11 novembre 2022 sans armistice.
Commémoration victorieuse, elle sera toujours présente dans les annales de Plaine, qui avait pourtant donné plus que sa part en 14/18. Contacté, le maire de Plaine, Jean-Marc Chipon nous apprend avoir été prévenu le jour même par la préfecture. Il prévient à son tour les DNA de la dissolution du Conseil municipal. Il ne fera pas appel, estimant que cette remise à plat sera bénéfique pour arrêter la guérilla permanente de certains opposants. En théorie, le conseil municipal pourra ainsi repartir dans de meilleures conditions de travail.



Un acte ministériel exceptionnel.
 Plaine, morne Plaine. Heb’di a vraiment eu le nez creux ce 18 aout, en nommant l’article de ce jour : « Plaine : derniers combats avant l’armistice »…
Le destin a fait un magnifique pied de nez à la commune. Le Conseil des ministres a décidé ce mercredi de dissoudre le Conseil municipal de Plaine et le décret est paru ce vendredi 11. Et pourtant, la république et les ministres en ont vu d’autres !
Un maire maltraité physiquement, les noms d’oiseaux, des remarques oiseuses et même dans les tracts diffusés en catimini, en oubliant que l’on peut être filmé… Cela manque de grandeur, on fait du rase-mottes au niveau du sol, on est déjà dans l’humus… Mais, le pire, ce qui fait sonner le glas au Conseil des ministres, c’est le blocage des élus de l’opposition de toute décision du Conseil municipal.
Que dit le décret du Conseil des ministres ? « Considérant que les dissensions qui existent au sein du Conseil municipal de Plaine entravent l’administration de cette commune, que les solutions de démission collective ont été étudiées et rejetées par les élus. Que les diverses tentatives de médiation à l’initiative de la préfète du Bas-Rhin n’ont pas permis de mettre un terme à ce dysfonctionnement et que les voies d’une réconciliation et d’un retour à un fonctionnement normal du Conseil municipal sont désormais irrémédiablement compromises »… 

Une décision amère dont la première victime est la démocratie.
Ce comportement de gougnafiers de certains élus reste intéressant, aucune concorde pour sortir la commune de l’ornière, au contraire, on accentue le trait déjà caricatural. Victoire rigolarde pour les uns, défaite aigre pour les autres… Il n’y a pas quoi pavoiser, Plaine est dorénavant connue dans tout l’hexagone et pas en bien. Cloche merle est à côté, une ravissante comédie des plus légères.
Un échec de la municipalité, de la préfecture se prenant trop pour Ponce Pilate… entérinée par le Conseil des ministres. Certains au lieu de faire le beau ou la belle en se voyant déjà à la tête de la municipalité devraient se mettre un sac sur la tête. Shame ! Shame ! Shame ! Un événement, une dissolution des plus honteuses, une honte pour la démocratie.

L’élection de tous les dangers.
Il ne faut pas être devin pour savoir que les comportements « borderlines » de certains élus, vont continuer, voire s’amplifier. La nouvelle campagne électorale va être saignante, la concorde de la république ne semble pas être une priorité.
Combien de listes vont se présenter aux nouvelles élections ? Deux ? Trois ? Plus encore ? Paradoxalement, tout est permis dans cette commune de mille habitants.
Le maire sortant, Jean-Marc Chipon est partant pour un nouveau mandat. Malgré le veto systématique de toute action municipale par cette nouvelle opposition, il estime avoir rétabli la situation financière de la commune. Un challenge obtenu malgré ces élus prêts à sacrifier les intérêts de la commune pour la leur. Cette opposition est bien sûr sur les starting-blocks. Si elle a pour l’instant montré son pouvoir de nuisance, pourra-t-elle se refaire une virginité et prétendre être enfin constructive ? Aux électeurs de décider !
Une troisième liste ? On verra bien… Une liste avec l’ancienne équipe municipale antérieure à Jean-Marc Chipon ? Son passif sur la dette de la commune devrait la laisser dans sa retraite bien méritée.
Une réconciliation ? Vu les personnages et leurs outrances, il faudra un miracle, le Conseil des ministres et la préfète n’y croient pas une seconde, mais il faut bien jouer le jeu et surtout la montre.
Peut-être que certains déchaînés se lasseront ou s’annihileront entre eux, au futur Conseil municipal de retrouver un semblant de démocratie efficiente.

Qui vivra verra !
Mais, Heb’di est persuadé qu’il aura encore des perles à vous faire partager…
Pour l’instant, de nouvelles élections auront lieu dans un délai de trois mois maximum, avant le 10 février prochain. Le sous-préfet de Molsheim va mettre en place une délégation spéciale pour gérer les affaires courantes de la commune.

Maxime Gruber

Plaine, archives du 18.08.2022, morne «Plaine» : derniers combats avant l’armistice.


Plaine : derniers combats avant l’armistice.

Exsangues, les conseillers municipaux transformés en « ninja warrior » déjantés continuent leur guerre de tranchées en attendant le coup de sifflet de la préfète. L’armistice sera proclamé ? La dissolution du Conseil municipal sera-t-elle effective ? Pas encore gagné pour les dissidents… 

Pourquoi pas gagné ? Cette dissolution n’est pas à l’ordre du jour des conseils des ministres…

Une dissolution d’un Conseil municipal reste exceptionnelle et une solution de dernier recours. Les conditions à remplir pour une telle action ne sont pas réunies pour Plaine. La gestion financière est bonne, seul point noir : le comportement de gamin de certains élus s’obstinant à voter systématiquement non à toutes les initiatives de la mairie.




Quel pataquès !
Des dissidents venant du même groupe municipal que le maire, dont ils voulaient la peau de ce dernier, disons plutôt, sa démission de premier magistrat de la commune de Plaine. Pas de chance, le maire, Jean-Marc Pichon, refuse de démissionner. Pourtant, les factieux ont essayé la manière forte pour le faire changer d’avis. La première adjointe, et aussi dissidente (oui, c’est compliqué.) fit un cours de close-combat à son maire sans qu’il soit franchement d’accord. Après les torgnoles, nos séditieux et majoritaires au Conseil municipal bloquèrent… le conseil en votant « niet » à toutes les propositions. La démocratie n’en sortie pas grandie et les initiatives pour régir la ville aussi. Et, n'oublions pas les doigts d’honneur pendant les commémorations devant le maire, des bris de vitrine d’un membre de la famille du premier élu… du chantage envers les élus fidèles au maire. Toute la panoplie pour essayer de flinguer un Conseil municipal, rendre la commune hors de contrôle. Bizarrement, les chiffres eux ne trompent pas, la gestion de la commune est bonne.



Une OPA sur la dissidence ?
À défaut d’avoir réussi à faire démissionner le maire. Le spectacle bas de gamme continue, on comprend mieux comment le groupe factieux est géré. Et, le doute n’est plus permis. La tête pensante, si on peut employer ce terme… est un couple entré par la petite porte. L’élue et adjointe est Christine Gillmann qui fit d’après le maire, des pieds et des mains pour entrer dans le groupe victorieux aux dernières municipales. Petite entrée avant de prendre en main la dissidence, aidée et orientée, toujours selon JeanMarc Chipon par son mari. Ex-maire de Dachstein, n’ayant pas laissé un souvenir impérissable en tant qu’élu, d’où son exil à Plaine.

Deniers combats avant une dissolution qui ne veut pas venir… 
Malgré une éventuelle proche fin des hostilités, et donc un éventuel prochain round électoral, les accrochages continuent. Le Conseil municipal du 28 juillet 2022 est en lui-même un cas d’école. Trois membres du groupe des dissidents étaient absents. Les vacances ? Certainement, mais la première adjointe fait partie des excusées ! Est-ce une indication sur l’ambiance entre les dissidents ? On le murmure… D’emblée, Christine Gillmann, refuse de signer le compte rendu de la séance du Conseil Communal d’Action Sociale (CCAS) du 16 février 2022, comme à l’accoutumée. Ambiance délétère, mais qui montre qui est la véritable tête de liste de cette nouvelle opposition. Mieux, le groupe opposé au maire a tracté, avant le conseil, un flyer dans lequel était notifié : « La maison de retraite ne sera pas reprise et va fermer », document signé par l’ensemble du groupe dissident. Le maire s’indigne, pour lui, la fermeture de l’établissement n’est ni d’actualité, ni envisagé. Le maire explique un détail troublant, la séance ayant débuté vers 17 heures, Christine Gillmann sort de la salle du Conseil municipal et envoie un SMS au maire à 17 h 12 : « Toutes les décisions seront retoquées, comptez sur moi. ». On pourrait se croire dans une cour de maternelle.

Et, en cas de dissolution… les futures élections !
Le maire de Plaine, sortant, va-t-il se représenter pour un autre mandat ? C’est certain ! Le duo Christine et Hubert Gillmann faire leur liste ? Ce serait la consécration de tout ce travail de sape envers le conseil municipal. La première adjointe Odile Fuchs ayant compris tardivement et grâce au sous-préfet et Heb’di qu’elle était uniquement le faire valoir de Christine Gillmann. Va-t-elle faire une liste dissidente à la liste dissidente ? La rumeur locale le dit…


Maxime Gruber

vendredi 23 février 2024

Actualité, devinez qui vient ce lundi au CHU de Strasbourg ?

 Devinez qui vient ce lundi au CHU de Strasbourg ?

Sandrine Rousseau, inquiète de notre santé mentale, vient mettre de l’ordre dans nos pensées et tancer les coupables strasbourgeois et aussi parisiens.


Les gens de la capitale viennent en Alsace pour déguster une bonne choucroute, voir la cathédrale, la petite France. Surtout, ne pas rater l'hypermarché de Noël, mais cela, c'est en hiver.
Ce n'est pas le cas de Sandrine Rousseau, elle est en mission ! Elle vient nous sauver de nous-mêmes ainsi que du ministère de la Santé, de l’ARS, des médecins, des hôpitaux.



Une mission sacrée au palais Bourbon.

La députée Sandrine Rousseau (Écologie-Nupes, Paris) est à l'initiative d'une mission parlementaire sur les services d'urgences psychiatriques. Élue depuis juin 2022 au Palais Bourbon, Sandrine Rousseau est enseignante-chercheuse en économie. Elle a mené des travaux dans le domaine de l'environnement, de la responsabilité sociétale des entreprises et du travail domestique. Sommes-nous loin de la psychiatrie ? Il se pourrait.
Au Palais Bourbon, elle est membre de la commission des affaires sociales et vice-présidente du groupe d'études sur la fin de vie. De plus, elle appartient à plusieurs autres groupes d'études, dont celui dédié au VIH et au sida, ainsi que celui consacré à la prison et aux conditions carcérales. Espérons que cette liste des fonctions soit à jour. Cela fait beaucoup, mais rappelons-nous, la valse des commissions et des études n'est pas spécifique à la députation, nous avons aussi de beaux cas d'école bien de chez nous.



Co-rapportrice, avec la députée Renaissance Nicole Dubré-Chirat, d’une mission d’information sur les urgences psychiatriques.

Sandrine Rousseau a cosigné une proposition de résolution déposée par des élus de la Nupes. Pour la création d'une commission d'enquête visant à « estimer les pertes de chances dues aux fermetures des services d'urgence, des maternités et du manque de personnel ». Un langage ambigu, pour ne pas dire alambiqué. La politique, c'est difficile.
À noter que des colloques, dont celui l'avenir de la profession de psychologue, ont été organisés ce 31 mars 2023 à l'Assemblée nationale, suite à l'invitation de la députée.
Baigne-t-elle dans le monde de la psychologie ? Les diplômés en psychiatrie n'ont qu'à se brosser ? Visiblement, le militant psychanalyste « éloigné » depuis peu, Gérad Miller hante encore les pensées de certaines personnes de la Nupes.
On va donc s'occuper des urgences psychiatriques en les visitant. Les soignants, dont les psychiatres, et surtout l'administration de la santé, n'ont qu'à bien se tenir.

Le CHU de Strasbourg en mode « panique ».

Sandrine Rousseau fait son Tour de France des unités des urgences psychiatriques. Vu le comportement abrupt et un tantinet surréaliste de la députée, les responsables du CHU ne savent plus où donner de la tête. La situation catastrophique, financière et administrative, le manque de personnel, fait craindre le pire.
Le risque médiatique est majeur, l'arrivée du nouveau directeur général du CHU, le professeur Samir Henni, dont l'intronisation était annoncée ce lundi 26 février, serait décalée pour ne pas prendre de risques de se croiser dans un couloir. Un nouveau directeur général, cela se chouchoute. Inutile de se retrouver face à une adepte de la déconstruction. Chacun des deux a la même préoccupation, ne pas rater son entrée dans le CHU. C'est de la com !

Et, pourquoi l'EPSAN, acteur majeur du dispositif de la santé mentale dans le bas-Rhin, n'est pas pris en compte et sollicité ? Est-ce moins intéressant pour les salons parisiens ?

Une précurseuse dont on ne sait pas ce qu'elle devient.
Sandrine Rousseau suit-elle les pas de Martine Wonner ? Dans le domaine médical, il semblerait. Les mauvaises langues diront que leurs esclandres médiatiques étaient un signe. Rappelons-nous qu'en 2018, Martine Wonner avait aussi fait un rapport parlementaire sur la santé mentale. Que sont-ils devenus ?


Maxime Gruber


jeudi 22 février 2024

Plaine, archives du 27.07.2022, morne «Plaine» : Le putsch des DNA contre le Conseil municipal de Plaine.

Le putsch des DNA contre le Conseil municipal de Plaine.

Consternant et affligeant ! Le rôle du journalisme est de raconter les faits, pas d’interférer d’une manière aussi grossière dans les affaires d’une commune.

Ce jeudi passé, le nouveau sous-préfet avait prévenu de la décision de la préfète, le maire de Plaine, Jean-Marc Chipon et l’adjointe dissidente Christine Gillemann. Étonnamment, la première adjointe aussi dissidente, Odile Fuchs semble exclue de la conversation. La préfète allait proposer la dissolution du Conseil municipal. Monsieur ou Madame Gillemann se sont précipités dans les bras du journaliste des DNA qui en a fait des tartines. Le projet est éventé ! L’engagement de l’ancienne sous-préfète de continuer vu les bons résultats financiers de la mairie en attendant l’automne est caduc. Une victoire à la Pyrrhus, pour les nouveaux opposants depuis 2021 du conseil municipal. Imaginez une seconde qu’Heb’di se permette de lancer en pâture à ses lecteurs ce genre de nouvelle biaisée et commandée. On nous traiterait de « torchon » et ce serait bien mérité.

À qui profite cette dissolution ?
D’après le maire, à l’adjointe Christine Gillemann et son mari, Hubert, ancien maire de Dachstein. Toujours d’après lui, les deux sont proches du journaliste des DNA. Comme son article tombe fort à propos, on ne pourra pas le contredire. Le but de l’opération est bien sûr de récupérer les rênes de la ville, une fois le maire actuel, knock-out. Ce qui reste optimiste et aussi présomptueux, car leur remue-ménage désastreux, leur comportement contre le premier magistrat de la ville les disqualifient pour gagner quoi que ce soit. Ainsi la liste de l’ancien maire, battue aux dernières municipales, risque de repartir comme en 14 et gagner haut la main, laissant les dissidents de la liste de la majorité sur le tas de décombres qu’ils ont créé.

Une commune aux habitants au caractère bien trempé.
Mille habitants (https://maximegruberpresse.blogspot.com/2024/02/plaine-archives-du-270102021-morne.html), mais pas de petites natures. À peine élus aux municipales, ayant évincé l’ancienne équipe installée depuis des lustres, les nouveaux se scindèrent en deux groupes. Le pauvre maire Jean-Marc Chipon se retrouva esseulé, les « dissidents » étant au nombre de neufs pour quinze élus. Esseulé, mais avec le droit pour lui et aucune envie de démissionner, ce qui mit en rage la nouvelle opposition. Le spectacle pouvait que commencer. Comme Heb’di l’a déjà écrit : les spécificités de Plaine sont les canassons, la châtaigne aussi appelée torgnole (https://maximegruberpresse.blogspot.com/2024/02/plaine-archives-du-09112021-morne.html) et les doigts d’honneur pendant les commémorations devant le maire. Et, le florilège continue... bris de vitrine d’un membre de la famille du premier élu, chantage contre une élue et j’en passe. Ils sont toniques à Plaine. D’après le maire, son refus aux demandes territoriales des élus voulant se servir sur la commune est le facteur déclencheur… Les chevaux et l’immobilier ont leurs exigences et ont besoin d’espace. À la tête de la manœuvre pour provoquer la chute de Jean-Marc Chipon et toujours selon ce dernier : le couple Gillemann. Les dissidents pensaient avoir élu au mieux un homme de paille, au pire, un homme conciliant. Mauvaise pioche. Devant le comportement irrationnel des attaques, la maréchaussée reste impassible, soupire en regardant en l’air, entrainant une certaine idée de l’impunité dans les comportements et les frasques.

La valse des plaintes.
Les dissidents donnent beaucoup de travail aux gendarmes, 12 plaintes au tribunal administratif et 20 au pénal. Record battu ! Un harcèlement quotidien… Tout le panel des possibilités pour déloger le maire ont été visiblement essayé, de la violence au chantage (à ce sujet, une plainte d’une élue restée loyale au maire a été remise à son tour à la gendarmerie). Vu le cirque ambiant, on se demande comment les dissidents croient en une victoire électorale, tellement ils se sont disqualifiés. Trop d’orgueil et pas assez de stratégies ? Certainement. Nous avons enfin un exemple à ne pas suivre dans toute la métropole.


L’article ambigu et prématuré des DNA.
Un article étonnant, le maire de Plaine avait contacté le journaliste après sa parution. Selon Jean-Marc Pichon, ce dernier a bien indiqué que celui-ci a été écrit à la demande du couple Gillemann. Vrai ? Faux ? Ce sera parole contre parole. Mais, le malaise est là et l’article va dans ce sens. Un besoin de vouloir achever la bête au plus vite, même si on doit perdre les futures élections. La haine est la gagnante et les DNA sont ravies.

Le titre de l’article pose déjà un problème.
Le titre piège à clics est étonnant : « La préfète demande la dissolution du Conseil municipal ». Restons logique et républicain. Une préfète ne demande rien au Conseil des ministres, c’est plutôt l’inverse. Elle doit soumettre une demande de dissolution. Vendre la peau de l’ours avant sa mort, essayer par suite à l’article des DNA de notifier l’heure du décès du conseil municipal ? Cela en a tout l’air et c’est inadmissible. Selon le baveux, il s’agit d’« une décision exceptionnelle. Les électeurs retourneront aux urnes sans doute à l’automne. » On ne peut pas dire l’inverse, il s’agit d’une décision « exceptionnelle ». Et, ce n’est pas à la gloire de Plaine et de ses dissidents. Pour les élections en automne, pourquoi pas, mais attention de ne pas vendre la peau de l’ours trop vite.

Un nouveau sous-préfet expéditif.
Visiblement, ne voulant pas trop s’impliquer dans l’imbroglio, le sous-préfet de Molsheim, Thierry Rogelet préfère faire table rase.
 « Nous avons fait le constat que la commune était dans l’impasse. Nous avons tenté des médiations, mais le climat était vraiment très tendu. Les deux derniers budgets ont dû être arrêtés par la préfète et l’hypothèse d’une démission collective, un temps évoqué » ne semblant plus d’actualité » « il nous a semblé que la seule solution était de redonner la parole aux électeurs. Ce qui permettra de ramener de la légitimité et de la sérénité ».

Le sous-préfet prévoit un retour aux urnes en fin d’année, comme l’avait prévu son prédécesseur…
Les DNA et les dissidents se font mousser malgré cela. Après avoir voté contre toutes les propositions de la mairie au Conseil municipal… Voici la prose des DNA si proche de Madame Gillemann.
“ « Christine Gillmann a salué cette décision de la préfète, rappelant que « nous avions proposé une démission collective dont le principe avait pourtant été accepté par le maire avant de se raviser »
“ « L’opposition avait décidé de voter systématiquement contre les délibérations proposées afin que le maire, mis en minorité, accepte de démissionner puis, dans un second temps, accepte cette démission collective. »
Quand l’intérêt personnel prévaut sur celui de la commune en votant non à tout. Bel exemple civique pour bloquer la démocratie. Fort d’une pétition très soutenue demandant à laisser le maire faire son travail dans la tranquillité, L’article des DNA lui laissera le mot de la fin. « Je n’avais envisagé, jusqu’ici, cette démission collective que comme une éventuelle ultime solution et aussi parce que des habitants me demandaient de ne pas quitter la mairie ». Et assure « pas craindre de retourner aux urnes » et entend faire « valoir son bilan devant les électeurs. »

Top Musique et BFM entrent dans la danse…
Une éventuelle dissolution d’un conseil municipal est une décision très exceptionnelle. Bien sûr, l’étrange article des DNA fait déjà sensation, il est repris tel quel ou en exagérant le trait. Tout ce beau monde ne sort pas grandi de cette affaire, Plaine non plus. Le jeu en valait la chandelle ? Pour les DNA, c’est oui.

Maxime Gruber

mercredi 21 février 2024

Plaine, archives du 09.11.2021, morne «Plaine» : Le maire de Plaine frappé par son adjointe !

Le maire de Plaine frappé par son adjointe !

Baston à Plaine : la première adjointe pratique le kick-boxing sur le maire ! Le punching-ball malgré lui porte plainte. Le passage au tribunal administratif de certains élus de la nouvelle opposition de la commune de Plaine semble exacerber les conflits.

Le vœu pieux des habitants de rassembler autour d’une table les protagonistes du conseil municipal pour rétablir la concorde parait vain. Après la scission du conseil municipal en deux groupes distincts, la revendication de la nouvelle opposition est simplement la démission du maire. Demande surréaliste, ces derniers ayant voté pour lui.



Le culte du silence.
Pour cette nouvelle opposition de fait, le passage au tribunal administratif devait être une sinécure en attendant que le maire démissionne sous les coups de boutoir du nouveau groupe du conseil municipal. C’était sans compter sur la présence au tribunal d’un journaliste d’Heb’di époustouflé par le nombre de conseillers municipaux au prétoire. Des élus largement sermonnés par la présidente du Tribunal. Cette dernière menaça plusieurs fois de la mise en tutelle de la commune par la préfecture. Nous avons contacté les opposants au maire en vain ! Notre article précédent fut dupliqué et distribué par les partisans du maire de Plaine. Le but des opposants étant son contraire : empêcher sa diffusion… Le culte du silence et de laver le linge sale entre eux, cette mise en lumière et la diffusion de l’article dans le web et dans la commune semble plus qu’agacer.

Kick-boxing sur le maire !
Averti par des bruits de voisinage dans une rue du village, le maire de Plaine, Jean-Marc Chipon fait une ronde de contrôle. Il profitait de l'occasion de mettre un flyer ayant pour thème l'article d'Heb’di dans les boîtes aux lettres des habitants. La rencontre avec la première adjointe… et opposante, Odile Fuchs dans la même rue fut électrique ! Cette dernière, l'invective et l’insulte, ce qui selon le maire est habituel. Après lui avoir dit qu’il n’avait rien à faire dans cette rue, elle voit le paquet de lettres, ce qui la rend encore plus agressive.

“ Elle donne deux coups de poing au maire et se met en position d’attaque les deux poings levés comme un boxeur ! Le maire précise qu’Odile Fuchs est licenciée en Kick-boxing. 

Elle continue de nouveau à l’invectiver, tous les noms d’oiseaux y passent et même de volatiles inconnus. Des amis d’Odile Fuchs arrivent à leur tour. Ragaillardie, Odile Fuch insiste en traitant le premier élu de « connard » et en le bousculant pour récupérer un tract. Le mot de la fin fut : « Je ne veux pas que tu restes en place ».

“ La gendarmerie arrivée à la demande du maire viendra calmer cette scène de combat urbain. Le maire a une journée d’ITT, il a porté plainte.

La coupe est « Plaine » !
En France, près de 1 300 menaces ou agressions envers les élus ont été enregistrées en 2020, en très forte augmentation par rapport à l’année précédente (421), selon des données du ministère de l’Intérieur (https://www.lepoint.fr/tags/ministere-de-l-interieur). Cela atteste des difficultés grandissantes et du non-respect de l’autorité que vivent chaque jour les élus dans l’exercice ou du fait de leurs fonctions. Alors que ce 9 novembre 2021, le ministre de l'intérieur, Gérald Darmanin demande aux préfets de renforcer la sécurité des élus, il précise qu’« aucune action d’intimidation, et a fortiori aucune violence, à l’égard des élus n’est tolérable ». Dans ce contexte, la fédération France Victimes signera le 10 novembre une convention avec l’Association des maires de France (AMF). Pour « une prise en charge des maires et élus locaux qui font l’objet de violences physiques et verbales », en leur proposant un accompagnement juridique, psychologique et social. Espérons que ce message arrivera jusqu’à Plaine. Et, ceux qui appliquent ce genre de méthode guerrière, soient, les vrais sortants.

Maxime Gruber

Plaine, archives du 27.10.2021, morne «Plaine» : le conseil municipal au tribunal administratif de Strasbourg !

Morne «Plaine» : le conseil municipal au tribunal administratif de Strasbourg !

Le petit village de Plaine a fait sensation ce 7 octobre 2021 au tribunal, neuf des quinze conseillers municipaux de la commune se sont retrouvés face à leur maire. Le torchon brûle !

Situé au fond de la vallée de la Bruche, Plaine, village de 1009 habitants, fait partie du canton de Mutzig. A priori, la montagne n’aspire pas au calme, bien au contraire !

Les festivités commencent aux dernières municipales, quand le maire sortant depuis 1977, Pierre Grandadam est battu à plate-couture par la toute nouvelle liste menée par Jean-Marc Chipon. Le nouveau conseil municipal est constitué exclusivement des colistiers du maire fraîchement élu. Cette nouvelle ère aurait dû commencer sous les meilleurs auspices, mais rapidement, la première adjointe Odile Fuchs et la troisième Christine Gillmann s'opposent à Jean-Marc Chipon sur l'organisation et la gestion de la municipalité.

Un maire a généralement le dernier mot dans son conseil : à Plaine, on se bat pour savoir qui prendra les décisions et mènera les actions. Jean-Marc Chipon se demande si Hubert Gillmann installé à Plaine et ancien maire de Dachstein ne serait pas à l’origine de cette cacophonie. Ce dernier voulait lui apprendre à être un bon maire, avec l’appui de son épouse Christine Gillmann, la troisième adjointe…



Une liste de deux groupes !
Les adjointes Fuchs et Gillmann quittent leur maire et créent un groupe d'opposition de neuf élus contre les six restants fidèles au Maire Chipon. Bien sûr, ce dernier retire leurs délégations aux deux adjointes contestataires. Depuis, toutes les initiatives du groupe du maire sont bloquées par le vote de cette opposition majoritaire au conseil municipal.

De nouveaux griefs. La population et la sous-préfecture s’inquiètent.
Le 29 mars dernier, cette nouvelle majorité refuse de voter le budget pourtant réalisé par la sécessionniste Odile Fuchs ! Le 7 avril, nouveau refus de vote du budget, l’«  opposition majoritaire » demande de démission du maire. Quatre banderoles anonymes, agrémentées de noms d’oiseaux, apparaissent dans le village demandant la démission Jean-Marc Chipon. Inquiets et lassés par cette situation, les habitants créent un collectif et demandent plus de retenue et d’efficacité : « Le conseil municipal a élu un maire et des adjoints pour conduire les affaires communales, sous son contrôle. Le maire est personnellement et pénalement responsable des actes de son conseil. Reprocher au maire son incompétence revient donc à traduire pour incompétent le conseil entier ». Sans budget, la commune ne peut pas fonctionner. Le maire se tourne alors vers la chambre régionale des comptes qui entérine le budget, estimant que le refus de vote est insuffisamment justifié. L'équipe du maire, même minoritaire, peut le mettre en œuvre. Mieux ! Ce budget semble bon, voire plus encore. La sous-préfecture monte à son tour au créneau : l’équipe municipale composée uniquement de nouveaux élus inexpérimentés a montré ses limites. Elle propose d’accompagner la municipalité au nom de sa jeunesse et de donner des formations aux élus. Le dernier conseil municipal s'est relativement mieux passé malgré un climat toujours délétère. L’opposition pourrait-elle renoncer à sa stratégie d’obstruction systématique pour pousser le maire vers la sortie ? Rien n’est moins sûr ! Pour l’instant, on ne parle plus au maire, on l’évite et l’on contourne son bureau quand on est en mairie… 

Les élections départementales et régionales de tous les dangers !
Les DNA parlent d’un incident dans le bureau de vote de Plaine, de quoi faire une jolie manchette. Il s’agit plutôt d’incidents impliquant quatre élus de l’opposition. La première adjointe a agressé verbalement une proche du maire. Incident qui a entraîné la venue des gendarmes. L’adjointe doit sortir du bureau de vote suivi d’un autre assesseur conseiller de l’opposition. Le maire de Plaine, Jean-Marc Chipon a déposé douze requêtes au tribunal administratif de Strasbourg : il demande la démission d’office de neuf conseillers municipaux : quatre assesseurs et opposants pour manquement à leurs devoirs aux bureaux de vote, les cinq autres pour absences systématiques à toutes les réunions, même s’ils sont toujours présents aux conseils municipaux.

Le jugement du tribunal administratif de Strasbourg.
À l’audience du 7 octobre, tous ces conseillers de la même commune ne sont pas passés inaperçus. La présidente a prévenu : le tribunal n'a pas pour fonction de s’occuper du mauvais climat du conseil municipal et des bureaux de vote. Elle s’interroge même quant à une mise sous tutelle la municipalité de Plaine par la préfecture. Ambiance et échanges très tendus à la barre entre le maire venu lui-même et les conseillers opposants. Une semaine plus tard, la décision du tribunal administratif est tombée : Seul l’assesseur qui n’est pas venu au bureau de vote est déclaré démissionnaire… Les conseillers municipaux mis en cause et contactés par Heb'di n’ont pas voulu s’exprimer.

Après le bureau de vote, la guerre du pain !
Besoin de revanche ? Bloquer par tous les moyens ? Cela y ressemble. Depuis l’incendie de l’épicerie-boulangerie il y a trois ans, Plaine n’a plus de commerces. Avoir du pain frais acheté au village est devenu une priorité. Après l’idée d’une micro-boulangerie automatique, la mairie a opté pour une solution plus simple. Par le biais d’une entreprise de boulangerie partenaire, un distributeur de pain a été installé sur un espace de 1,17 mètre carré non loin de la mairie. La réaction des opposants n’a pas tardé. Le maire n’étant plus fréquentable, c’est sa secrétaire qui reçoit en main propre contre-décharge un recours gracieux. Le motif ? « La commune met à disposition les engagements visés à titre gratuit. Cette disposition contrevient à l’article L2125-1 du CGCT qui dit : toute occupation ou l’utilisation du domaine public d’une personne publique mentionnée à l’article L.1 donne lieu au paiement d’une redevance. » De quoi dégoûter le tout petit commerce avec son mètre carré de vente. Les retours inquiets d'habitants déjà habitués à acheter leur pain montrent une certaine incompréhension envers ce recours gracieux. Le plus étonnant est que l’ex-élu démissionné par le tribunal administratif a signé le recours gracieux avec les conseillers municipaux rebelles. Neuf signatures pour huit élus officiels, c’est un peu trop, à moins que ce Tribunal soit une officine sans intérêt ni pouvoir…

Et, après?
À force de faire n’importe quoi, de l’obstruction tous azimuts, la sous-préfecture exaspérée sera tentée de faire des élections anticipées. Certainement, une mauvaise idée pour ceux qui veulent cette alternative. La patience des habitants est visiblement à bout !

Maxime Gruber.

mardi 20 février 2024

Actualité. Le fric frac de Rouffach ne passe toujours pas !

Le fric frac de Rouffach ne passe toujours pas !
Le procès aura bien lieu au Tribunal judiciaire de Colmar, ce 15 mars.

Quel rififi suite à la disparition des œuvres du Musée de Bailliage de la ville ! Une affaire ayant fait les joies d'un certain journal disparu, dont vous pouvez encore lire toutes les péripéties rouffachoises heureusement archivées.


Le sempiternel maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas a pris l'initiative d'inscrire dans le marbre et l'histoire municipale, sa fonction de ravageur du musée de la ville. Nous sommes les premiers à nous demander la raison. N'aimait-il pas le musée, trouvait-il les œuvres plus en sécurité dans un lieu tenu secret ? Mieux ! A-t-il fait main basse pour faire un musée public tout à sa gloire ? Le Tribunal nous donnera peut-être une piste.

Le plus étonnant est qu'il semble hermétique à l'art et aux monuments historiques. L'état déplorable, pour ne pas dire dangereux pour le commun, du couvent des récollets de Rouffach en est le meilleur des témoignages, des plus tragiques.




Tout doit disparaitre !
Tout avait commencé ce lundi 29 juin 2020, à la suite de la disparition surprise des œuvres du Musée. Alertés, le Président et le Vice-Président de « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach », se doutant qui sont les auteurs, se rendent à la gendarmerie de Rouffach.

Le gendarme adjudant, impressionné et sentant l’affaire délicate, propose de programmer une rencontre comme témoin assermenté avec le maire de Rouffach. La conservatrice du Musée et le président de la SHABR, M. Romain Siry et le vice-président, M. Denis Crouan.

Jean-Pierre Toucas, le maire, avait, bien avant le fric frac, décidé de prendre les choses en main. En 2018, il bombarde l’archiviste de la ville, « Conservatrice du Musée du Bailliage ». Un état de fait imposé à la « SHABR » perdant ainsi tout le contrôle décisionnaire, notamment celui des œuvres du Musée du Bailliage. La conservatrice, Mme Rueff, avait toutes les prérogatives pour désosser le musée et elle va s’y employer. Toutes les œuvres exposées au musée du Bailliage, y compris celles appartenant de droit à la Société d’Histoire, aux communes voisines et aux donateurs, sont estampillées « propriété de la ville de Rouffach » !

Blocage organisé.
Le maire, ne voulant pas trop que la maréchaussée se mêle de cette affaire, accepte une rencontre uniquement sans elle. La méfiance étant de règle, elle n’aura pas lieu. La mairie bloque toute demande de conciliation, pire, le maire de Rouffach devient encore plus acariâtre que d’habitude, mais la « SHABR » ne cède pas et exige son bon droit. Elle demande la restitution et la remise en place des biens appartenant à l’association et aux autres villes. Leurs étiquetages avant leur changement fait par la conservatrice. Enlever la suspicion contre la conservatrice en montrant ses titres et la régularité de sa désignation par le maire. Et bien sûr, respecter l’association en appliquant un réel partenariat. Où sont les œuvres ? Mystère, même si on se doute où elles peuvent être.

La guerre de position.
Nous avons donc un maire extrêmement vexé que sa razzia ne fut pas applaudie, n'est pas Gengis Khan qui veut. Rancunier et mal dans ses baskets, il transforme la mairie en camp retranché. La nouvelle doxa est de faire une tronche méprisante à tous ceux qui pourraient poser des questions. Ordre a été donné de ne pas parler des désagréments de la municipalité. Le maire est devenu invisible.

Comment s'en sortir la tête haute tout en gardant son trésor de guerre.
On rentre dans le juridique tout en essayant de contrer les prétentions de la SHABR. La nouvelle astuce alambiquée est : les murs du musée appartiennent à la commune, tout ce qui se trouve à l'intérieur des locaux lui appartient également ! Il fallait oser, c'est fait !

La drôle de guerre.
Pour brouiller les pistes, la conservatrice est envoyée en première ligne, elle tiendra le front alors que les autres restent calfeutrés à la mairie. Ainsi, elle porte plainte contre le vice-président de la « Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach » Denis Crouan. La raison invoquée ? Que l’avocat défendant les intérêts de la SHABR ait demandé à voir ses diplômes.
Ambiance des plus déplorables, la conservatrice se fait accompagner par un policier municipal, pour échapper au loup garou et vice président de la SHABR, lors de ses sorties.

Faisant feu de tout bois, La commune de Rouffach estime que le tribunal saisi par la ‘SHABR’ est incompétent en se fondant sur une jurisprudence.

« Les tribunaux judiciaires sont incompétents pour réparer les conséquences dommageables d’une faute engageant la responsabilité d’une personne morale de droit public à l’occasion de la gestion d’un service public administratif ». En conclusion, la commune demande que la ‘SHABR’ soit déboutée de ses prétentions et réclame à l’association une somme globale de 23 000 euros.

Guérilla dans les réseaux sociaux.
Si à Rouffach, la soupe à la grimace est de mise, on règle ses comptes sur les réseaux sociaux. Les scuds volent bas.
Le maire est toujours aux abonnés absents et l'archiviste semble avoir préféré prendre le large.
L'avocat de la Société d'Histoire confirme avoir adressé trois courriers recommandés à la mairie, dont un porté par un huissier. Ils sont restés sans réponse.

Où est le butin ?
Le maire et ses gentlemen déménageurs présumés font front aux curieux demandant où les œuvres sont entreposées. La non-réponse est impressionnante, cette opacité, cette crainte du dialogue montrent l'ambiance délétère imposée. Certains Rouffachois estiment que le maire peut se montrer très persuasif envers ceux ne filant pas droit.

Premières défaites.
Le maire de Rouffach ne soutient plus l'idée que le musée a été créé par la ville de Rouffach, les statuts de la création de l'association existent, l'indiquent et sont intangibles. Un document signé par le maire de l'époque, prouvant bien que le musée a été créé par la ‘SHABR’.

Après avoir réfuté la compétence du Tribunal judiciaire de Colmar, Jean-Pierre Toucas semble plus prudent et ne le dit plus. Serait-il dangereux de contredire un tribunal quand il y a procès ?

Un message de la société d’Histoire et d’Archéologie du Bailliage : rendez-vous au Tribunal.
« Dans le cadre du droit à l’information et du respect dû aux personnes attachées à leur patrimoine. La Société d’Histoire et d’Archéologie du Bailliage de Rouffach précise que l’ « affaire du musée du Bailliage de Rouffach » fera l’objet de l’audience devant le Tribunal de justice ayant lieu le 15 mars prochain. La plainte déposée par la Société d’Histoire est dirigée contre la ville de Rouffach (qu’il ne faut pas confondre avec les habitants) représentée par son Maire en exercice. »

« Par “Bailliage”, on entend les communes qui faisaient autrefois partie du canton de Rouffach : Rouffach, Gundolsheim, Westhalten, Soultzmatt-Wintzfelden, Osenbach, Pfaffenheim, Gueberschwihr et Hattstatt. »


Et, pendant ce temps…
Le 15 mars approche, les acteurs fourbissent leurs armes. Le tragicomique aura sa place. Certains seront enfin en pleine lumière, après avoir été calfeutrés dans leur bureau de la mairie, depuis des mois. Avec un peu de chance, on saura où sont cachées les œuvres et on aura enfin une copie des diplômes de la conservatrice.

Ce dossier, à la suite de ces informations enfin reçues, avancera, soyons optimistes.

En attendant le dénouement, un nouveau projet d'EHPAD fait déjà sensation à Rouffach. Sa construction, loin du centre-ville, interroge les Rouffachois. Certaines voix estiment que le décideur, et on se doute de qui il s'agit, voudrait isoler les anciens. Les faire disparaitre en toute discrétion de la vue des habitants.

Le feuilleton continue. Les archives des articles datant de Heb'di sont ici.

Maxime Gruber






dimanche 18 février 2024

Rouffach, archive du 31.08.2022 : des zombies à Rouffach !!!

Des zombies à Rouffach !!!

Humbles passants rouffachois, si vous voyez deux âmes en peine errer devant la mairie de la commune de Rouffach : pas d’inquiétude…

Ces apparitions restent exceptionnelles et ils n’en veulent pas à votre cerveau. Penauds et dos courbés, elles vous expliqueront tout simplement qu’elles sont les victimes d’une machination.



Le syndrome Lord Elgin ?
Il est terrible de les voir ainsi, ne croyant plus en rien sauf à la méchanceté et le manque de reconnaissance de la population de la commune. Pourtant, ils ont donné de leurs personnes en déménageant en catimini les œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach et à la barbe des membres de la Société d’histoire et d’archéologie (SHBR). Pour sûr, le fric-frac du maire Jean-Pierre Toucas et de son fusible bien entamé, l’archiviste conservatrice Thérèse Rueff a fait des dégâts. Ça chouine. Les membres de la Société d’histoire ont donné la preuve que la majeure partie de ces objets appartient à la Société, et qu’ils restent sa propriété exclusive. « Qu'ils aient été donnés à la Société ou simplement confiés, ou encore qu’ils aient été achetés par la Société elle-même », explique le vice-président, Denis Crouan. Jean-Pierre Toucas, estime de son côté que le musée du Bailliage appartient bien à la Ville de Rouffach, et que celle-ci doit donc avoir la pleine main sur sa gestion. Une razzia ? Une opération Lord Elgin, mal menée ? Un futur « Musée Toucas » avec la salle Thérèse Rueff au fond du couloir ? La prise de guerre n’ayant rien coûté.

Le syndrome, « c’est celui qui dit qui est » !
La Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach a donc porté plainte et assigné la commune de Rouffach au Tribunal Judiciaire de Colmar. La mairie ayant rejeté la tentative de règlement amiable de ce litige initié par la gendarmerie de Rouffach. Et refusant même d’indiquer le lieu où les biens sont entreposés, de sorte que l’Association ignore toujours les conditions de stockage. Mieux : le transfert des objets dans un lieu tenu secret n’a suscité aucun procès-verbal. Une razzia ? C’est bien confirmé. Ne voulant pas répondre aux questions légitimes de l’association et de ses administrés, le maire pense avoir trouvé une porte de sortie et un exutoire : le vice-président de la ‘SHACR’. Pourquoi ? Parce que le vice-président s’horripile de voir tant de trésors immobiliers – dont le couvent des Récollet de Rouffach du XIIIe siècle – laissés à l’abandon. Le vice-président a utilisé les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur cette situation, ce qui semble fortement déplaire à Jean-Pierre Toucas. Une guéguerre insidieuse où tous les coups sont permis, le maire essaye d’expliquer que certaines œuvres sont la propriété de la commune, secret de Polichinelle. Et que Jean-Pierre Toucas est dans toutes les machinations contre lui. Une preuve ? L’archiviste conservatrice, Thérèse Rueff a porté plainte contre le vice-président de la ‘SHACR’… On peut légitiment se poser la question si ce n’est pas sous l’injonction du maire. Drôle de défense où l’on parle de tout sans indiquer où sont cachées les œuvres. Une défense usant d’un contre-feu ? Bien sûr ! L’art de nous prendre de nigauds avec un QI à deux chiffres.

Le syndrome Charles Pasqua.
Visiblement, Jean-Pierre Toucas a lu l’œuvre de feu Charles, l’ancien Premier ministre de l’Intérieur. Faire une multitude de petites affaires dans l’affaire, faire durer le plaisir, et ainsi retarder le jugement à la Saint Glinglin. On y mêle aussi le chef de l’opposition, devenu député, ce qui donna la jaunisse au maire de Rouffach. On parle de tout et de son contraire. On exige réparation, bien sûr, financière.  Procès bâillon en cas d’échec des plaignants ? Par conséquent, on y est. Tout est fait pour passer sous silence l’unique raison du procès intenté par la Société d’Histoire du Bailliage de Rouffach (SHBR) contre la Ville de Rouffach. On se focalise que sur des faits n’ayant aucun rapport avec la procédure en cours. Pour en finir, l’avocat du maire demande que la SHBR soit condamnée « pour procédure abusive et vexatoire ». Selon Jean-Pierre Toucas, il vaut mieux tourner la tête quand on voit des personnes pillant un musée.



Le syndrome fashion.
Le maire mal dans ses baskets ? Peut-être ! Mais quelles baskets ! Jacques Marescaux n’a qu’à bien se tenir. Une compétition dans l’art de bien s’habiller avec le célébrissime médecin adepte de ces mêmes chaussures de sport ? Jean-Pierre ne se permet aucun interdit sur le choix des couleurs de ses vêtements et sur l’harmonie de l’ensemble. Nous sommes dans l’expérimental, délaissant ses obligations, on le voit peu, mais quand on le voit, c’est de loin. On dit qu’il dédaigne Rouffach pour des contrées plus accueillantes, pire, certains osent parler du démon du midi. La conclusion d’une vie politique s’éternisant vers… la fin ?

Maxime Gruber

Rouffach, archive du 06.06.2022 : Rouffach, ambiance pesante avant le procès du maire.

Rouffach, ambiance pesante avant le procès du maire.

La guerre de position continue, la municipalité est en mode défensif, le maire Jean-Pierre Toucas traîne sa peine, quand on a la chance de l’apercevoir.

L’affaire de la fermeture du musée du Bailliage de Rouffach reprend des couleurs !
Les avocats des parties adverses ont eu l’occasion d’échanger leurs arguments pour défendre leurs clients respectifs. Pour la Société d’Histoire de Rouffach qui a pu obtenir des renseignements après bien des démarches laborieuses, même sinueuses, les choses sont désormais plus claires.

Deux personnes mises en cause.
Deux personnes sont mises en cause : la première est le maire de Rouffach, Jean-Pierre Toucas se prenant pour Lord Elgin, le pilleur du Parthénon. Notre premier magistrat de la ville, suivant l’exemple évoqué, fit main basse en catimini et au mépris des règles élémentaires du Droit, en donnant l’ordre de vider le musée, essentiellement constitué d’œuvres données ou prêtées à la Société d’Histoire. Où sont-elles ? On ne le sait pas. La seconde personne mise en cause est l’archiviste de la ville, Thérèse Rueff. Elle a exécuté cette mission des plus troubles sans même prendre le soin de dresser la liste des objets de valeur qu’elle a entreposés, on ne sait où. Et, dans des conditions qui, jusqu’à preuve du contraire, n’offrent aucune garantie de sécurité. L’affaire dépasse Rouffach. Le maire de Soultzmatt a écrit à Jean-Pierre Toucas pour récupérer les biens prêtés par sa commune au musée de Rouffach n’obtiendra aucune réponse à ce sujet : circulez, il n’y a rien à voir !

Une OPA des plus tranquilles.
Il existe un relevé (descriptif et photos) des œuvres autrefois exposées au musée, établi par l’archiviste. Mais, curieusement, sur chaque page de ce relevé, les objets décrits sont qualifiés de « propriété de la ville »… même quand ils ont été acquis par achats ou dons par la Société d’Histoire !



Incompétence ou préméditation ?
On peut légitimement se poser la question, comment la ville de Rouffach peut-elle s’approprier des biens qui ne lui appartiennent pas ? La réponse à cette question sera peut-être obtenue grâce à une expertise judiciaire.

Même le nom du créateur du musée est chapardé.
Autre point qui mérite d’être relevé : depuis le début de l’ « affaire », le maire Jean-Pierre Toucas soutenait mordicus que le musée du Bailliage avait été créé par la ville de Rouffach. Affirmation qui lui permettait de clamer haut et fort que la ville avait tous les droits sur le musée. Malheureusement pour le maire, preuve a été faite que le musée a été créé par la Société d’Histoire sur la base d’un projet figurant sur ses premiers statuts de 1948. L’affirmation du premier magistrat de la ville a donc fait long feu.

De l’argent pour quoi faire ? Où est-il ?
Enfin, en jetant un œil sur les comptes-rendus des conseils municipaux, on apprend qu’en 2018, la Ville de Rouffach a dépensé 47 155,79 € pour le musée, dont 26 289,90 € rien que pour son « fonctionnement ». Il ne semble pas inutile de rappeler que le musée n’a toujours « fonctionné » qu’avec des bénévoles. Ces derniers, ne parvenant pas à obtenir la copie d’une « note de synthèse » qui, paraît-il, existait, se demandent aujourd’hui encore à qui et dans quel but a été versée cette somme.

Le procès aura lieu dans quelques jours…
Le patrimoine local étant un bien commun qui mérite d’être valorisé et présenté comme l’avaient souhaité les fondateurs de la Société d’Histoire, attachée à la mémoire de Rouffach et des communes voisines. Il va de soi qu’une action en justice a été intentée à l’encontre de la ville de Rouffach représentée par son maire en exercice. C’est une nouvelle fois l’argent des contribuables qui servira à couvrir tous les frais de justice.

Maxime Gruber

vendredi 16 février 2024

Rouffach, archive du 22.12.2021 : Rouffach, peur sur la ville !!!

 Rouffach, peur sur la ville !!!

Lors de ses sorties, la conservatrice du Musée du Bailliage se fait accompagner par un policier municipal. En effet, il y aurait de fortes tensions entre les amis du maire qui ont participé au pillage des collections du musée local : le musée du bailliage… Les tribunaux ont déjà agi…
 
Heb’di avait précisé dans ses articles précédents que la guerre aurait lieu entre le premier magistrat Jean-Pierre Toucas impliqué dans la disparition des œuvres et la Société d’Histoire et d’Archéologie du canton de Rouffach.
Les plus belles pièces de l’association étaient exposées et mises en valeur dans un beau bâtiment appartenant à la mairie, avant de disparaître.

Assiégé dans sa mairie, Toucas utilise des contre-mesures.
Premier épisode juridique tragicomique, le maire de Roufach applique à la lettre “le théorème de Pasqua”, un classique des scandales politiques consistant à rendre illisible un dossier en créant des affaires dans les affaires : “Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien.”

La Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach assigne la commune de Rouffach au Tribunal Judiciaire de Colmar.
Ce 7 décembre au Tribunal judiciaire de Colmar. L'association précise que, selon ses statuts : “les objets présentés au musée du Bailliage de Rouffach sont la propriété de la Ville de Rouffach dès lors qu’ils ne proviennent pas de dons faits expressément à la Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach ou qu’ils ne sont pas prêtés temporairement au Musée par un particulier”.
De son côté, le maire, n’aimant pas les choses complexes, part du principe que : les murs du musée appartiennent à la commune, tout ce qui se trouve l’intérieur des locaux lui appartient également.



Le musée mis à sac !
Le 29 juin 2020, des bénévoles de l’association ont découvert avec stupéfaction que le musée a été vidé de ses œuvres en catimini, une action menée sans concertation par la Commune et Madame Rueff, « conservatrice » imposée par la Commune à la ‘SHACR’. La Société d’Histoire et d’archéologie du bailliage de Rouffach a porté plainte pour vol à la Gendarmerie de Rouffach tout en indiquant qu’elle n’était pas opposée à trouver une solution amiable.

La Mairie refuse toute conciliation.
 En août 2020, la Commune de Rouffach a décidé de rejeter la tentative de règlement amiable de ce litige initiée par la gendarmerie de Rouffach. Refusant même d’indiquer le lieu où les biens sont entreposés, de sorte que l’Association ignore toujours les conditions de stockages… Mieux : le transfert des objets dans un lieu tenu secret n’a suscité aucun procès-verbal.

La SHACR demande réparation.
Et, que le tribunal constate que son maire en exercice est l’auteur d’une voie de fait par extinction du droit de propriété à l’encontre de Société d’Histoire et d’Archéologie du Canton de Rouffach. Elle demande à la Commune de Rouffach, sous astreinte, de restituer les biens escamotés du musée et que soit fixée une astreinte financière par jour de retard. De plus de condamner la Commune de Rouffach à dédommager la SHACR pour le préjudice financier et d’image subie.

L’étrange conclusion de l’avocat de la commune de Rouffach.
Comme on devait s’y attendre, la réaction du maire est surréaliste : il essaie de noyer le poisson en ne répondant à aucune des interrogations de la ‘SHACR’. La première étant de savoir où sont stockées les collections et dans quelles conditions. La seconde étant d’indiquer, vu la défiance actuelle, quels sont la formation et les diplômes de la conservatrice. Ces révélations seraient salutaires et arrêteraient d’elles-mêmes ce cauchemar pour tous les impliqués.

L’exutoire du maire.
Pour évacuer le fond du problème et ne rien dire ni sur le lieu inconnu du stockage des œuvres ni sur les diplômes non révélés de la conservatrice, le maire essaie de détourner l’attention vers un exutoire, son exutoire préféré : le vice-président de la ‘SHACR’. Pourquoi ? Parce que le vice-président s’horripile de voir tant de trésors immobiliers – dont le couvent des Récollets de Rouffach du XIIIe siècle – laissés à l’abandon. Le vice-président a utilisé les réseaux sociaux pour attirer l’attention sur cette situation, ce qui semble fortement déplaire à Jean-Pierre Toucas l'indiquant dans la conclusion de son avocat. Un culte de la personnalité à préserver ? La stratégie employée par Jean-Pierre Toucas est-elle un moyen visant à se dédouaner du rapt des œuvres ? Il paraîtrait. Une atteinte à la liberté d’expression ? Certainement.

Le fusible du maire porte plainte.
 Il semblerait que la conservatrice impliquée dans ce fric-frac, ait les nerfs à vifs. Aussi a-t-elle porté plainte contre le vice-président de la ‘SHACR’ du fait que l’avocat défendant les intérêts de la ‘SHACR’ a demandé à voir ses diplômes. A-t-elle agi sous l’injonction du maire ? La question reste posée. Après moult arrêts de maladie, elle va au travail accompagnée d’un policier municipal ! Généreux Rouffach… Demander à voir des diplômes parait être la pire des tortures à Rouffach.

La commune de Rouffach estime que le tribunal saisi par la ‘SHACR’ est incompétent en se basant sur une jurisprudence
Les tribunaux judiciaires ne sont pas compétents pour la réparation des conséquences dommageables d’une faute engageant la responsabilité d’une personne morale de droit public à l’occasion de la gestion d’un service public administratif. Circulez, il n’y a rien à voir.

Le maire demande à son tour des condamnations et de l’argent à l’association plaignante à un tribunal dont il ne veut pas.
Paradoxal ? Non pas réellement, c’est un moyen de calmer les ardeurs de la ‘SHACR’. La commune, tout en se déclarant incompétente au profit de la juridiction administrative, demande que la ‘SHACR’ soit déboutée de ses prétentions et réclame à l’association une somme globale 23.000 euros. Qui disait que l’escamotage ne payait pas ? Le Tribunal jugera.

“ Vivement les délibérés ! On saura peut-être où sont stockées les œuvres et le parcours universitaire de la conservatrice. 

Mais, nous ne leurrons pas. Le maire cherche visiblement à gagner du temps en plaidant l’incompétence de la cour saisie et ensuite en se dédouanant sur des sujets hors de propos. C’est plus fort que lui. La guerre des tranchées a commencé !

Maxime Gruber

Séduction et fourberie : la nouvelle ligne de défense du maire de Rouffach.

Impliqué dans le cambriolage des œuvres du Musée du Bailliage, le maire Jean-Pierre Toucas prend des initiatives dont il n’a aucune prérogative.

Si sa surestimation de soi-même, son orgueil démesuré sont toujours intacts, il semblerait que le doute s’immisce sur ses réelles capacités à régir la ville. Chez lui et son entourage.
Le feuilleton tragicomique continue et fait la joie de toute l’Alsace.

La mairie, transformée en camp retranché suite à l’affaire de la disparition des œuvres du musée, est devenue un lieu empli de tabous. Ordre a été donné de ne pas parler des désagréments juridiques de la municipalité au sujet du vol des œuvres. Le maire est devenu invisible, la première adjointe est sur le front.
Atmosphère de fin de règne. Avant un éventuel procès, Jean-Pierre Toucas cherche une échappatoire, tous les coups sont permis.



Un bulletin municipal de 52 pages ! Record battu !
Pour ne plus être dans la défensive envers la Société d’Histoire de Rouffach et les communes voisines ayant perdu des œuvres prêtées au musée, on essaie d’abord la propagande par le bulletin municipal de la ville de Rouffach. Un bulletin ? Non, un pavé de 52 pages ! Un record ! Strasbourg avec ses 36 pages fait pâle figure. Au moins le contribuable de Rouffach voit où passe son argent.

Une mise en page attrayante aux couleurs vives avec le sempiternel éditorial du maire avec sa photo avenante et rajeunie. Le meilleur des mondes et on va le prouver.
Les râleurs disant que le maire n’aime pas la culture et les vieilles pierres vont en prendre pour leur grade ! Ils veulent de l’art et de la pierre ? En voilà !



On commence par le circuit historique de la ville : un plan de celle-ci agrémenté de sites remarquables numérotés. Rouffach a visiblement un beau patrimoine, la crise du musée semble avoir réveillé le côté artistique du maire. Les mauvaises langues disent qu’il vaut mieux se munir de l’application Google Map pour suivre le parcours sans se perdre.
Et, on continue avec une chasse au trésor dans 17 lieux emblématiques de la ville. En voilà du culturel et pas qu’un peu !

Et, ce n’est pas fini ! Nous avons un très long article sur le chantier de l’Église Notre-Dame. Le responsable du chantier nous montre l’avancement du chantier et les découvertes suite aux restaurations. Les menuisiers montrent aussi leurs travaux de rénovation, des portes et des panneaux.
Suit un article sur l’art statuaire de l’église n’ayant pas résisté à la Révolution française.
En tout : 17 pages ! De quoi se refaire une santé artistique après le fric frac du Musée du Bailliage.

 





Toutefois, nous avons deux grandes oubliées, d’abord l'église Sainte-Catherine dans un délabrement catastrophique. Elle faisait partie de l'ancien couvent des frères mineurs récollets de Rouffach. Jean-Pierre Toucas veut bien être un grand mécène, mais il ne faut pas abuser, elle peut s’écrouler. Il ne doit pas aimer le mobilier baroque de cette église franciscaine du XIIIe siècle, du moins ce qu’il en reste. Vu sa vétusté, l'église n'est plus accessible au public depuis plusieurs années.
Une autre oubliée : il est étonnant de ne voir aucune implication de la conservatrice de la ville de Rouffach dans cette revue où l’on parle beaucoup du patrimoine. Depuis l’affaire du musée, elle semble avoir disparu.

Un bulletin aussi jalonné de nombreux articles à la gloire de ses commerçants souvent ingrats envers le maire et se raréfiant… Comme c’est bizarre. Un besoin de plaire à tout prix, une ambiance de fin de règne.

Le Bulletin donne l’adresse du musée qui n’existe plus depuis plus d’un an !
On fait comme si rien ne s’était passé, pas un mot pour le Musée du Bailliage. Pourtant dans les infos pratiques du bulletin, le musée du Bailliage est indiqué avec l’adresse. Visiter un musée vide, un nouveau concept du maire de Rouffach. Les touristes apprécieront de se retrouver devant une porte close.

Après avoir incité la conservatrice de la ville à porter plainte contre un membre de l’association du musée, la bataille parait se déplacer vers les offices du tourisme de Rouffach et d’Eguisheim.
Comme président de la Comcom du pays de Rouffach, Jean Pierre Toucas a fait une tentative de véto contre la diffusion des documents et livres de la Société d’Histoire de Rouffach aux offices de tourisme. De bonne guerre ? Certainement pas.
L’Office de Tourisme du Pays d'Eguisheim et de Rouffach a comme président Claude Centlivre, maire d'Eguisheim. Il est aussi premier vice-président de la Comcom. Jean Toucas dépasse donc ses prérogatives et interfère dans un domaine qui n’est pas le sien.

En attendant de nouvelles péripéties, le feuilleton continue et pour longtemps.


Maxime Gruber

Rouffach, archive du 12.06.2021 : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

 Rouffach : Jean-Pierre Toucas fait le coup du théorème de Pasqua !

Le théorème de Pasqua est devenu un classique des scandales politiques, consistant à rendre illisible une affaire en créant des dossiers dans le dossier. « Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire, et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »

 Cette citation est très actuelle dans les rebondissements du vol des œuvres du Musée du Bailliage de Rouffach par des picoreurs aux ordres du maire. Ce dernier, retranché dans son bureau de l’hôtel de ville transformé en citadelle, a instauré un gel global de l’information. Une drôle de guerre ou la Société d’histoire de Rouffach, spoliée, observe une municipalité gênée dans les entournures.
Le maire n’ayant pas répondu aux injonctions de restitution des œuvres envoyée par l’avocat de la Société d’histoire de Rouffach, doit trouver une solution pour sortir la tête haute de l’ornière… Il applique donc la technique Pasqua !


L’archiviste de la municipalité servant jusqu’à présent de fusible porte plainte contre un membre du Bureau de la Société d’histoire de Rouffach ! Cette fois, la nouvelle relayée par la ville s’est vite propagée.
L’archiviste estime avoir été harcelée et diffamée sur les sites sociaux alors que son nom n’apparaît nulle part. Et pour cause : personne n’est capable de dire qui a vidé le musée et pour quelles raisons, il a été fermé. À qui profite cette affaire dans l’affaire ? Au maire Jean-Pierre Toucas forcément : il n’hésite pas à envoyer au charbon ses subalternes pour noyer le poisson en espérant que l’on oublie la disparition des œuvres du musée. Même s’il semble bien connaître la carrière et les œuvres de Charles Pasqua, le premier magistrat de la ville n’en sort pas grandi. L’affaire de la disparition des œuvres de la société d’histoire est désormais entre les mains de la justice.

Maxime Gruber   

Vous avez aimé ces articles